Il y a quelques temps déjà, je vous parlais de ma surprenante histoire d’amour… qui continue aujourd’hui !
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Après être rentrée en France alors que lui restait en Angleterre pour encore quelques années, nous sommes restés ensemble. Cela fait bientôt deux ans !
La relation longue distance et ses incertitudes
Nous arrivons à nous voir au moins une fois par mois ; mes études me laissant relativement libre dans l’organisation de mon emploi du temps, j’arrive pour l’instant à aller le voir assez régulièrement et j’en suis très heureuse.
Bon, je ne vous dis pas que c’est tout rose tous les jours : on est dans une « relation longue distance », une « relation Ryanair » comme on les appelle parfois. Cela implique une confiance mutuelle bien sûr, mais aussi d’accepter de vivre dans un carpe diem continuel.
Ne sachant où il sera à la fin de ses études, il est impossible pour mon copain de se projeter dans un futur, même tout proche. Et moi… mon instinct de control freak me rattrapant parfois, il est vrai que je ne peux m’empêcher de penser à la suite. En même temps, je n’ai jamais été aussi longtemps avec quelqu’un donc c’est peut-être un peu normal !
De l’importance de la communication
Une fois arrivée en
Erasmus en Hongrie, supportant mal les situations de transition, j’étais un peu morose. Je me suis alors rendue compte que je ne lui avais jamais vraiment dit ce que je voulais, moi, de peur de le faire fuir, de peur de casser ce côté « profitons de la vie » qui nous avait réunis à l’origine.
Et puis je me suis rappelée des débuts de notre relation justement, quand je lui disais les choses. Tout simplement.
Des sanglots dans la voix, je l’ai appelé et je lui ai dit que je ne savais ni quand ni comment, mais que j’avais envie de vivre avec lui un jour. M’expliquant une nouvelle fois le mal qu’il avait à se projeter, il m’a cependant dit cette phrase qui a suffi à soulager mon petit cœur en manque :
— Mais je veux rester avec toi.
Être en couple et vivre pour soi
Alors on avance, chacun de notre côté mais ensemble aussi. Parce qu’être en relation avec quelqu’un qui est dans un autre pays, cela implique aussi que tu dois vivre par et pour toi-même. Toujours imprégnée de la séparation de mes parents, je me suis rendu une nouvelle fois compte de l’importance de vivre pour soi. Avec l’autre, mais pas uniquement à travers l’autre.
Comme je suis assez fusionnelle, je pense que cette relation a évolué avec moi et qu’elle m’encourage à rester indépendante. Les premières fois que je suis retournée le voir, je me sentais un peu mal au retour. Ma nouvelle vie en France était bien, mais je me sentais vraiment chez moi dans cette petite bourgade de l’East Anglia, auprès de lui… Je me suis souvent posée la question « aurais-je dû rester ? ».
Mais au final, je pense que j’ai fait le bon choix. J’ai voulu continuer mes études et me plonger dans ce que je voulais faire ; si j’étais restée uniquement pour lui, je n’aurais pas été épanouie. Si un jour je décide de le rejoindre, où qu’il sera, il faudra que j’ai aussi un projet personnel derrière au risque de me refermer totalement sur lui, ce qui ne sera bon ni pour lui, ni pour moi, ni pour nous.
Et ensuite ?
Aujourd’hui je poursuis mes études à Budapest, et j’ai un amoureux au top qui poursuit les siennes en Angleterre (et qui vient me voir bientôôôt !). Nous sommes heureux, nous profitons au mieux de nos petits moments à deux et nous racontons notre histoire avec plaisir car elle étonne toujours autant !
Je ne sais pas de quoi demain sera fait, tout ce que je sais c’est que mon présent me convient, alors je me laisse porter et je verrai bien quelle sera la suite de notre histoire… surprenante !
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