Dans Alliés, Marion Cotillard et Brad Pitt endossent le rôle d’espions pendant la Seconde Guerre mondiale et se paient même le luxe de quelques dialogues intégralement en français. Courage Brad, on ne comprend pas tout, mais tu vas y arriver…
La mise en scène efficace et peaufinée d’Alliés
La première chose à laquelle je ne m’attendais pas vraiment pour Alliés, c’était sa superbe mise en scène.
Les plans, les décors, les effets spéciaux, tous jouent leur rôle sans excès.
Les images sont très belles, la reconstitution de Casablanca épatante, et deux scènes en particulier sont à couper le souffle (pas de spoil, tu verras bien desquelles je parle quand tu seras devant le film)… Les plans, les décors, les effets spéciaux, tous jouent leur rôle sans excès, et avec un recours aux effets techniques justifié et toujours à propos, ce qui fait quand même plaisir !
Le casting m’avait un peu vendu du rêve mais la mise en scène a donc été la cerise sur le gâteau.
Alliés et son casting qui envoie du lourd
Alors, bien sûr, comme toutes celles et ceux qui avaient vu l’affiche, je savais que le gros du film concernait Marion Cotillard et Brad Pitt, ce qui est déjà en soi une bonne raison d’aller voir un film, la plupart du temps.
Sauf qu’ils sont loin d’être les seuls acteurs reconnaissables puisqu’on compte aussi au bataillon Lizzy Caplan (alias, l’ado emo et rebelle de Lolita malgré moi, depuis star de Masters of Sex), Jared Harris (Moriarty dans Sherlock Holmes 2) ou encore August Diehl (qui jouait l’officier suspicieux dans la scène du bar d’Inglourious Basterds)…
Le tout saupoudré d’une une apparition d’un Matthew Goode sauvage (qui jouait Ozymandias, le superhéros milliardaire BCBG dans Watchmen
), et d’une Camille Cottin (La connasse — le personnage hein pas l’insulte…) discrète mais marquante.
Et tout ce petit monde joue de façon irréprochable, on dirait du papier à musique tiens.
Alliés et son scénario plutôt classique mais très bien emmené
Quand j’ai vu le synopsis du film, je n’ai pas été hyper emballée en dépit du casting, je l’avoue.
Max et Marianne, deux espions durant la Seconde Guerre mondiale, se rencontrent pendant une mission pour la résistance. Leur travail effectué, ils se marient et commencent à fonder une famille. Un an après, un agent des services secrets britanniques informe Max que sa femme est suspectée d’être en fait une espionne pour l’Allemagne nazie. Il a 72h pour découvrir la vérité.
C’est moyen la hype ce genre de scénario. Ça te promet du frisson et souvent quelques clichés au passage, avec en prime le thème de la Seconde Guerre mondiale, vu, revu, et re-revu.
Mais (car il y a un mais), le réalisateur d’Alliés est Robert Zemeckis, celui qui a également réalisé Forrest Gump et la trilogie Retour vers le futur. Or, tout l’art du cinéaste, c’est de savoir faire d’intrigues qui ne cassent pas toujours 3 pattes à un canard des histoires grandioses.
Moi aussi, j’ai essayé de capter d’autres détails pour avoir le fin mot de l’histoire.
Exactement comme dans Alliés, en somme. En oscillant entre drame historique et thriller, le film nous tient en haleine.
L’intensité et la tension habitant le personnage de Max sont presque palpables et se transmettent bien gentiment aux spectateur•trices. Car après tout, moi aussi j’ai passé plus d’une heure à décortiquer la moindre phrase de Marianne, à essayer de capter d’autres détails du film pour avoir le fin mot de l’histoire.
Alliés est donc un très bon moment de cinéma, plaisant et divertissant, et qui remplit sa part du contrat.
Le film sort au cinéma mercredi 23 novembre et je ne peux que t’inviter à aller le voir et à venir nous dire ce que tu en as pensé dans les commentaires…
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