« Sans artistes, pas de festival ! »
C’est face à ce constat que le festival Les Déferlantes a finalement choisi de chercher un nouveau lieu pour établir l’édition de 2023. Après le refus d’Indochine de maintenir leur concert dans la programmation, puis celui de Louise Attaque, l’organisation des Déferlantes a fini par trancher et s’est engagée ce mardi 10 janvier à trouver un autre lieu au plus vite.
« En quête d’un nouveau lieu pour que le festival puisse se tenir dans les Pyréenées Orientales »
Le groupe de Nicola Sirkis, connu pour son engagement contre le Rassemblement national, avait affirmé qu’il ne participerait pas au festival, après avoir appris qu’il avait été déplacé à Perpignan, ville dirigée par Louis Alliot, élu du Rassemblement national. Après quelques jours de polémique, les Déferlantes ont pris leur décision :
« Nous sommes donc contraints à renoncer à cette implantation et nous nous mettons dès à présent en quête d’un nouveau lieu pour que le festival puisse se tenir dans les Pyréenées Orientales aux dates prévues. »
« Quand on est artiste, on ne fait pas de la politique »
Notons que le festival choisit de ne pas réagir ni au positionnement des deux groupes, ni aux réponses du Rassemblement national, qui lui n’a pas manqué de s’offusquer. « Cette belle manifestation méritait mieux que des pressions inqualifiables et antidémocratiques qui pénalisent en premier lieu les citoyens dans leur diversité et le public. » a déclaré Louis Alliot à L’Indépendant.
« Quand on est artiste, on ne fait pas de la politique » a rétorqué Jordan Bardella, le président du parti d’extrême droite, qui a taclé le « snobisme » et le « mépris » du groupe. Pas de politique sur scène, ça nous rappellerait presque les propos d’un certain Emmanuel Macron sur le sport lors de la Coupe du monde de football au Qatar… Et là encore, c’est non seulement faux, mais c’est aussi dangereux de considérer que les artistes, comme les sportifs, devraient se taire et n’avoir aucun avis, ni aucun engagement public.
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Crédit photo : Noesis-Kane via Flickr
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Les Commentaires
Quand elle (Fernanda) dit qu'il y a des communautés bien plus homophobes que l'extrême droite à Perpignan, c'est à eux qu'elle fait référence. Ces communautés sont effectivement présentes à Perpignan, et font l'objet d'un racisme totalement décomplexé, et les gens de l'ED les remettent toujours sur le tapis dès qu'ils en ont l'occasion.
Je cautionne pas du tout au passage hein. Mais cet madz louvoie avec ses idées racistes, en essayant de passer entre les mailles (c'est pas la première fois)