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Allô, j’existe _ – ARTICLE MADMOIZELLE
Vie quotidienne

Allô, j’existe ? Le super projet sur l’adolescence qui a besoin de toi !

Allô, j’existe ? c’est le super projet participatif de Calypso et Léa sur l’adolescence. Sexualité, complexes, harcèlement scolaire, relations avec les parents… tout autant de sujets qu’elles veulent aborder, et c’est pour cela qu’elles ont besoin de toi !

Pour écrire leur livre illustré sur l’adolescence Allô, j’existe ?, Calypso et Léa ont besoin de toi !

Si tu souhaites raconter ton expérience de cette période de ta vie, quelles que soient les thématiques que tu abordes et quel que soit ton genre, tu peux déposer ton témoignage en cliquant sur ce lien.

Si tu souhaites avoir plus d’informations sur leur projet et les sujets qu’elles vont aborder dans le livre, je te laisse lire l’article ci-dessous !

Il y a quelques jours, madmoiZelle a lancé son Discord, pour que la rédac puisse discuter avec toutes les lectrices et les lecteurs qui souhaitent s’y retrouver !

Si tu n’y es pas encore inscrite, je te conseille de suivre le lien ci-dessous.

À lire aussi : Viens discuter avec nous sur le Discord des madmoiZelles !

En me baladant dessus, mon attention a été attirée par un post de Calypso, qui faisait la pub de son super projet sur l’adolescence qu’elle monte avec son amie Léa.

Ni une ni deux je les ai contactées, et elles ont un message pour toi !

Une belle amitié à la base d’un beau projet

Calypso a 21 ans, Léa en a 20, elles sont respectivement en études de Graphic Design à Bordeaux et en alternance dans l’édition à Paris, et en licence de Communication à Toulouse.

Elles sont amies depuis 3 ans depuis leur rencontre dans un DUT Métiers du Multimédia et de l’Internet à Tarbes. Depuis leur rencontre dans la fougue des soirées étudiantes, elles ne se sont plus quittées :

« Notre amitié a commencé lors des soirées étudiantes. C’est lors de ces fameuses soirées où tout le monde apprenait à se connaître, particulièrement lors du premier week-end d’intégration, qu’on s’est découvertes.

Calypso habitait chez sa sœur à 30 minutes de Tarbes, et Léa en centre de ville, c’est comme ça que, pour éviter de devoir prendre la voiture alcoolisée, Calypso a commencé à dormir chez Léa.

Chemin faisant, un jeudi soir par semaine est devenu deux ans de « colocatchoin ». La colocatchoin c’est le nom de notre « coloc ». Un jour on allait chez Calypso et le lendemain on se retrouvait chez Léa.

On était dans les mêmes groupes en cours, très souvent ensemble. Les premières années de vie indépendante, on bossait tout le temps ensemble sur nos projets en cours.

Nous sommes intéressées pratiquement par les mêmes choses, que ce soit par la musique, les films, les sorties, on a pratiquement les mêmes centres d’intérêts.

Pendant les cours, on s’est aussi rendu compte qu’on arrivait très bien à travailler ensemble. On était toujours transparentes et chacune a ses domaines de prédilection.

On parlait beaucoup aussi de notre vie, de ce qu’on ressentait (colocatchoin oblige), on a beaucoup appris à se connaître.

On a passé des soirées entières à discuter des sujets qui nous touchaient, de nos différentes expériences et de causes qui nous tenaient vraiment à cœur. »

De leur vie commune à partager leur vécu, leurs expériences, ce qui les touche au quotidien, est né le projet Allô, j’existe ?.

L’adolescence, cette période charnière et compliquée de la vie

Quand Léa et Calypso parlent de leur propre adolescence, période de la vie qui sera au cœur de leur projet, qui n’est pas toujours tout rose.

Léa parle de ses complexes et du harcèlement qu’elle a subi au collège :

« Mon adolescence a été compliquée. Déjà au primaire, toujours la plus grande et la plus ronde, j’étais mal dans ma peau.

Au collège, la piiiire période d’une vie j’ai l’impression, j’ai souffert de harcèlement scolaire, moral mais aussi physique.

Ça a duré deux ans pendant lesquels je ne mangeais et ne vivais plus. J’ai mis plus d’un an à en parler à mes parents. À cette période, le mot « harcèlement », on ne l’entendait jamais. On ne savait pas qu’il existait un mot sur ce qu’on pouvait vivre.

Du coup, même l’équipe pédagogique ne savait pas quoi faire et n’a rien fait.

Pendant cette période, j’étais très agressive avec mes parents, puisqu’au collège je ne parlais à personne. J’étais constamment angoissée, j’avais peur qu’il m’arrive quelque chose.

Ce harcèlement m’a causé beaucoup de problèmes d’anxiété, et surtout de complexes. J’ai changé de collège en arrivant en troisième. J’étais très fermée. J’étais très franche, je ne voulais pas de problèmes, donc je n’avais aucun filtre.

J’ai bâti une carapace et je ne voulais pas d’amis ou de « meilleure amie », pour ne pas qu’on me cause des problèmes, pour qu’on ait peur de moi.

Je ne le savais pas encore, mais cette année-là, ça a été le commencement d’une nouvelle vie. J’ai rencontré mes meilleurs amis actuels, et j’ai pu m’affirmer. Ces personnes m’ont clairement fait découvrir ce que veut dire être soutenue et comprise.

Particulièrement ma meilleure pote encore aujourd’hui, qui m’a aidée à me reconstruire (merci Juju ♥). Grâce à eux, et aux personnes que j’ai pu rencontrer ensuite, mes années lycées ont été les meilleures.

Ce harcèlement m’a fait grandir très vite. J’aurais aimé être informée sur ce que je vivais, pouvoir lire et comprendre. C’est pour ça que j’ai eu envie d’écrire ce livre. »

Calypso, elle, parle de son adolescence comme une grande claque qu’elle a pris en pleine face :

« Mon adolescence, je l’ai vécue comme une grande claque dans ma petite face d’enfant.

Déjà avec le changement du corps, l’arrivée fatidique de la pilosité, des règles, de la poitrine (qui dans mon cas n’est jamais arrivée), et qui m’a beaucoup complexée pendant cette période.

En plus de ça, je me posais sans cesse des questions sur ma façon d’être, sur ma sexualité, sur ce que je voulais faire/être plus tard, à cette époque ces sujets m’angoissaient énormément, car je pense qu’on n’en parlait pas suffisamment.

On sait que ces choses vont arriver car c’est la suite logique, mais je pense qu’on ne les aborde pas assez. J’aurais aimé qu’on m’en parle plus, que ce soit des sujets naturels et non tabous.

Pendant ma scolarité, plus précisément au collège, j’ai été harcelée physiquement et moralement, je n’ai jamais osé en parler car je pensais que cette situation était normale.

Je n’en ai parlé qu’une fois que le collège était fini, ça m’a fait énormément de bien de savoir que j’étais soutenue, comprise, que ce n’était pas une situation normale, et que j’aurais dû en parler.

Que ça aurait pu arranger mon mal-être. Mais je n’ai pas osé, j’avais, je pense, honte de cette situation.

Heureusement en dehors de mes cours j’avais des amis (♥), avec qui je passais énormément de temps et qui m’ont permis de penser à autre chose et de surmonter ce que je vivais.

C’est pour ça que j’ai eu envie de réaliser un livre sur cette période compliquée qui peut bousculer une vie et qui fait de nous ce que nous sommes maintenant. »

Allô, j’existe ? Le projet qui célèbre l’adolescence

Féministes, curieuses et avec une forte envie d’avoir un impact sur le monde qui les entoure, Calypso et Léa on eu l’idée de construire 

Allô, j’existe ? comme un livre dans lequel elles vont développer trois grands chapitres : le rapport à soi, la sexualité et le rapport aux autres.

Trois grosses valises dans lesquelles ranger un tas de sujets qui nous concernent tous et toutes, à travers le prisme de la vie d’ado.

Ce livre, elles le voient comme un outil pour avoir des réponses aux nombreuses questions qu’on peut se poser quand on est ado, tout en alliant informations, illustrations et témoignages :

« L’adolescence, c’est le commencement d’une vie. C’est le passage à l’âge dit « adulte ». Concrètement, c’est le moment où on se pose énormément de questions et on doit faire face à de nombreuses choses.

À l’adolescence, on doit vite faire face à nos responsabilités, à de nouveaux sujets et de nouvelles expériences. On est vite rentré dans des cases et sujet à de nombreux tabous.

C’est pourtant la période où l’on se construit. Cette construction est importante tout au long de sa vie. On se construit parfois en suivant des schémas pré-établis sur des préjugés.

Le collège en particulier n’est pas une période facile. Nous voulons créer un objet permettant d’avoir des réponses aux questions des ados, en décomplexant tout sujet perçu comme « tabou ». »

Les complexes, les émotions, le genre, la découverte de la sexualité, la contraception, le sexe, la masturbation, le harcèlement, les relations amicales ou amoureuses, les soirées, les parents…

Tout autant de sujets primordiaux qu’elles aborderont !

Dans un souci d’indépendance, Calypso et Léa veulent que leur livre soit auto-édité. Calypso est la graphiste, elle illustre et prépare le livre à l’impression.

Et quand le projet sera plus abouti, elles envisagent de créer une campagne de crowdfunding pour financer l’impression et la diffusion du livre !

Participe au projet Allô, j’existe ? sur l’adolescence

Pour mener à bien leur projet et recueillir un maximum de témoignages, Calypso et Léa ont besoin de toi ! Elles ont donc un message à t’adresser :

« Nous voulons que nos propos puissent être accompagnés de récits d’expériences et donner vie à notre livre en le rendant participatif !

Si tu as envie de partager différentes expériences par lesquelles tu es passé·e durant ton adolescence, n’hésite pas. Qu’importe le sujet, qu’importe la manière dont tu écris, tu es légitime de raconter ton histoire.

Pour que d’autres soient inspirés, touchés, informés et puissent comprendre ce par quoi on peut passer. Les témoignages seront publiés dans notre livre, anonymement si tu le souhaites.

Tu peux déposer ton témoignage en cliquant juste ici ! »

Si tu as des questions ou que tu veux suivre l’avancée du projet, tu peux évidemment les suivre sur Instagram et y retrouver leur appel à témoins !

Alors, est-ce que tu vas participer au projet ? Est-ce que tu es aussi enthousiaste que moi à l’idée que ce livre voie le jour ?

À lire aussi : Pourquoi personne ne m’a dit que c’est HORRIBLE d’avoir 20 ans ?

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