Accidents de tournage, cadavres, animaux maltraités suicides, morts mystérieuses… le monde du cinéma a son lot d’anecdotes sordides qui, parfois, contribuent carrément à la « légende » se construisant autour d’un film. Une des plus célèbres est sans doute celle entourant The Crow, film fantastique de 1994.
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, l’utilisateur Parasaurolophus a compilé plusieurs dizaines d’anecdotes pas très lolilol concernant des films divers, du blockbuster récent (The Hobbit) à un obscur film de série B (Shark !). Installez-vous confortablement et engrangez tout ça, ce sera cool de ressortir ces infos à votre prochain repas de famille ! (Ou pas.)
La liste SensCritique des anecdotes sordides du cinéma
Les Commentaires
James O'Barr l'a écrit et dessiné pour exorciser la mort de sa petite amie, renversée par un chauffard alors qu'elle venait le récupérer, donc plus ou moins à cause de lui. Il a cherché à se venger du conducteur avant d'apprendre que le type était mort, et a créé The Crow pour se passer les nerfs.
Le comics, où la vengeance devient possible grâce au surnaturel, est resté confidentiel, mais deux amis de l'auteur vont plancher sur une adaptation au cinéma : Alex Proyas, le réalisateur, et Brandon Lee, l'acteur principal... Celui qui est mort pendant le tournage, donc.
Se laissant convaincre par ses deux potes, James O'Barr, à la base réticent, va donner son accord pour ce qui deviendra un film culte.
Pendant la scène où son personnage, le héros, se fait tirer dans la poitrine sans en mourir puisqu'il est protégé par des forces mystiques, Brandon Lee tombe et ne se relève pas. Lee est connu pour avoir un sens de l'humour douteux et l'équipe croit d'abord à une blague. Malgré ça, il mourra dans la nuit.
(l'acteur jouant le méchant du film était d'ailleurs un grand pote de Lee et il ne s'est jamais vraiment remis d'avoir causé la mort de son ami, sa carrière est restée en pause assez longtemps après ça).
Et O'Barr, lui... a encore "causé" la mort d'un de ses proches.
Donc oui, l'histoire du film est triste, mais tout sauf "sordide". La dénomination de l'article m'énerve assez, en fait, sans parler du fait qu'il soit assez incomplet.