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Société

Andrew Tate, accusé de viol, se sent incompris et veut « rendre le monde meilleur »

S’il fallait classer les défenses des agresseurs par ordre d’indécence, il aurait une place de choix. Andrew Tate, influenceur misogyne auto-proclamé, est accusé d’agression sexuelle et physique par une nouvelle femme, qui rejoint trois autres victimes présumées, résolues à entamer une procédure civile. Ce qui ne l’empêche pas de se positionner en figure du « bien » pour le monde, sans gêne aucune.

La liste s’allonge. Une quatrième femme accuse Andrew Tate, influenceur masculiniste et ancien champion de Kick-boxing, de l’avoir violée lors d’une soirée en 2014, alors qu’elle était à l’université. En avril dernier, trois autres femmes avaient déjà accusé l’homme d’affaires d’agressions physiques et sexuelles et de contrôle coercitif. Elles avaient alors fait savoir qu’elles comptaient entamer une procédure civile pour ces faits remontant à 2013-2016.

L’accusé nie en bloc

Comme le rapporte le Guardian, le cabinet McCue Jury & Partners argue que le procès serait une façon d’obtenir « justice, responsabilité, et compensation pour les victimes de Tate » tout en encourageant « une enquête criminelle sur le sol britannique dans l’espoir que Tate soit poursuivi et condamné au Royaume-Uni, en plus des faits pour lesquels il est inculpé en Roumanie ». Une campagne de crowdfunding visant à payer les frais légaux de toute action en justice à l’encontre de Tate a déjà récolté près de 15 000 pounds.

En Roumanie, Andrew Tate est assigné à résidence depuis avril dernier, visé par des accusations de viol, trafic humain et crime organisé avec son frère et deux citoyennes roumaines. Tous nient en bloc. Interviewé la semaine dernière par la BBC, Tate a par ailleurs réfuté les allégations de viol et d’agression sexuelle portées contre lui et a affirmé que ses opinions concernant les femmes ne sont en rien préjudiciables.

« Une force pour le bien dans le monde »

Rappelons pourtant que l’influenceur s’est rendu célèbre sur les réseaux en érigeant des comportements dénigrants à l’égard des femmes en levier ultime pour asseoir une virilité violente, et atteindre un pseudo-succès social.

Mais, il souffre visiblement d’amnésie : « Je suis véritablement une force pour le bien dans le monde. Vous ne le comprenez peut-être pas encore, mais vous finirez par le comprendre. Et je crois sincèrement que j’agis selon les instructions de Dieu pour faire de bonnes choses, et je veux rendre le monde meilleur ». La fatigue est immense.


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

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