Où en est-on resté•es après le premier épisode de cette série L’amitié à l’âge adulte ? Ah oui : les adultes ont moins de temps, s’ils t’invitent pas au restau c’est pas parce que t’as autant d’intérêt qu’une chips oubliée sous une armoire (c’est juste qu’ils n’y pensent pas forcément), mais n’hésite pas non plus à appliquer deux principes :
- Aime-toi toi-même et sois ton/ta meilleur•e ami•e avant tout (avec ce que ça implique de bienveillance mais aussi de lucidité sur tes forces comme tes faiblesses)
- Ne perds pas de temps avec les gens qui t’apportent moins de positif que de négatif.
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Attaquons à présent les conseils plus pratico-pratiques. Et commençons par le commencement.
Mais au fait… j’en ai ou pas, des ami•es ?
C’est quoi l’amitié ? C’est assez variable en fait. Certaines personnes vont voir leurs ami•es tous les jours et les contacter en permanence, d’autres vont savourer une soirée annuelle en leur compagnie. Ça dépend des caractères mais aussi des circonstances, bien sûr.
Skyper en étant confortablement assise sur le chibre de son mec : boss de fin de l’intimité
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Comment reconnaître ses vrai•es ami•es ? La méthode Fab, c’est de se demander « Qui je peux appeler pour m’aider à cacher un corps ? » ; la mienne est un peu moins sponsorisée par un visionnage intensif de Breaking Bad, mais le fond est le même.
« Qui je peux appeler pour m’aider à cacher un corps ? »
Les ami•es, pour moi, sont les personnes vers qui tu peux aller à peu près n’importe quand, dans n’importe quel état, et qui seront là pour toi, t’écouteront, t’aideront du mieux qu’elles peuvent, même s’il n’y a rien à faire. La base, les vrai•es, les go et gars sûr•es, en résumé.
Vous en avez peut-être un•e, trois, cinq, ce sont des ami•es ou des membres de votre famille (eh oui ça compte aussi, enfin selon moi)… il est rare d’en avoir une tonne : l’amitié, la vraie, c’est pas facile à construire et ça demande pas mal d’atomes crochus !
Si ça se trouve, vous n’avez personne à appeler pour enterrer votre voisine relou une froide nuit sans lune. C’est pas forcément grave. Peut-être que les ami•es, c’est pas votre truc… ou peut-être que vous ne les avez pas encore trouvé•es ! Auquel cas ça peut vous arriver. Promis.
Comment se faire des potes dans ce monde de brutes ?
Bon alors pour se faire des potes, la base c’est de piocher dans les gens que tu côtoies.
ÇA VA WATSON J’AI PAS FINI
Que ça soit physiquement ou en ligne, tu côtoies probablement plusieurs personnes qui peuvent potentiellement devenir tes potes, grâce à…
- Des intérêts en commun (genre votre avis sur qui doit finir sur le Trône de Fer) (mon avis : personne, y aura plus de trône à la fin j’pense)
- Des caractères compatibles (avez-vous partagé un fou rire devant la vidéo du gaufrier qui fait un prout ?) (si oui c’est bien parti)
- Des valeurs en commun (ce•tte collègue qui a été le/la seul•e, avec vous, à lever les yeux au ciel quand Dominique de la compta est à nouveau parti•e en roue libre sur les immigré•es)
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Comment transformer une connaissance en pote, voire en ami•e ?
Comment transformer une connaissance en pote, voire en ami•e ? Pas de formule magique, mais quelques étapes à tenter pour voir ce que ça donne !
- Parle-leur d’autre chose : si ce sont des connaissances que tu ne côtoies que dans un cadre précis (boulot, études, cours de sport…), change de registre et évoque le dernier twist de The Walking Dead plutôt que la qualité de tes étirements ou du café au distributeur. Ça induit que vous avez plus en commun que l’activité qui vous réunit !
- Soyez patient•es. Je rappelle que les adultes ont la drôle d’idée d’avoir une vie, peu de temps libre et des trucs chiants à faire genre les courses. Ne prenez pas les premiers refus, même à la dernière minute, comme une preuve que cette personne ne voudra JAMAIS passer du temps avec vous : il faut savoir relancer et prendre son mal en patience, surtout face à des gens timides !
Et on en arrive à mon point final pour cette deuxième partie de L’amitié à l’âge adulte : l’union qui fait la force, comme vous le savez.
Réunissez vos potes, ils ont au moins une chose (vous !) en commun
À l’âge adulte, on a des potes de toujours, des potes de fac, des potes de sport, des potes de boulot, des potes de club d’échecs, des potes de soirée tricot… qui, s’ils et elles ont le bon goût d’aimer passer du temps avec vous, ne se connaissent pas forcément.
À vous d’unir vos potes pour en faire une super-bande
À vous de les unir pour en faire une super-bande, tel le fouet de cuisine qui change du beurre mou, des œufs et du chocolat en savoureux fondant. N’ayez pas peur de mettre vos potes en contact !
Comme ça mais en moins costumé. Enfin sauf si c’est votre came.
Présentez vos potes de fac à vos camarades d’escrime, invitez un•e ou deux collègues à votre brunch dominical, et ensuite surveillez-moi tout ça comme une casserole sur le feu. Glissez dans la conversation que oh, tiens, Bidule et Machin sont fans de Macklemore tous les deux, mentionnez en passant votre aprèm varappe avec Truc (en sachant très bien que ça intéresse Untel depuis un moment, eh, pas folle la guêpe)… Créez du liant, quoi !
Alors oui, c’est chiant que ce soit à vous de le faire, mais il faut bien que quelqu’un s’y colle. Et l’avantage, c’est que comme vous prenez les rênes de l’opération, vous unissez… qui vous voulez. Sans vous forcer à inclure votre cousine un peu neuneu qui s’invite tout le temps partout !
Allez, viendez ma bande !
Comment ça se passe, concrètement ? Eh bien par exemple j’ai découvert que mon pote Romain bosse à côté de chez ma copine Fanny. Sachant que je squatte chez Fanny un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires, j’ai dit à Romain de venir boire un coup au bar du coin avec nous.
Romain a été rejoint par son coloc Aurélien, puis par Quentin et son mec et son ex, et j’ai présenté à la joyeuse bande Soraya, qui m’a permis de connaître Fanny il y a quelques années. En passant on a aussi déjeuné ce week-end avec JB, que je connais mais pas les autres, vu qu’on a fait une escape room près de chez lui.
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Et paf ! Ça fait des Chocapic.
Je me retrouve avec une joyeuse bande de potes
Tout le monde n’accroche pas avec tout le monde au même niveau, mais je me retrouve avec une joyeuse bande de potes réunie dans une conversation Facebook (intitulée Nekopains car on a passé beaucoup trop de temps sur Neko Atsume), sur la piste de la Grosse Teuf, au restaurant, à ma future crémaillère…
Et attendez, il faut encore que j’ajoute à ce joli mélange Clara, Matthias, Dounia, Adrian, Victoria, Thomas… c’est qu’on va finir par l’avoir, notre immense maison en coloc comme si on vivait dans une sitcom ! Bon, ok, ou pas. Mais en tout cas on va passer de beaux moments entre belles personnes. C’est l’essentiel, non ?
Je te laisse réunir tes potes sous ton étendard et je te dis à bientôt pour un nouvel épisode de L’amitié à l’âge adulte !
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Les Commentaires
Et parfois, certaines personnes sont très peu dispos pour cause d'emploi du temps non compatibles, ou emploi du temps de ministre (et ce ne sont pas forcément les plus loin ). Bref. Entretenir les liens amicaux, des fois, c'est sportif. A coups de téléphone, de skype, de cartes postales, lettres... en attendant de se voir en vrai .