Chaque semaine le forum écriture est placé sous les auspices d’un nouveau thème, parfois très souple, parfois accompagné de contraintes, et vos participations sont tellement agréables à savourer qu’il nous semblait dommage de les cantonner au forum !
Le thème de la semaine dernière était inspiré par les célèbres messages codés échangés par George Sand et Alfred de Musset.
Nicesthingso a été la première à participer avec un texte très frais :
Alphonsine à George :
Je m’apprête à aller me baigner
Sais-tu, toi soleil, prince des nuées
Que par tes rayons, tu m’as émerveilléeTu montes dans le ciel, éclairant tout un monde
M’as-tu déjà aperçue ?
Trompé par les nuages, les avions superflusAvec ta chaleur, je vais bientôt plonger
La tête, tout d’abord, dans l’eau salée
Voisine des eaux du lac que je préférais
Du paysage merveilleux dont je rêvais
Dessous cette terre, ce monde torturé .George à Alphonsine :
C’était un rêve, pourtant j’étais éveillé
Après m’être levé, je n’osais espéré
Que, un jour, ma belle tu acceptes de te marierJe serai prêts, sous le clocher, je t’attendrai
Te chérir, t’aimer, je pourrai le jurer
Vois-tu, mon amour, sans toi je ne compte plus les jours
Dans quelques temps peut-être, nous serons enfermésLes mains liés, prêts à tous deux nous aimer
Bras dessus, bras dessous nous vivrons l’expérience
De l’amour fou, du désir inconnu et de la tendresse partagée
Valentin je te serai, Valentine tu me sera.
Sylfinne s’est également lancée avec un code tellement simple qu’il a donné du fil à retordre à tous ses lecteurs :
Jeune homme, vous qui m’aviez envouté
Et qui bien souvent, vous étiez dérobé
Vous qui m’aviez juré de ne jamais m’oublier
Oh combien il est loin le temps où vous m’aimiez
Unique, magique fut cet été
Si j’osais, mon ami adoré,
Avouer ce qui me ronge, ce qui hante mes pensées…
Il suffirait que dans cette lettre, vous sachiez déchiffrer
Mon plus profond secret, depuis longtemps caché.Et alors vous saurez, ce que mon cœur ne cesse de crier.
Puis _lilou_ nous a prouvé que même avec des messages codés, elle n’y allait pas par quatre chemins !
Je songe à la majesté de tes gestes cruels éperdus.
Crois-moi, égarée, l’oubli ne m’attire plus.Que veux-tu, la vie est ainsi faite.
Je n’ai pas le pouvoir de déjouer les faits.Vais-je donc souffrir encore longtemps de cet étau,
Te suffirait-il de m’accorder une faveur pour radier mes maux ?Tuer, tu t’y es résolu.
Pardon, mais je n’en peux plus.
Le thème de la semaine est très souple, il s’agit d’écrire un texte sur le sujet « L’échapper belle« . Si tu souhaites y participer inscris toi et suis les instructions !
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