Quels films, séries et personnalités issues du divertissement ont brillé lors des Golden Globes, qui se sont tenus ce dimanche 7 janvier à Los Angeles ? Quels titres et quels noms ont le plus marqué le cinéma et la télévision en 2023 ? La Hollywood Foreign Press Association a tranché en faveur du superbe Anatomie d’une chute, mais aussi, du moins bon des films du Barbenheimer.
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Le triomphe continue pour Anatomie d’une chute
Après avoir conquis Cannes et le public en salles, la Palme d’Or de Justine Triet a marqué les esprits aux Golden Globes en remportant les très convoités prix du meilleur film en langue étrangère et du meilleur scénario. Émue, la réalisatrice Justine Triet a partagé sa surprise de voir son œuvre ainsi récompensée. Sur la scène du Beverly Hilton, elle s’est remémorée avec humour le processus de création du film avec son compagnon, le réalisateur Arthur Harari. Elle a raconté :
« On se disait “Bon, c’est très sombre, radical, personne ne va venir le voir. C’est trop long, ils parlent non-stop, il n’y a pas de musique, deux bagarres, un suicide, un chien qui vomit. Mais je fais ce film radical, et après, je ferai une série qui nous rapportera de l’argent. »
Si Anatomie d’une chute a été boudé par le comité français de sélection pour représenter la France aux Oscars, le film pourrait concourir s’il était sélectionné dans d’autres catégories. Ce choix aurait du sens, lorsque l’on sait (et que l’on constate) combien le film continue de briller au fil des mois et des cérémonies. Les Oscars se tiendront le 24 mars prochain à Los Angeles.
Barbenheimer : Oppenheimer remporte ce nouveau round
Oppenheimer de Christopher Nolan a été la vedette de la soirée en raflant cinq prix, et pas des moindres. Le biopic porté par Cillian Murphy est, en effet, reparti avec le Golden Globe du meilleur film dramatique, du meilleur réalisateur, du meilleur acteur pour Cillian Murphy et celui du meilleur second rôle pour Robert Downey Jr. Nommé dans huit catégories, le film a également remporté le prix de la meilleure bande originale.
Si Barbie était pressenti comme l’un des favoris avec neuf nominations, le film de Greta Gerwig n’a pas autant convaincu la Hollywood Foreign Press Association que son concurrent de toujours et n’est reparti qu’avec deux récompenses secondaires, le Golden Globe du meilleur succès commercial, justifié par son pactole de 1,4 milliard de dollars empoché au box-office mondial, et celui de la meilleure chanson pour What was I Made For ? de Billie Eilish.
Le jury des Golden Globes a aussi choisi de récompenser Emma Stone pour son rôle de Frankenstein au féminin dans Pauvres Créatures, qui est, d’ailleurs, reparti avec le Golden Globe de la meilleure comédie, catégorie où Barbie était aussi nommé.
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Succession meilleure série dramatique
Du côté des séries, Succession a dominé ses concurrents dans la catégorie dramatique en remportant le prix de la meilleure série dramatique, ainsi que des distinctions pour ses acteurs Kieran Culkin, Sarah Snook, et Matthew Macfadyen.
De son côté, The Bear, une série disponible sur Disney+ qui plonge dans l’arrière-cuisine d’un restaurant de Chicago, a remporté trois prix, dont celui de la meilleure série comique et des meilleurs acteurs.
Enfin, la production américano-coréenne Acharnés, qui est, selon nous, l’une des meilleures séries sur Netflix, a été récompensée du prix de la meilleure mini-série.
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Les Commentaires
Il a aligné bide sur bide avec des vannes flemmardes et pas originales, ça s'est vu même dans le public que les stars ne le trouvaient pas très drôle, et puis quand il a commencé à s'en rendre compte il a voulu rejeter la faute sur les autres auteurs de son speech, déguisé évidemment sur le ton de la plaisanterie. Lamentable.
Sans parler du relent de misogynie de certaines "blagues"...
Pour parler d'Oppenheimer et Barbie, il a fait la comparaison entre l'un qui est adapté d'un livre de 721 pages récompensé par le prix Pulitzer, et Barbie qui est sur... une poupée en plastique avec des gros seins.
Franchement.
On peut dire ce qu'on veut sur Barbie et sa façon réussie ou non de faire du féminisme, mais y a précisément UN truc que Gerwig a tenté, c'est d'en faire AUTRE CHOSE qu'un jouet sexualisé. C'est vraiment le niveau zéro de l'écriture de vanne, tonton Albert au diner de Noel aurait fait pareil.
Rendez nous Amy Poehler et Tina Fey.