Pour continuer à vivre, pour se remettre, il paraît qu’il faut danser, chanter, et rire, parce que le rire est plus fort que la peur. C’est probablement pour cela que Vincent Dedienne, chroniqueur de talent, a entamé son billet du 19 novembre sur France Inter, le premier depuis les attentats, avec de l’amour, pour ses auditeurs et ses collègues, et son habituel sens de l’humour.
Il exprime ses doutes à l’idée de présenter l’invitée du jour de l’émission, qui n’est autre que la présidente du Front National, Marine Le Pen – qui a part ailleurs quitté le plateau quelque temps plus tard. Pour remonter le moral des troupes, Vincent Dedienne a décidé de faire une liste des choses positives, sans oublier de coller des taquets là où il le faut, et notamment dans les dents des extrémismes :
« La liste de ce qui fait du bien, de ce qui est susceptible de « réparer les vivants », comme l’avait écrit Tchekov, et dans cette liste, bizarrement, y a pas Marine Le Pen. Non, dans la liste pour commencer y a Aimer, boire et chanter, c’est le dernier film d’Alain Resnais mais c’est aussi un très consolant programme, bien plus consolant à mon goût que le programme électoral de madame Le Pen, qu’un simulacre de deuil n’aura pas étouffé bien longtemps »
Vincent Dedienne parle d’amour donc, d’alcool, des chansons d’Anne Sylvestre, qui a perdu son petit-fils dans les attentats, de ce qu’il s’est passé sur Internet ces jours-ci, de littérature, de spectacles, de paix…
Une chronique qui fait un peu rire, un peu pleurer, un peu entre les deux donc, et comme on a besoin d’en entendre en ce moment.
À lire aussi : L’hommage de Vincent Dedienne à Charlie Hebdo dans la Bio Interdite de Daniel Cohn-Bendit
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Les Commentaires
J'aime l'enchaînement Le Pen - Desigual - vomi.
Je ne rêverai plus devant les sacs Desigual désormais (vous croyez que Desigual peut porter plainte contre lui si personne ne veut plus acheter leurs sacs désormais ?)