Publié initialement le 10 octobre 2013
Coucou, c’est moi, la meuf qui ruine l’image de toutes les créatures vivant sur cette belle planète, j’vous ai manqué ? Ça tombe bien, j’ai encore de belles surprises dans ma petite valise, et je vais tenter de briser encore quelques-uns de vos doux rêves d’enfant, parce que c’est ça ma passion secrète.
Voici donc quatre animaux qui cachent de lourds secrets et qui sont bien moins inoffensifs qu’il n’y paraît.
Les loutres
Tout comme les dauphins, les loutres font partie de ces animaux universellement adorés par les foules, le genre auquel on ne résiste pas, que tout le monde rêve d’approcher et de câliner parce que hiiii, regardez-moi cette bouille !
Depuis le temps, vous avez bien compris que les dauphins n’étaient pas si inoffensifs et adorables que ça, mais qu’en est-il des loutres ? Oserai-je briser ce mythe ancestral, ruiner des vies entières et souiller à jamais leur image dans vos esprits ? Bien sûr que oui, parce que je n’ai aucune limite.
Alors, que font les loutres quand on a le dos tourné et qu’elles ont finit d’empiler des gobelets et de se faire des papouilles devant les caméras ? Oh, trois fois rien, vraiment.
Elles se contentent simplement de violer et tuer des bébés phoques.
En effet, le phénomène a déjà été observé à plusieurs reprises. Tout commence comme entre deux loutres sur le point de s’accoupler… sauf qu’il s’agit là d’une loutre mâle et d’un jeune phoque. La loutre attrape le phoque entre ses pattes et lui mord violemment la truffe (comme il le ferait avec une femelle).
Le phoque se débat et les deux animaux font des tonneaux dans l’eau pendant de longues minutes au bout desquelles la loutre s’accouple avec le phoque, qui décède bien souvent pendant l’acte. Après quoi la loutre relâche le cadavre et se met à faire sa toilette. Charmant. À noter que certaines loutres femelles subissent le même sort lors de l’accouplement, et peuvent mourir des suites des blessures infligées par leur partenaire, ou même noyées.
Dans certains cas, on a également pu observer des loutres se trimballant un cadavre de phoque sous le bras pendant plusieurs jours (jusqu’à sept, soit une semaine complète – c’est long) et copuler avec dès que l’envie leur prend.
Allez, tous ensemble : c’eeeest miiiii-gnoooooon.
Le tamanoir
Le tamanoir est probablement l’un des animaux les moins menaçants du monde, en apparence : il a un peu une tête de con et il se nourrit de fourmis et de termites.
Techniquement, on aurait même tendance à le voir comme un allié de taille si on ne supporte pas trop les petites bestioles trop envahissantes : imaginez le bonheur que la présence d’un tamanoir pourrait nous apporter lors d’un simple pique-nique !
Face au danger, les tamanoirs ont plutôt tendance à détaler : ce ne sont pas des animaux agressifs ou violents. Ils sont plutôt mignons, notamment grâce à leur apparence totalement grotesque, qui leur donne l’air d’avoir été créé par un artiste fou sous LSD (ou un enfant de 5 ans, ce qui revient souvent au même).
Mais quand il n’a pas d’autre choix que de se défendre, quand il se sent menacé et qu’il a peur, le tamanoir est capable de faire beaucoup de dégâts. Alors non, il ne vous décapitera pas sauvagement (parce qu’il n’a pas de dents), mais il se dressera sur ses pattes arrières et utilisera ses griffes pour vous déchiqueter sauvagement.
Vu qu’ils ont besoin d’outils solides pour déterrer fourmis, termites et autres petits insectes un peu gluants, mais… appétissants, les tamanoirs sont dotés de griffes très puissantes, capables de péter du béton
(je vous laisse imaginer ce que ça donne sur un petit corps humain tout mou et malléable). Ils sont parfaitement capables de tuer un jaguar, par exemple.
Et en 2007, c’est une gardienne de zoo qui en a malheureusement fait les frais. L’animal, qui était soit en chaleur, soit en train de protéger ses petits, a lacéré l’abdomen et les jambes de la jeune femme qui a ensuite succombé à ses blessures.
La carpe argentée
Si vous pensiez qu’il était impossible de se faire tabasser par une carpe, détrompez-vous : la nature est pleine de surprises, et vous pourriez très bien perdre un combat contre ce poisson d’eau douce.
La carpe argentée, un poisson qui peut atteindre les 18 kg, possède également un super-pouvoir : elle peut faire des bonds de trois mètres dans les airs. Alors tout de suite, ça lui donne un peu de cachet, de pauvre carpe banale, elle passe à Pokémon « animal majestueux » qui offre un véritable ballet aquatique hors du commun. Ça claque un peu, faut avouer.
Mais ça , c’est quand on les voit de loin. Quand on croise leur chemin et qu’on les perturbe un peu trop, c’est une autre histoire. Elles se se contentent pas de jaillir hors de l’eau : elles vous mettent également de grosses patates dans la gueule au passage.
C’est pas comme si elles pouvaient maîtriser leur trajectoire, c’est un peu aléatoire comme délire, et si vous vous trouvez sur leur route, vous risquez de mal le vivre. C’est ainsi qu’en 2003, alors qu’elle était tranquillement en train de faire la fofolle sur son jetski, une femme s’est fait péter le nez et une vertèbre par une carpe en plein vol. Dans un autre cas, c’est un adolescent qui s’est fait briser la mâchoire par un de ces poissons. Il est donc fortement déconseillé de faire du ski nautique dans les zones peuplées par les carpes argentées, et ça se comprend.
Niveau brisage d’ambiance et ascenseur émotionnel, il faut bien avouer que l’option « se prendre une carpe en pleine gueule et cracher ses dents alors qu’on faisait les foufous dans l’eau avec les copains », ça se place assez haut.
Les pélicans
Tout comme le tamanoir, le pélican est, en apparence, beaucoup plus grotesque que flippant (sauf si vous avez peur des oiseaux, là c’est un peu le boss de fin du coup, je ne vous juge pas). À la limite, il a presque l’air d’un vieillard grincheux, un peu façon Edouard Balladur quoi. Mais rien de bien traumatisant.
On peut peut-être avoir un peu de peine pour les petits poissons qui se font engloutir sans vergogne par ces volatiles, mais sinon ça va, y a pas de quoi faire de cauchemars. Sauf si on pense au sort qui attend les dits poissons dans l’estomac du pélican, qui ne mâche pas son repas, mais le laisse doucement se désintégrer dans son estomac, évidemment. Mais bon, c’est l’histoire de la vie, le cycle éternel, tout ça tout ça quoi.
Ça devient vachement moins normal et acceptable quand ça touche autre chose que des poissons (parce que la majorité des êtres humains n’est pas capable de ressentir la moindre empathie pour une truite ou un hareng, alors que leur existence a sûrement la même valeur que celle d’un petit lionceau). Car les pélicans ne s’arrêtent pas là : ils peuvent gober tout ce qui bouge sans la moindre trace de remise en question.
C’est ainsi qu’on a pu les voir avaler des tortues, des pigeons, toutes sortes de volatiles, et même des MANCHOTS.
Si vous voulez pleurer toutes les larmes de votre corps, je vous invite à découvrir cette jolie petite vidéo dans laquelle des pélicans dévorent plein de petits oisillons sans défense, alors que bon, c’est pas vraiment les poissons qui manquent dans le coin.
SUPER MENTALITÉ LES COPAINS.
Voilà, ça vous fait donc quatre animaux à ajouter à votre liste de prédateurs insoupçonnés, j’espère que vous êtes contentes.
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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