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Je ne sais pas quoi choisir sur Admission Post-Bac, je fais quoi ?

APB est dans le radar des futurs bacheliers de l’an 2017, et c’est bientôt l’heure du choix… Mais que faire si on ne sait toujours pas vers quoi se diriger ?

— Initialement publié le 19 janvier 2017

Les inscriptions à l’Admission Post-Bac (APB) commencent le 20 janvier. Si pour certain•es le choix semble évident depuis bien longtemps, d’autres paniquent. Ils/elles ne savent pas quoi faire de leur vie… Alors comment réagir ?

À la rédaction, nous sommes nombreuses à avoir connu des difficultés pour faire nos choix. Pour dire vrai, nous sommes même pas mal à s’être plantées à un moment ou à un autre (mais ce n’est pas grave).

Alors voici tous nos conseils pour t’aider à y voir plus clair si tu ne sais vraiment pas vers quelle voix te diriger l’année prochaine !

Pour t’aider à décider de ton orientation sur APB, fais des listes

C’est la première solution à laquelle a pensé Lise F. Elle explique.

« Dans un premier temps, j’ai fait la liste des choses que j’aimais faire : écrire, découvrir de nouvelles choses et de nouvelles personnes, raconter aux gens ce que j’ai vu.

Ensuite, j’ai essayé de trouver un métier qui rassemblait tout ça et j’ai vite pensé à être journaliste. »

Pour ceux et celles pour qui cette méthode ne marche toujours pas, Esther a une alternative :

« Si tu n’arrives pas à faire une liste de que tu veux faire, fais une liste de ce que tu ne veux PAS faire. Procède par élimination.

Si tu ne veux pas manier des chiffres par exemple, ça raye un certain nombre de métiers de la carte. Si en plus tu ne veux pas être tous les jours derrière un ordi, c’est pareil. Et ainsi de suite. »

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Questionne les gens qui travaillent déjà (quel que soit leur milieu)

Il y a une semaine, je parlais de se faire des contacts professionnels pour aider dans sa carrière. Selon Esther, ça peut même servir bien avant : pour faire son choix.

« Je trouve ça hyper important d’essayer de parler à des gens qui travaillent. Soit sur des métiers qui nous intéressent potentiellement, pour vérifier que ça nous plaît vraiment, soit pour chercher l’inspiration.

Voire même tester : c’est parfois en faisant des choses qu’on se découvre une passion.

Par exemple, j’ai un ami qui avait commencé ses études en gestion des entreprises. Mais ça ne lui plaisait pas et soudainement il a décidé qu’il voulait devenir boulanger.

Avant de se lancer dans la formation, il a voulu faire un stage. Là au bout de trois jours il s’est arrêté, il s’est rendu compte que ça ne l’intéressait pas du tout. Il s’est redirigé vers l’hôtellerie qui lui plaît beaucoup plus.

Donc ça peut être utile dans les deux sens de tester : pour se découvrir une passion et pour éliminer des choses qui ne nous plaisent pas. »

Orientation scolaire : demande de l’aide à toutes les personnes de confiance

Si tu ne connais personne dans le milieu de tes rêves, ce n’est pas grave car l’important est d’abord d’y voir plus clair. Laïla le dit bien : il faut en parler à tout le monde.

« Il faut en parler autour de soi : frères, sœurs, cousins et puis à un•e bon•ne conseiller•e d’orientation. »

Elise raconte, elle, que c’est une professeur qui l’a aidée dans sa quête.

« Rapproche-toi des profs qui te connaissent, ceux qui t’encouragent et qui te veulent du bien. Je ne savais pas du tout quoi faire après le bac, mais j’étais proche de ma prof de philo.

Une fois, pendant une heure de pause, elle m’a montré l’école qu’elle avait faite (une prépa en lettres).

Elle m’a tout expliqué sans tabou (les difficultés et les aspects qui lui ont vraiment plu) et elle m’a même aidée à m’inscrire ! »

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Rends-toi aux portes ouvertes et salons

Selon Laïla, c’est le meilleur moyen pour se projeter quelque part.

« Je suis allée aux portes ouvertes de mon IUT et ça m’avait donné hâte d’y être ! »

Le plus souvent, des étudiant•es présentent leur formation. C’est un très bon moyen pour poser des questions à des gens qui ont connu nos hésitations auparavant, ainsi que de pouvoir trancher entre deux écoles qui te donnent envie.

Les salons étudiants peuvent également être un bon moyen de se rendre compte de l’étendue des formations dans un domaine. Laïla modère cependant ce conseil.

« Ce que je trouve dommage dans ce genre d’événements, c’est que les écoles privées seront toujours mises en avant alors qu’il existe des formations dans le public tout aussi bonnes (voire meilleures) ET gratos ! »

Dédramatise (ce n’est pas grave de se planter sur APB)

Laïla rappelle enfin qu’il faut dédramatiser ce choix et ne pas culpabiliser de se lancer parfois au pif.

« Au pire, tu perds un an dans une fac qui ne te botte pas plus que ça mais le système français est si bien fait qu’il n’y a pas mort d’homme, ça te laissera un an pour réfléchir aux vraies études qui te font kiffer. »

Ce qui me rassurait, quand j’avais 17 ans, c’était de demander aux gens de 30 ans ce qu’ils avaient fait comme études puis carrière pour en arriver là. Ça ne m’aidait pas beaucoup en termes d’orientation, mais ça faisait un bien fou au moral.

Abandon d’études, réorientation, opportunités sorties de nulle part : je voyais bien qu’il leur était arrivé plein de choses entre temps.

Finalement, seul très peu font aujourd’hui le travail correspondant à leur première année d’étude post-bac. Perso, ça me rassurait d’entendre ça parce que je me lançais dans une filière un peu au hasard.

Et si vraiment rien ne vous tente, vous pouvez envisager l’idée d’une année de pause. Service civique, voyage ou petit travail : rien ne vous empêche de faire autre chose de cette année.

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Les Commentaires

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Avatar de adonox
19 mars 2017 à 21h03
adonox
Si vous n'avez vraiment pas d'idées, allez en licence de géographie, c'est beaucoup plus riche que ça en a l'air, centré sur l'actualité et les enjeux du XXIe siècle, et les débouchés sont très vastes !
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