Halloween, ça commence à faire un petit bout de temps qu’on le fête en France. Alors forcément, ça donne lieu à une citerne (au moins) d’anecdotes ! Je suis allée chercher les meilleurs souvenirs de la rédac pour les partager avec toi. Et qu’on préfère les bonbons, les potes ou se déguiser, chacun a des petites histoires à raconter !
Anecdotes d’Halloween : les bonbecs avant tout (faut pas déconner)
Ellen, notre graphiste, partage avec nous sa stratégie finement établie pour récolter de la friandise en masse :
« À la maison, ma sœur et moi on n’avait quasiment jamais de bonbons et on ne faisait pas le porte-à-porte pour aller en demander (mais on était très heureuses, hein). Une fois, on était à la maison de campagne pour Halloween, donc on a décidé de se déguiser et de sortir par le fond du jardin en cachette pour revenir sonner à la porte et demander des bonbons à nos propres parents. Ils nous ont reconnues. Mais on a eu des bonbons ! »
Perso, ce que je préférais dans la tournée des bonbons, c’est quand on sonnait à la porte de notre maîtresse d’école et qu’elle faisait comme si elle ne nous reconnaissait pas, et là elle nous vidait une bassine de bonbecs parce qu’en vrai on était ses préférées et c’était le seul moment de l’année où elle se permettait de nous le montrer vraiment. Meilleure maîtresse !
Lucie K, elle, a tenté le Front de libération des bonbons schtroumpfs !
« La soirée d’Halloween d’il y a deux ans suivait la fin d’un stage qui avait été si horrible que j’étais bien déterminée à festoyer et rigoler comme il se devait. J’étais déguisée en Schtroumpfette (oui ça ne fait pas très peur, ne me jugez pas), et j’ai passé la soirée à embêter tous les gens qui mangeaient des bonbons Schtroumpf. Je leur arrachais les bonbons des mains en hurlant qu’il s’agissait de mes amis et que j’allais leur rendre leur liberté. C’était bien. »
Halloween et ses jeux de vilains (enfin nous ça va)
J’ai l’impression qu’à la rédac, on est plutôt des enfants sages parce que jeter des œufs sur les maisons ou remplir les boîtes aux lettres de ketchup (ce qui ne m’est jamais arrivé, souviens-toi je suis la gentille élève) ça n’a pas l’air d’être le truc de la maison !
En revanche, Lucie nous avoue :
« Ce que j’adorais pendant Halloween, c’est qu’on avait la possibilité de voir un petit bout d’intérieur de chez les gens. Quand j’étais petite, je vivais dans un lotissement dans lequel habitaient plein d’enfants de ma classe, du coup j’aimais trop sonner à leur porte et voir leur entrée. C’est mon côté fouine. »
Les parents de Margaux étaient plutôt contre Halloween alors :
« Ils fermaient le portail à clé pour être sûr que personne ne vienne frapper et éviter de devoir expliquer à tout le monde qu’ils n’avaient pas de bonbons. Moi j’avais un peu le seum parce que j’aimais autant les déguisements que les bonbons mais mes frères aimaient bien se mettre à la fenêtre et compter les gens qui essayaient d’ouvrir le portail. »
Sacrés fréros.
Être ensemble pour Halloween (« je te parle de mes reuss »)
Pour Fannyfique, c’était surtout l’occasion de retrouver ses potes :
« Je pense aux soirées films d’horreur avec mon groupe de copines. C’est devenu une véritable tradition. On a commencé en 5ème avec The Ring, je n’ai pas dormi pendant 2 mois. On pensait que la petite fille allait sortir de nos télés et venir nous bouffer. Et pourtant tous les samedis on se refaisait une soirée ciné d’horreur qui nous traumatisait encore plus. »
Quand Amy était plus petite, sa sœur aînée et elle étaient censées se rendre un jour à une petite fête avec leurs parents et d’autres enfants mais ça n’a plus eu lieu.
« Alors comme on était super tristes, ma sœur a pris un bout de carton, a réussi à faire des masques avec, on a mis nos plus beaux costumes, on s’est maquillées, on a découpé des guirlandes en papier dont on avait trouvé le tuto dans Les P’tites Sorcières, on a fait des courses sur nos balais de ouf, et on s’est amusées toutes les deux toute l’après midi à la maison. »
Laïla, notre développeuse, a passé du temps aux États-Unis où elle a pu vivre pleinement Halloween à l’américaine :
« Quand j’étais aux États-Unis, pendant les soirées que j’avais faites, absolument tout le monde avait joué le jeu avec des costumes hyper-créatifs (j’ai un pote qui s’était fait un maquillage zombie vraiment dégueulasse avec du chewing-gum et du faux sang). C’était pendant l’ouragan Sandy donc on n’avait pas d’électricité dans notre baraque et on se racontait des histoires qui font flipper…
Tout le monde se met dans l’ambiance, des boutiques aux maisons décorées, même les animaux sont déguisés ! C’était un peu comme Noël en France quoi, une ambiance particulière ! »
Halloween et nos déguisements bégés
Halloween c’est aussi beaucoup de souvenirs de maquillages et déguisements plus ou moins foireux issus de la meilleure source des systèmes D : l’imagination !
Margaux raconte que :
« Quand même une fois on a été à une fête pour Halloween et mon père était déguisé en brigand avec une dent noire pour faire comme s’il lui en manquait, et un ami de la famille a cru qu’il avait vraiment une dent en moins. Il était hyper désolé pour lui et disait « oh pèredeMargaux je suis désolé je ne savais pas…. pour ta dent… ». »
Juliette, elle, adorait Halloween parce qu’elle voulait redoubler d’originalité dans son costume !
« Toutes mes copines étaient déguisées en sorcières. Genre toutes. Du coup, chaque année, je prenais quelque chose de « simple » en termes de déguisement d’Halloween, mais j’étais toujours la plus fofolle ca : je n’étais pas en sorcière. Juste un déguisement de vampire ça défrayait la chronique à l’école Marcelin Berthelot »
Moi, au contraire, j’étais toujours déguisée en sorcière avec un chapeau avec cheveux intégrés, un faux nez en plastique et des faux ongles noirs longs en plastique mou à accrocher aux phalanges, que je pommais dès que je voulais me moucher. #cetteclasse.
Amy a eu droit à des costumes homemade :
« Chaque Halloween de mon enfance, ma mère nous confectionnait des costumes : mariés de l’an 2000 (c’était le turfu l’an 2000), squelettes, zombie en papier toilette… C’était trop bien. »
Pour le côté fait maison, le sac poubelle reste le numéro uno, Louise et Anouk s’en sont servies dans un déguisement de boudin noir pour l’une et de sorcière pour l’autre !
Et enfin il arrive que certains costumes soient si réalistes qu’ils sèment la terreur ! Comme celui de Lola :
« Il y a quelques années, mon copain de l’époque et moi étions déguisés en couple de working boy/girl complètement ensanglanté. Vers 4h, on se dit qu’on va rentrer et vient ce merveilleux moment où il faut trouver un taxi ! J’en vois un passer et je hurle à mon ex de courir avec moi après lui, le mec a accéléré en pensant qu’on était en train de se battre et que je tentais de lui échapper.
Il s’arrête au feu suivant, je lui demande si je peux monter et j’ai vu ses yeux paniqués. J’ai dû lui expliquer que TOUT allait bien… On l’a traumatisé ! »
Et toi, que tu fêtes Halloween depuis tes 5 ans ou que tu aies commencé fraîchement l’année dernière, quels sont tes meilleurs souvenirs ? Viens nous en parler sur le forum !
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Les Commentaires
Quand j'étais petite on le faisait souvent chez mes grands parents avec tous mes cousins/cousines. 7 garnements à habiller, à maquiller. On faisait le tour du village et on récoltait des tonnes de bonbons. Après mes grands parents avaient la lourde tâche de répartir les bonbons en part égale.
Mon cousin en cachait toujours parce qu'il ne voulait pas partager.
Un peu plus tard, je l'ai fais uniquement avec mon frère, chez mes parents, pire Halloween, tout le monde reconnaissait mon frère et moi pas (alors que j'avais juste du vert sur le visage...)