Trouver un album dont on aime quasiment tous les titres au bout d’une ou deux écoutes, c’est rare. En trouver un dont on se dit qu’on l’écoutera probablement encore longtemps après, ça l’est encore plus. At war with the Mystics, je l’ai aimé dès la première écoute et je pense que ça durera, entre nous.
Je dois avouer que si je l’aime, c’est moins pour ses textes et ses thèmes (qui comme le titre peut le suggérer, flirtent avec la mort, le pouvoir, le temps qui passe…) que pour ses mélodies et ses sonorités. Tu me diras « Stellou, certains se cassent le croupion à écrire des textes et tu n’en retiens que l’emballage ? » Ben oui. Surtout quand les mélodies et sonorités mentionnées plus haut sont aussi réjouissantes que celles-là.
Dans At War with the Mystics, ça pousse des « Yah yah yah yah » dignes de ceux qu’on émet à 9 ans pour emmerder les adultes sur le trajet des vacances (The Yeah Yeah Yeah Song). Ca installe des ambiances psychédéliques dignes des Pink Floyd (Pompeii am Götterdämmerung ou The Wizard turns on), du genre qui t’emmènent dans des digressions idéales pour oublier le moment. Ca te réveille avec le sourire sur It overtakes me… ou Free Radicals, morceaux plus pop ultra-vitaminés. Bref, ça ose l’explosion de couleurs musicales. Ca sait aussi ménager des moments moins tape à l’oeil, comme The Sound of Failure, 7mn 18 de tranquilité mouvante et émouvante.
C’est assez psychédélique et clinquant pour faire sourire et assez direct et « sincère » pour toucher son auditeur. A la fois frais et tordu, planant mais pas froidement intellectualisé pour autant… At War with the Mystics est un album qui personnellement, me fait un bien fou. L’effet serait-il le même sur toi ? Ca, c’est le mystère de la subjectivité, n’est-il pas. Pour voir si la tienne correspond à la mienne, ben va donc écouter l’album sur le site officiel du groupe, à la rubrique Audio.
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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