Nous sommes en 2015. Toute la Gaule est envahie. Toute ? Non, un personnage de bande dessinée résiste encore et toujours à la disparition. Son nom ? Astérix. Le gaulois moustachu inventé par Uderzo et Goscinny revient dans un 36ème album, baptisé Le Papyrus de César, qui sort ce 22 octobre 2015 !
Les deux auteurs originaux n’ont pas participé à cet album : comme pour Astérix chez les Pictes, les dessins du Papyrus de César sont réalisés par Didier Conrad, et le scénario est signé Jean-Yves Ferri. Ce dernier a d’ores et déjà promis la présence de nouveaux personnages, d’après Libération : deux nouveaux gaulois et un méchant Romain. Celui-ci s’appelle Bonus Promoplus, et il est très librement inspiré du publicitaire français Jacques Séguéla, d’après le Huffington Post
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Quant au scénario, il est plus ou moins inspiré de la réalité historique et de l’affaire Wikileaks. En gros, Le Papyrus de César nous ramène au moment où Jules César est sur le point de lancer son oeuvre célèbre Commentaires sur La Guerre des Gaules. Mais un chapitre qui cause de « Revers subis face aux irréductibles Gaulois » dérange son éditeur Promoplus. Celui-ci fait taire les scriptes qui recopient le livre, mais un d’eux s’échappe et donne le manuscrit à Doublepolémix, un activiste gaulois, qui va lui-même aller le filer à Astérix et Obélix.
Ce nouvel opus d’Astérix a aussi décidé de s’ancrer un peu plus dans le monde réel, avec des allusions à l’Internet, comme le relève Le Figaro :
« Les oiseaux des forêts sont bleus et font «Twiit!». L’un des responsables des communications par pigeons s’appelle Résowifix. Et les druides communiquent entre eux en se servant de roseaux. »
Anthea Bell, qui traduit tous les albums du gaulois en anglais, a aussi raconté au Monde que cette dernière bande-dessinée lui a donné du fil à retordre. Ce qui serait donc une preuve de qualité des jeux de mots employés dedans.
Bref, tout ceci me semble fort alléchant, et garantit presque une assurance tous risques d’une bonne bande dessinée. Ce sera tout pour moi, un sanglier et une cervoise, s’il vous plaît.
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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