Initialement publié le 1er décembre 2010
Allez, on continue la partie Discovery Channel de madmoiZelle, toujours avec Jack Parker comme professeur experte ès animaux chelous, avec cette fois-ci des bêtes qui ont une tête de zizi mais qui n’en sont pas moins mortels. (Nota bene : l’Australie en prend encore pour son grade)
Le Fugu (ou Poisson Globe)
Photo © flickr Saspotato
Tout le monde connait ce poisson. D’une, parce qu’il a vraiment l’air d’un con, et de deux parce que tout le monde connait les Simpson. Souvenez-vous, saison 2 épisode 11 : Les Simpson décident de manger japonais. Homer tombe sous le charme et décide de tout essayer – y compris le fameux poisson nommé Fugu, réputé pour être l’un des vertébrés les plus venimeux de la planète.
Chose à savoir : le poisson-globe stocke sa tétrodotoxine dans son foie, ses intestins et… ses ovaires. Mais qu’est-ce que la tétrodotoxine (j’arrive même pas à l’écrire du premier coup, essayez de le répéter trois fois très vite) ? C’est une neurotoxine avec des super-pouvoirs, qui provoque la paralysie des systèmes nerveux et respiratoires. Je pense donc qu’on peut se permettre d’avoir une tronche de cake quand on est capable de décimer toute une famille dans d’atroces souffrances. Et encore, je vous épargne les détails sur les symptômes (indice : on se vide des deux côtés dans la douleur et l’humiliation avant de sombrer dans un coma en général irréversible).
Le Grand Requin Blanc
« BIJOUR ! »(© flickr hermanusbackpackers)
Ca vous paraît peut-être hyper évident comme choix, et pas forcément approprié pour cette liste… mais nom de dieu, vous avez déjà vu un requin de face ? Bon, pas en vrai, parce que sinon vous seriez en train de rouler de plage en plage pour raconter comme vous avez perdu votre jambe « alors attention les enfants, ne nagez pas trop loin ».
Mais sérieusement, je vous défie de le regarder droit dans les yeux (en photo, donc) sans vous mettre à rire comme des hyènes. Bon après c’est peut-être juste moi qui débloque, mais je pense que c’est pas pour rien qu’on retrouve souvent des personnages de requins-crétins dans les dessins animés (allooo ? Gang de Requins ? Nemo ? ça vous parle ?).
Sauf que, aussi couillon soit son faciès, le requin blanc peut quand même vous déchiqueter pendant que vous vous noyez dans un dernier fou rire (quelle fin merveilleuse). Dans le meilleur des cas, vous finirez juste estropié, avec une bouchée de chair en moins – parce que comme vous le savez sûrement, les requins n’aiment pas le goût de la chair humaine, mais comme ils sont bigleux comme des taupes, ils ne font pas toujours la différence entre une tortue de mer et votre plastique de rêve. Du coup, ils ont tendance à prendre une petite bouchée « pour goûter » avant de vous recracher dans l’océan et de s’éloigner sans même vous remercier. Oui, parce qu’en plus de tout ça, les requins sont des salauds.
L’Élan
« HU ?» (flickr Enoch Ross)
Oui. Oui oui, je vois bien votre tête derrière votre écran, je sais, je vous épate. L’élan a une gueule tout droit sortie d’un dessin animé, on l’imagine un peu lent, un peu teubé, un peu du genre à rentrer dans les arbres et à tomber dans les rivières. Dans Élan, y a LENT déjà, et on l’appelle aussi Orignal, et chez moi, ça m’évoque Baftieng qui voudrait dire « original ».
Bref, c’est pas la créature la plus majestueuse ou menaçante du royaume animal – et pourtant. Pas du genre à faire chier les humains pour un rien, l’Élan n’hésitera cependant pas à attaquer s’il se sent menacé. Et d’un coup tu regardes ses bois autrement, parce qu’un Élan ça charge quand c’est en colère (je la fais la blague sur l’Élan qui prend de l’élan ou quoi ?).
Donc une bête comme ça qui te fonce dessus à toute vitesse pour te faire comprendre que t’as dépassé les bornes des limites, c’est pas du tout bon signe. Et c’est encore pire s’il fait ça dans le but de protéger ses petits. Vous le saurez pour votre prochaine excursion au Canada, pas de « oh qu’il est trop pitimignontrognon le bébé élan, viens on va lui donner des cacahuètes et lui faire des bisous ». Ou alors si, mais arrangez-vous pour survivre à l’attaque de la famille, histoire de venir témoigner – ça donnera plus de poids à mon article.
Le Casoar
« PLAIT-IL ? »(photo © flickr martin)
Ce gros zozio tout droit sorti de l’ère des dinosaures (je suis sûre qu’il rachète Denver dans la catégorie « dernier dinosaure » d’ailleurs) est un peu l’alter-ego drag-queen de l’autruche. J’en profite pour placer l’info capitale tout de suite : on le trouve notamment en AUSTRALIE (j’en ai pas fini avec ce pays j’vous préviens).
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Il existe trois espèces de Casoars, dont l’une qui porte le doux nom de Casoar unicaronculé – ça annonce la couleur hein (ok, c’était facile). Et comme ses ailes sont réduites à l’état de moignon, il compense comme un porc avec des pattes énormes armées de griffes acérées. Et c’est là qu’on rentre dans la catégorie hardcore. La technique de combat du Casoar est aussi simple qu’elle est horrible : il se jette toutes griffes en avant vers son adversaire dans le but de lui déchirer le bide. Et pas la peine d’essayer de le semer en courant, le Casoar n’a peur de rien et fonce tête baissée à travers la jungle, son « casque » lui permettant d’abattre tous les obstacles qui se dressent devant lui. Pan, dans tes dents, comme dirait l’autre. Si tu tiens à tes intestins, reste loin du Casoar.
L’ornithorynque
« KIKOO ! »
Le mystère absolu de la nature. Mais que s’est-il passé ? Un castor a-t-il molesté un canard avant de rentrer se taper une loutre ? Dame Nature aurait-elle trop picolé ? Parce qu’en plus, c’est peut-être un mammifère, mais ça l’empêche pas de pondre des œufs. On appelle ça un monotrème (encore un mot à placer à la pause café). En tout cas, ça vous fait peut-être bien marrer cette histoire d’hybride à tête de con, mais je vais vous calmer tout de suite.
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Parce que l’ornithorynque (encore un mot bien chiant à écrire tiens) est l’un des rares mammifères venimeux peuplant cette étrange planète. Et bim, c’est qui le fils de volaille maintenant hein ?! Et tenez, info capitale : c’est un des emblèmes de l’AUSTRALIE (je sais pas ce que je vais devoir faire pour vous convaincre après ça). Bref, le truc à retenir sur l’ornithorynque, c’est que les mâles possèdent des aiguillons sur les pattes postérieures, capables de vous envoyer du venin-qui-fait-super-mal dans la gueule.
Si un ornithorynque vous tourne le dos et que vous êtes assez près pour comprendre que c’est un mâle, c’est le moment de partir en hurlant.
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Les Commentaires
<3Ps: la casoar c'est mon animal préféré je l'aime d'amour très très fort. <3
Du coup je suis triste quand on dit qu'il est moche...