Publié le 3 octobre 2019
Il y a 6 ans, je tombais amoureuse de mon meilleur ami, et nous décidions d’essayer de transformer notre relation amicale en plan cul, puis en couple.
Ça a été une période un peu chaotique de ma vie, où j’ai été perdue entre mon amour inconditionnel et mon attirance physique soudaine pour lui, et tout ce que cette histoire a chamboulé dans notre vie quotidienne et notre groupe d’amis.
Aujourd’hui je sors grandie de cette expérience de vie, et j’ai voulu donner la parole aux lectrices pour qu’elles racontent leur propre histoire !
L’amitié, un long fleuve peu tranquille
*Les prénoms ont été modifiés
Comme à chaque fois que je fais une compilation de témoignages, vous avez été nombreuses à répondre à l’appel et à me dévoiler en toute confiance vos histoires personnelles. Merci pour ça !
Oui, je le répète à chaque fois, mais ne pas le faire me serait impossible. C’est pour moi un grand bonheur de recevoir vos textes, et j’essaye d’en prendre grand soin !
Parmi les dizaines d’histoires que j’ai reçues, j’ai choisi de retranscrire celles d’Alexandra* 20 ans, Maïa* 18 ans, et Clothilde* 22 ans.
Leur vécu est assez différent, et si toi qui lis ces lignes tu es actuellement en plein love de ton ou ta meilleure amie… Peut-être que ça t’éclairera !
Au moment où elle m’écrit, Alexandra est en couple avec son meilleur ami depuis un peu plus d’un an, mais avant d’en arriver là, elle a vécu beaucoup de questionnements et de péripéties dans son amitié avec lui.
Elle raconte leur rencontre et le début de leur relation :
« J’ai rencontré mon meilleur ami au début de l’année de première (au lycée), donc ça fait 4 ans que l’on se connaît. De mon côté, après seulement 1 mois de cours ensemble, je le considérais comme mon meilleur ami.
Comment était notre amitié ? Je dirais que c’était sans cesse des blagues/jeux entre nous, ce que j’appelle des claques verbales bienveillantes.
On est tous les deux très tactiles donc c’était parfois un peu des guilis, des « je te pousse sur le côté », des jeux de mains… c’était des taquineries en permanence.
En première, on avait le même groupe d’amis qui nous taquinait, nous qualifiant tantôt de frère et sœur tantôt de vieux couple.
On ripostait en disant qu’on ne se supporterait pas si c’était le cas, ce que l’on pensait sincèrement je crois. »
Pour Maïa, l’histoire commence par la fin, puisqu’avant de construire une forte et longue relation d’amitié avec son meilleur ami, elle a commencé par lui avouer ses sentiments à son égard :
« Cette histoire commence il y a 4 ans, j’avais donc 14 ans et lui 13. J’ai commencé à faire du théâtre dans un petit village voisin du mien avec des jeunes entre 14 et 12 ans parmi lesquels je ne connaissais personne.
On se voyait une fois par semaine pendant 2h, mais très rapidement on a créé des liens très forts. Peu à peu, je me suis beaucoup rapprochée d’un des garçons du groupe.
On s’amusait toujours ensemble, on rigolait sans cesse, on faisait toujours nos exercices ensemble, bref, nous étions inséparables, un duo très soudé.
Jusque là tout était parfait mais au bout d’un moment j’ai commencé à ressentir des sentiments un peu plus fort que de l’amitié…
Comme je ne suis pas du genre à garder pour moi ce que je ressens, j’en ai parlé à quatre filles du groupe qui nous connaissaient bien tous les deux.
Ces quatre très bonnes amies m’ont très fortement conseillé de lui avouer mes sentiments, car pour elles, ils étaient obligatoirement réciproques.
Le jour de notre spectacle de fin d’année, dernier jour où l’on se voyait avant la rentrée en septembre, je devais aller le rejoindre dans les coulisses et tout lui avouer. Et devinez quoi ? Je l’ai fait !
Nous avons discuté de tout et de rien mais rapidement l’atmosphère est devenu pesante. Je lui ai dit que je devais lui confier quelque chose d’important ; quand j’ai eu toute son attention je lui ai simplement dit « je t’aime ».
Avec du recul je me dis que ce n’était peut-être pas la bonne manière de lui avouer mais à cet instant, j’étais rongée par le stress, et c’est la seule phrase qui m’est venu à l’esprit.
Il a répondu un simple « non désolé ». Un « non » prononcé les larmes aux yeux, le regard réellement désolé. Alors j’ai tourné les talons et je suis sortie.
Ce jour là, je me suis d’abord sentie triste. Se prendre un râteau, le premier de ma vie qui plus est, ça fait mal, très mal. Cependant, je le connaissais et je savais qu’il ne voulait surtout pas me blesser.
Ainsi, après la tristesse et la déception est venue la fierté. La fierté d’avoir eu le courage de tout lui dire.
À la rentrée en septembre, au moment de le revoir après 3 mois sans cours de théâtre, j’étais très stressée, mais nous avons fait dès le début comme si il ne s’était rien passé.
Nous avons continué nos cours de théâtre et nous sommes même rapprochés. »
Entre amour et amitié, le jour où les lignes se brouillent
Clothilde connaît sa meilleure amie depuis 5 ans, et elles ont une relation d’amitié très forte et très fusionnelle. C’est la personne dont elle est le plus proche, à laquelle elle se confie, et avec laquelle elle est très tactile.
Elles se sont rencontrées pendant leurs études supérieures, et leur amitié s’est créée de la manière la plus naturelle qui soit. Ce qui a achevé de souder leur lien est l’année à l’étranger qu’elles ont passé ensemble en colocation.
C’est après 1 an d’amitié que Clothilde a commencé à se poser des questions sur ses sentiments :
« Un jour, au cours d’une sortie à plusieurs, mon amie a confié qu’elle serait sûrement plus à l’aise dans une relation avec une femme plutôt qu’un homme.
Au départ, sa remarque m’a fait avoir une réflexion sur mon orientation sexuelle — je ne m’étais jamais posé la question jusque-là.
Ensuite, j’ai commencé à percevoir mon amie d’une façon différente.
Je la regardais de manière beaucoup plus admirative ; à chaque fois que je l’apercevais, je me disais qu’elle était plutôt jolie. Je lui trouvais également de plus en plus de qualités.
Puis, je me suis mise à sourire dès que je la voyais, à penser à elle souvent, et je ressentais des envies de l’embrasser, d’être en contact physique avec elle.
Plus le temps avançait, plus une multitude d’émotions fortes naissaient en moi.
Je l’ai vécu tout à fait normalement dans un premier temps parce que je ne réalisais pas vraiment que j’étais amoureuse d’elle…
Mais tout s’est compliqué quand j’ai commencé à être jalouse de ses relations « amoureuses ».
Je commençais à me dire que j’aimerais bien être à la place de ses conquêtes.
Souvent, et même encore aujourd’hui, j’avais l’impression qu’elle me donnait des signes que mes sentiments étaient réciproques, mais je déchantais lorsqu’elle répétait aux autres qu’on était amies.
Je me rendais compte que plus le temps passait, plus je me sentais triste de cette situation. Je n’allais pas tenir longtemps comme ça, il fallait que je fasse quelque chose pour arrêter ça.
J’ai pensé plusieurs fois que pour mon bien, il était nécessaire que je m’éloigne d’elle voire que je coupe définitivement les ponts, mais je n’en ai jamais eu le courage.
J’avais autant besoin d’elle qu’envie de m’en détacher. »
Pour Alexandra, dès qu’elle a commencé à avoir des doutes sur ce qu’elle ressentait pour son ami, ça a été le début des incertitudes.
Un coup elle était sûre de l’aimer, le lendemain persuadée qu’elle ne ressentait qu’une amitié forte pour lui :
« La première fois que j’ai eu des doutes sur ce que je ressentais c’était vers mars-avril (en première).
Il faut savoir que pendant cette année j’ai eu plusieurs crush dans notre classe et mon meilleur ami était bien évidemment au courant.
Au départ, j’étais un peu perdue, et j’en ai parlé à mes autres meilleures potes.
Il y a eu plein de moments de doutes mais aussi des périodes ou je croyais être sûre de finalement ne rien ressentir de plus qu’une très grande amitié. Ce yo-yo ne s’est jamais arrêté.
Au moment de mes premiers doutes, on allait environ une fois par semaine à la piscine. À la fin de notre session nage, on finissait par jouer dans le petit bassin.
Cette fois-là, il m’a prise plusieurs fois dans ses bras et lorsque je suis sortie de la piscine je me suis sentie soulagée : je pensais être persuadée de ne ressentir qu’une profonde amitié pour lui.
Et puis en terminale, j’ai eu de nouveau des moments de doute.
En fin d’année, je savais que je ne resterai pas dans ma ville pour mes études, donc je ne voulais entamer de relation amoureuse avec personne.
Pendant le premier semestre loin de mon meilleur ami, j’ai eu la sensation qu’on s’était rapprochés. On se parlait sur Skype, et finalement c’est là que j’ai vraiment appris à le connaître.
Comme si la barrière de l’écran nous poussait à avoir des discussions plus profondes, plus « sérieuses ». »
Entre amour et amitié : continuer à construire une relation dans l’incertitude
Continuer à construire une relation d’amitié avec le garçon auquel elle a avoué ses sentiments, en espérant que son amour pour lui s’efface… c’est la décision qu’a prise Maïa.
Et malgré le fait que ses sentiments ne soient pas réciproques, elle n’a jamais regretté d’avoir été sincère avec lui :
« Quand il est arrivé (un an après moi) au lycée, tout le monde nous demandait sans cesse si nous étions ensemble tellement nous étions proches.
J’ai même fait un pari avec ma meilleure amie qui pensait que dans 10 ans nous serions mariés.
Jamais au lycée quelqu’un ne nous a vus l’un sans l’autre, nous étions les meilleurs amis du monde.
Seulement, alors que j’étais en première j’ai appris que je devais partir 3 mois plus tard à 22 000 kilomètres de chez lui…
Je ne voulais pas le perdre mais je n’avais pas d’autre choix que de partir et de suivre mes parents. C’est ce que j’ai fait.
Je l’ai laissé et comme je n’avais jamais réellement cessé de l’aimer, je me suis dis qu’il était temps d’oublier mes sentiments pour lui et de le considérer comme un ami. Je pensais que le distance m’aiderait.
Dans un premier temps, cela a fonctionné. On ne se parlait quasiment plus et je pensais ne plus l’aimer.
Mais en décembre dernier, je suis rentrée en France après un an sans le voir… j’ai eu un énorme choc rien qu’en le voyant.
Toute notre histoire m’est revenue en pleine face et j’ai su que je l’aimais encore. Les quelques fois où nous nous sommes vus, c’était comme si nous ne nous étions jamais quittés.
Malheureusement, après ce mois en France j’ai dû retourner chez moi. Laissant encore une fois une part de moi-même dans les bras de ce garçon.
Cela fait 8 mois que je ne l’ai pas revu. J’essaie plus que jamais de tourner la page, mais c’est très dur d’effacer un amour qui dure depuis maintenant 4 ans, même si celui-ci m’a fait beaucoup souffrir.
Parce que oui, il n’est pas simple d’aimer un garçon duquel on est aussi proche.
Quand je le reverrai en décembre j’espère sincèrement que mon cœur n’en fera pas qu’à sa tête, que je pourrai enfin le voir comme mon meilleur ami, et pas comme mon meilleur ami pour qui j’ai des sentiments !
Je ne regrette pas du tout de lui avoir avoué mon amour à l’époque, parce que maintenant je suis convaincue que je ne suis et ne serai jamais rien de plus qu’une amie pour lui. »
À l’inverse de Maïa, Clothilde a pris la décision de ne rien avouer de son amour à sa meilleure amie, de peur de mettre en danger leur relation fusionnelle :
« J’ai pensé à lui avouer ce que je ressentais pour elle pour me soulager du poids que je gardais en moi depuis longtemps, et en me disant que peut-être elle aussi ressentait la même chose et n’osait pas non plus me le dire.
Mais j’ai décidé de ne pas le faire, ayant trop peur de perdre, malgré tout, une belle amitié, et que ça change tout entre nous, que ce soit réciproque ou non.
J’imaginais également que dans l’hypothèse où on se mettrait en couple pour constater que ça ne fonctionne pas, on ne retrouverait peut-être pas notre amitié.
J’ai quand même avoué mes sentiments pour elle à deux amies pour libérer la pression. Sur le moment j’ai été soulagée de l’avoir enfin dit à quelqu’un, mais ça a rendu la situation encore plus réelle…
Alors pendant un temps je me suis sentie encore plus triste. »
Amoureuse de ma ou mon meilleur ami : dois-je le dire ou non ?
Maïa a choisi de le dire dès le début, et Alexandra a fini par trouver le courage, plus de deux ans plus tard, d’avouer ses sentiments à celui avec qui elle est désormais heureuse en couple à distance.
Alexandra raconte le jour où elle s’est finalement avoué son amour pour lui, et lui a communiqué :
« J’ai organisé un nouvel an chez moi avec quelques amis dont mon meilleur ami.
Plusieurs personnes sont restées dormir et on s’est retrouvés lui et moi dans les bras l’un de l’autre à parler de 4h à 6h30 du matin.
On n’avait jamais « dormi » ensemble, même juste dans la même pièce, on n’avait jamais fait de câlins de plus de 5 min avant.
On a beaucoup parlé (de notre relation à notre corps, des passages difficiles dans nos vie respectives).
Et puis… Il m’a demandé ce que je pensais des sex friends, puis il m’a demandé si je serais d’accord pour qu’on fasse notre première fois là maintenant ensemble.
J’ai répondu non, j’étais exténuée et même si j’en avais envie j’avais tellement peur que ça change notre relation à jamais.
Le lendemain, j’ai pensé à ça TOUTE la journée, ça m’a tellement obnubilée que j’en avais presque marre d’y penser.
Je lui ai exprimé toutes mes peurs et aussi pourquoi j’avais envie de le faire avec lui, et on a « programmé » un jour.
En sortant de cet incroyable moment de partage avec lui, je me sentais d’une légèreté incroyable : on avait vécu un moment intime, mais pour autant je ne ressentais rien de plus pour lui…
Et puis quelques semaines plus tard, toutes les questions et tous les doutes sont revenus d’un coup brutalement… et ça a traîné encore pendant 2 ans.
Un soir, je parlais par SMS avec lui, et il a senti que ça n’allait pas. Il m’a donc appelée, et j’ai tout lâché d’un coup : mes doutes, mes peurs, mes questions.
On a décidé qu’on en reparlerait lorsque l’on se verrait deux semaines plus tard.
Le jour J, j’étais finalement sûre de l’aimer et de vouloir débuter une relation de couple même à distance, alors on a décidé de tenter le coup. »
Aujourd’hui, Clothilde est quant à elle toujours très amie avec la fille qu’elle aime, et elle n’a toujours pas dans l’idée de changer ça :
« Actuellement je suis toujours très proche de ma meilleure amie, c’est celle avec qui je m’entends le mieux et à qui je parle le plus, et le plus régulièrement.
Et elle n’est toujours pas du tout au courant de mes sentiments.
Je n’ai personne dans ma vie actuellement et pour être honnête, il est vrai que je me suis déjà demandé si le fait de l’aimer m’empêchait d’être ouverte et d’avoir une relation amoureuse avec quelqu’un…
Mais après réflexion, je ne pense pas que ce soit le cas. J’ai eu plusieurs dates et je me sentais vraiment emballée par la personne mais ça n’a pas abouti.
Pour ce qui est du questionnement de lui dire ou pas, disons que ce n’est pas dans mes projets, mais oui, je pense quelques fois à tout lui avouer.
Pour être fixée, et parce que je me dis parfois qu’on irait bien ensemble.
Mais ça sort de mon esprit aussi vite que c’est rentré. »
Pendant une grande partie de ma vie, il m’a été difficile de faire la distinction entre « l’amour amical » que je ressentais pour mes amis garçons, et l’amour romantique et sexuel que je pouvais ressentir pour d’autres garçons.
Parfois la paroi est très fine, et c’est aussi ce qui ressort du témoignage d’Alexandra, Clothilde et Maïa, et de tous ceux que vous m’avez envoyé.
Finalement, vaut-il mieux dire à son ou sa meilleure amie qu’on l’aime ou pas ? Difficile de répondre à cette question tant il y a de cas particuliers…
L’important dans tout ça n’est-il pas d’être honnête avec soi-même et de s’écouter ? Donne moi ton avis en commentaires !
À lire aussi : J’ai couché avec un ami… est-ce la fin d’une amitié ? Le début d’un couple ?
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Les Commentaires
J'ai toujours prôné haut et fort que l'amitié fille/garçon était possible sans ambiguïté et j'en suis toujours persuadée. Ayant tendance à "voir" mes amis masculins comme des copines Mais voilà à prôner cette "doctrine" je ne m'étais jamais poser la question sur l'amitié fille/fille...
Pour commencer je suis fiancée avec mon chéri depuis 15 mois.
Il y a un petit un peu moins de 1 an une nouvelle collègue est arrivée. Au début très discrète et solitaire. Je me suis rendue compte qu'elle habitait juste à côté de chez moi du coup très vite je lui ai proposé de faire du covoiturage. Au début on ne se parlait quasiment pas dans la voiture puis petit à petit elle s'est ouverte, m'a parlé de sa vie de son ex copine. Au final on s'est très vite rapprochée. On a chacune vécu des moments difficiles et chacune était présente pour l'autre. On est devenue limite fusionnelle. On se voyait tous les jours au boulot, on rentrait on passait la soirée à s'envoyer des messages. Quasiment tous les weekends on sortait. J'ai commencé à me poser des questions sur ce que je ressentais pour elle : j'étais jalouse, si elle ne répondait pas aux messages je me demandais avec qui elle était... Puis un soir nous sommes sorties toutes les deux et l'alcool aidant on s'est vraiment confiée l'une à l'autre. C'est la que j'ai compris qu'elle ressentait une certaine attirance pour moi comme elle savait que je ressentais ça pour elle aussi. Elle a voulu un moment qu'on arrête de se voir par respect pour mon copain. Mais je ne voulais pas je ne faisais rien de mal avec elle. Nous n'avons jamais franchir la limite. Je ne savais même pas si j'en avais vraiment envie. C'est juste que avec elle je me sentais tellement libre d'être moi-même, heureuse, jamais jugée. Elle me comprenait je la comprenais sans qu'on ait besoin de parler.
Puis elle a du déménager et partir vivre à 900 km (en soit pas le bout du monde certes) mais je l'ai très mal vécu. J'ai beaucoup pleuré, j'ai pris ça pour un abandon. Je lui ai fait promettre de ne pas m'oublier.
Ca fait 3 mois qu'elle a déménagé. On s'envoie des messages tous les jours (même si beaucoup moins qu'avant quand même) mais nous n'avons plus les mêmes discussions. Et elle me manque indéniablement. Je ressens comme un vide. Ce qui me fais encore plus douter. J'aime mon chéri c'est une certitude. Mais j'ai aussi besoin d'elle...