Sans trop de surprises, cet article va spoiler And Just Like That… épisodes 1 et 2.
Onze ans après la sortie du second opus de Sex and the City (alias le film le plus gênant et problématique de l’histoire), la série And Just Like That… remet sur le devant de la scène Carrie, Miranda et Charlotte, les trois amies new-yorkaises, dans une suite que le monde entier attendait comme le Messie.
Quelques fortes qualités mais aussi quelques déceptions : cette nouvelle série démarre en demi-teinte, avant de frapper fort à la fin de son premier épisode.
And Just Like That… : le twist choc du premier épisode
Tout commence par une réunion au sommet entre Carrie, Miranda et Charlotte (vous noterez l’absence de Samantha), préambule aux questions qui seront abordées dans la série : la place des femmes quinquagénaires dans la société, l’acceptation ou non de la prise d’âge, la perplexité face au wokisme.
Une introduction qui prouve la volonté des scénaristes du programme — parmi lesquels Michael Patrick King — à ne surtout pas rater le wagon de leur époque.
Après avoir brièvement débriefé sur le monde qui les entoure, les héroïnes vaquent à leur occupation. L’une prend un cours de droit, l’autre se rend à un podcast et la dernière prépare le récital de piano de sa fille.
C’est pendant ce récital justement, au moment où les héroïnes s’émerveillent des talents de l’ainée de Charlotte, que Big, l’époux de Carrie — qui après avoir été taxé de gros connard pendant des années se rachète une bonne conduite pendant en jouant les maris parfaits — monte sur son vélo d’appartement et pédale comme un fou furieux, sous l’égide d’Allegra, la coach fitness d’un programme en ligne.
Se succèdent ainsi des plans de Lily en train de jouer divinement du piano pendant que s’extasient devant elle les copines de sa mère, et des plans de Big en train de transpirer sur son engin.
L’homme finit par se lever du vélo (de la marque Peloton, qui s’est d’ailleurs écroulée en bourse après cette scène) en se tenant le bras gauche, et se dirige vers la douche, où il essaie de se rafraîchir. Là, dans la salle de bain en marbre, il s’écroule.
C’est Carrie qui le retrouve et le prend dans ses bras. Elle comprend qu’il est mort d’une crise cardiaque.
Il n’aura donc pas fallu plus d’un épisode aux scénaristes de And Just Like That… pour anéantir le mariage de Carrie et Big, un couple qui paraissait enfin bien solide sur ses appuis après s’être révélé ultra-toxique pendant des années.
Carrie prononce alors la phrase « And just like that, Big died », qui vient donner tout son sens au titre de la série, dont la signification était jusqu’alors un peu nébuleuse.
Les réactions des fans au décès de Big
Pour l’heure, seuls deux épisodes de And Just Like That… sont disponibles sur la plateforme Salto, le second étant en majeur partie destiné aux obsèques de Big et à la gestion de Carrie de la perte de son mari.
Ainsi, ces nouveaux épisodes marquent un vrai tournant dans l’histoire du programme, et n’hésitent pas à verser dans le drame — un pari à la fois courageux et intéressant pour une série historiquement légère, qui a fait son beurre du franc-parler de ses héroïnes, surtout en matière de sexe.
Le décès de Big a du coup secoué fortement la Toile, qui ne s’attendait pas à une telle tragédie dès les premiers épisodes :
« DANS LE PREMIER ÉPISODE, PUTAIN ? LE PUTAIN DE PREMIER ÉPISODE ? »
« Ma tête après les deux premiers épisodes »
Confession finale ? Même si le décès de Big est évidemment une tragédie pour l’héroïne, de notre côté on ne peut pas dire qu’on soit franchement mécontente à l’idée de ne plus le voir sur nos écrans, lui qui a pourri la vie de sa meuf pendant tant d’années, en la menant par le bout du nez !
Voir And Just Like That sur Salto
À lire aussi : Ce compte Insta identifie déjà tous les looks du reboot de Sex and the City
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
Il n'y a pas encore de commentaire sur cet article.