Ashley Graham a eu l’honneur de faire partie des « Glamour Women of the Year » édition 2016, qui met en lumière des femmes inspirantes de l’année, sélectionnées par le magazine. Mais le plus grand honneur pour elle, a été d’être choisie par Mattel pour inspirer une nouvelle Barbie, à son effigie !
À lire aussi : Ces femmes qui font (et changent) la mode en 2016
La mannequin a posté la nouvelle sur son compte Instagram, et répondu à une interview à Fashionista dans laquelle elle exprime tout son enthousiasme et sa fierté d’avoir été retenue !
À lire aussi : Ashley Graham dévoile une photo non retouchée sur Instagram
Ashley Graham avait peur que Mattel ne « lisse » trop ses courbes, or il était très important pour elle que la poupée soit fidèle à sa morphologie.
Tout l’intérêt de cette collaboration étant, pour elle, de proposer aux petites filles d’autres modèles auxquels elles peuvent s’identifier, ce dont la mannequin aurait bien aimé pouvoir bénéficier en grandissant :
« Si j’avais eu une Barbie qui ressemblait à ça étant petite, qui sait ce que j’aurais pensé de mes cuisses. Peut-être que je ne les aurais pas détestées autant. »
À lire aussi : L’été où j’ai appris à aimer mon corps
En effet, la Barbie « Ashley Graham » a une particularité auquel la mannequin tenait beaucoup : elle a les cuisses qui se touchent. C’est peut-être un détail pour beaucoup de gens, mais ça veut dire beaucoup pour toutes les jeunes filles sans cesse soumises à des standards de beauté plus ou moins dangereux : rappelez-vous par exemple de cette tendance très populaire du « thigh gap », qui a finie par être détournée de bien des façons.
Quand on lui demande ce qu’elle préfère dans la Barbie à son effigie, Ashley répond :
« Je pense que la meilleure chose à propos de ma Barbie, c’est son corps. Pas parce que c’est mon corps, mais parce que c’est un corps qui, jusqu’à présent, n’était pas représenté. »
Effectivement, c’est un corps qui existe bel et bien, contrairement aux proportions parfaitement irréalistes, déjà soulignées lors d’un Petit Reportage de 2013 à la « Maison de Barbie » à Berlin :
« On y apprend que le cou trop fin de Barbie lui empêcherait en réalité de supporter le poids de sa tête, que sa taille trop étroite ne permettrait pas de loger tous ses organes, et que ses jambes sont 50% plus longues que ses bras tandis que le rapport moyen devrait se situer autour de 20%. »
À lire aussi : Lammily : la « Barbie » avec une taille « normale » commercialisée en novembre !
Une Barbie plus réaliste inspirée d’une femme empouvoirante, c’est le genre de jouet que je serais fière d’acheter à ma future nièce, ma future fille ou n’importe quelle petite fille qui se poserait des questions sur la différence entre son corps et celui qu’elle tient entre ses mains.
Pour témoigner sur Madmoizelle, écrivez-nous à :
[email protected]
On a hâte de vous lire !
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
Les Commentaires
Sinon, ça reste une bonne initiative. J'espère juste que ces exceptions se généraliseront.