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Santé

La cigarette électronique est-elle efficace pour arrêter de fumer ?

La cigarette électronique se développe, mais les données sur sa dangerosité et son efficacité pour arrêter de fumer manquent encore.

Novembre, c’est le mois sans tabac : une initiative qui vise à accompagner fumeurs et fumeuses désireuses de ne plus toucher à la cigarette.

« Un mois sans fumer, c’est 5 fois plus de chances d’arrêter définitivement. »

Cigarette électronique : arrêter de fumer… et contribuer à la science ?

C’est aussi le moment qu’a choisi l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) pour lancer un appel à la participation à son étude ECSMOKE.

Ces dernières années, la cigarette électronique s’est développée comme un moyen parmi d’autres de faciliter l’arrêt du tabac.

« En France, on estime à environ 1,7 million le nombre d’utilisateurs quotidiens de produits du vapotage (cigarette électronique – données 2016). »

Mais les données concernant les « vapoteuses » manquent encore, à la fois au sujet de leur (non-)dangerosité et de leur efficacité présumée pour le sevrage tabagique.

C’est donc dans le but de faire la lumière sur le mystère qu’elles représentent que l’AP-HP a décidé de se livrer à cette étude.

Une étude sur l’efficacité de la cigarette électronique pour arrêter de fumer

L’équipe de recherche souhaite recruter 650 personnes pour participer.

Seules conditions :

  • avoir entre 18 et 70 ans
  • fumer au moins 10 cigarettes par jours
  • souhaiter arrêter de fumer

Le dernier de ces pré-requis est crucial, car toute l’ambition est de comparer l’efficacité de la cigarette électronique pour arrêter de fumer à celle d’un médicament dédié au sevrage, la varénicline.

Les personnes recrutées devront arrêter de fumer dans les 7 à 15 jours suivant le démarrage de l’étude. Avant cela, ils devront se livrer à une consultation tabagique.

« Des médecins spécialisés dans le sevrage tabagique prendront en charge chaque fumeur participant en leur fournissant gratuitement :

  • une cigarette électronique personnelle à puissance réglable et des liquides spécifiques saveur tabac blond (soit avec 12 mg/ml nicotine, soit sans nicotine)
  • des comprimés de varénicline, médicament actif d’aide à l’arrêt du tabac, ou sa version placebo. »

Les placebos et les liquides sans nicotine visent à constituer des groupes « témoins » pour comparer les efficacités de l’une ou l’autre des méthodes.

Les participants seront répartis aléatoirement dans trois groupes distincts selon Le Figaro :

« L’un prenant des comprimés placebo et des liquides de vapotage sans nicotine, le deuxième des comprimés placebo et des liquides avec nicotine, et le dernier groupe des comprimés de varénicline associés à des liquides sans nicotine. »

Outre la première consultation, six autres visites seront prévues et en cas de rechute, les personnes participant à l’étude continueront d’être suivies.

Les patients pourront être pris en charge dans 12 centres de santé partenaires à Angers, Caen, Clamart, Clermont-Ferrand, La Rochelle, Lille, Lyon, Nancy, Nîmes, Paris, Poitiers, et Villejuif.

Alors, est-ce une expérience qui te tente ?

Pour t’inscrire, clique ici !

Et si tu veux arrêter de fumer, mais sans passer par cette étude, sache qu’il y a foule de contenus sur madmoiZelle pour t’aider dans ta démarche, à l’image du dossier « Chroniques d’une ex-fumeuse », par Sophie Riche !

Et pour rester informée…

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À lire aussi : Le tabac tue de plus en plus les femmes


Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.

Certains liens de cet article sont affiliés. On vous explique tout ici.

Les Commentaires

13
Avatar de Eleo.D
7 novembre 2018 à 18h11
Eleo.D
@Cépamoi
navrée pour la réponse tardive. L'étude est expliquée dans le livre La Fabrique du Mensonge, il faut que je retrouve son nom exact :-) on y parlait également de documents démontrant la non nocivité du tabac goudron et autres, signés par de grands chercheurs si je me souviens bien
0
Voir les 13 commentaires

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