Après 3 semaines de polémique, Luis Rubiales démissionne enfin de la fédération espagnole de football 

Il aura fallu 21 jours pour qu’il se fasse une raison. Trois semaines après avoir embrassé de force la joueuse Jennifer Hermoso suite à la victoire de l’Espagne contre l’Angleterre en finale de la Coupe du monde, le 20 août dernier, Luis Rubiales quitte officiellement ses fonctions de président de la fédération espagnole de football, a-t-il annoncé dimanche 10 septembre.

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« Je vais démissionner, parce que je ne peux pas continuer à faire mon travail […] C’est la meilleure chose à faire », a-t-il ainsi déclaré dans une interview au journaliste anglais Piers Morgan. Rubiales a également précisé avoir démissionné de son poste de vice-président de l’UEFA.

Trois semaines de bras de fer

Cette démission intervient après trois semaines de bras de fer entre Luis Rubiales et de nombreux acteurs du football espagnol. Dans la foulée du baiser non consenti, il avait affirmé ne pas vouloir démissionner. Mais la fédération de foot, le gouvernement, ou encore l’équipe masculine de football ont tour à tour dénoncé son comportement, et/ou réclamé son départ. Il avait été suspendu provisoirement par la FIFA le 26 août dernier.

L’ancien joueur étant déjà visé par plusieurs plaintes pour agression sexuelle, ce vendredi 8 septembre, Jennifer Hermoso a elle-même porté plainte pour le même chef d’accusation. Ainsi, le parquet espagnol a réclamé l’inculpation pour agression sexuelle de Luis Rubiales. Car depuis une récente réforme du Code pénal espagnol, un baiser non consenti peut être considéré comme une agression sexuelle.

Loin de souhaiter présenter des excuses, le désormais ex-président de la RFEF dit vouloir désormais « regarder vers l’avenir », avant de préciser : « J’ai foi en la vérité et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour la faire triompher ». Cette affaire, qui est devenue nationale en Espagne, a malheureusement éclipsé le succès des joueuses lors de la coupe du monde féminine.