En partenariat avec Paramount Pictures France.
Ellie et Pete ont tout pour être heureux. Ils s’aiment, vivent dans une super baraque et partagent un métier passion : restaurer ensemble des vieilles maisons.
Un jour, Ellie (Rose Byrne) tombe sur des photos d’enfants pris en charge par le système américain d’aide à l’enfance. Émue par leurs histoires chaotiques, elle propose à Pete (Mark Wahlberg) un projet un peu fou. Et s’ils devenaient à leur tour famille d’accueil, afin d’adopter un jour un enfant ?
Hélas, leurs bons sentiments, ne les préparent pas du tout à affronter le quotidien avec une fratrie. Ah oui, parce que SURPRISE : ce sont trois enfants, dont une adolescente, qui rejoignent leur foyer.
Au fil des dîners catastrophiques, des moments de grâce, des disputes et des confidences, une vraie relation de confiance et d’amour va se nouer entre les adultes et les enfants, jusqu’à faire d’eux une famille.
Devenir parent, ça s’apprend
Apprentis parents est un film réussi sur la relation parents/enfants et je suis fière que Rockie en soit partenaire. Au-delà de l’histoire singulière de l’adoption, il raconte surtout que devenir parent, cela ne se fait pas en un jour.
Je pense que voir Mark Wahlberg et Rose Byrne galérer dans leur nouveau rôle devrait mettre du baume au coeur à tous les jeunes parents. Oui, parfois, on a l’impression qu’un ouragan est passé dans le salon. Parfois, on se hurle dit des trucs horribles qu’on ne pense pas. Parfois, le couple vacille alors qu’il faudrait faire front commun.
Bref, la parentalité, c’est souvent dur et de temps en temps on voudrait balancer ses enfants par la fenêtre (du rez-de-chaussée). Il n’empêche que c’est dans la difficulté que les liens se soudent. Et que les moments de bonheur compensent les cris.
Un film émouvant et sincère
J’ai été vraiment touchée par Apprentis parents, moi qui ne suis d’habitude pas une grande fan de comédies américaines. Il faut dire que je me suis presque instantanément attachée aux personnages, incarnés avec justesse par une chouette brochette d’acteurs et d’actrices.
En particulier Mark Wahlberg qui m’avait fait hurler de rire dans son rôle de loser dans Ted et trouve là un registre différent où laisser s’exprimer sa sensibilité et sa tendresse.
La jeune Isabela Moner qui incarne Lizzie, 15 ans, est aussi épatante dans son rôle d’aînée ayant grandi trop vite. Tiraillée entre son envie de protéger ses frères et soeurs, sa loyauté envers sa mère biologique et sa vie d’adolescente, elle est tantôt touchante et tantôt exaspérante.
Le film jongle à la perfection entre les moments d’émotion – j’ai versé des larmes à plusieurs reprises – et d’autres scènes plus légères. Grâce à un rythme enlevé et à d’excellents personnages secondaires (mention spéciale pour le duo comique de travailleuses sociales), on passe un excellent moment en compagnie de cette famille qui nous ressemble plus qu’on ne le pense.
Rendez-vous le 27 février pour le découvrir en salles !
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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