C’est le nom de plume que n’importe qui peut prendre pour raconter une partie de jambe en l’air un peu spéciale, quel que soit son genre ! (Les hommes aussi sont bienvenus, donc : ils seront José l’Obsédé !)
Tu as vécu des histoires de sexe qui méritent d’être entendues selon toi ? Des anecdotes insolites, amusantes, sérieuses, surprenantes, différentes ou communes ? Et si tu (te) racontais sous la plume de Josée L’Obsédée ?
Envoie-nous un mail à jaifaitca [at] madmoizelle.com avec « Josée L’Obsédée » en objet.
— Publié le 15 décembre 2015
Quand j’ai rencontré mon mec — José — ça a vite été l’amour fou.
Sauf qu’on est longtemps restés à distance avant de pouvoir jouer à touche-pipi en toute tranquillité.
Et l’attente, quand on a envie de se la donner sans slip, ça fait monter la mayonnaise de l’amour plus vite qu’une casserole qui déborde quand tu la laisses sans surveillance.
Ma première fois, enfin
Le hasard (non) a également voulu que cette fois-ci soit ma première fois.
J’avais enfin assez de confiance en quelqu’un pour le laisser toucher ma petite fleur sacrée forniquer et évidemment, j’étais remontée comme un coucou, stressée comme un participant à La roue de la fortune quand le public criait « Le million, le million ! ».
Et si ça se passait mal ? Et si j’étais une bolosse ? Plein de questions en moi.
Bref, quand on s’est enfin vus, avec J-T, on s’est sautés dessus.
Dans l’hôtel Ibis à côté de la gare (qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse). On avait 24 heures devant nous et 4 capotes avant qu’il ne doive repartir loin, autant dire qu’on était serrés.
10h30, arrivée à la gare ; 10h45, arrivée à l’hôtel ; 10h46, le couvre-lit moche avait volé au bout de la pièce.
Dans le stress du moment, j’oubliai d’enlever mes chaussures — rire gêné — mais José ne s’est pas démonté et a retiré mes souliers tel le prince du love qu’il est.
À lire aussi : Josée l’Obsédée redécouvre maladroitement le célibat
Malgré la petite maladresse d’une première fois, tout se passe dans une ambiance de convivialité et de pure bonne humeur. En bref, on a kiffé
Tellement kiffé qu’à la fin, José me propose de jouir sur mes seins. Moi, toujours partante pour les découvertes, j’ai répondu banco (peu ou proue).
Le gars s’exécute, c’est fini, oh lala c’était bien, allez on déconne pas, on se rhabille parce que c’est pas que l’heure tourne mais il fait faim.
Allergie au sperme : des plaques suspectes sur mon corps
Je me dirige vers la salle de bain et soudain, je constate que la surface de ma peau entrée en contact avec le sperme est devenue plus rouge qu’un joli camion de pompier… et que bordel, ça gratte.
Le foutre avait cramé mes petites clémentines tel le professeur Quirrel entrant au contact de la peau de Harry Potter, plus ou moins.
« Ahhh spermos maxima ! »
J’ai rincé, rincé, rincé : rien n’y faisait, ma douce peau était envahie de plaques rouges.
J’avais un peu mal mais quand même j’avais faim, alors j’ai remis mes habits de lumière, prenant soin au passage de protéger mon décolleté, pour suivre José direction bonne bouffe.
Le lendemain, je n’avais plus rien grâce à une dose la crème hydratante appliquée en masse et j’oubliai cet incident qui ne reflétait nullement le reste de notre journée foutrement réussie (ehehehehehe foutre).
L’allergie au sperme, le retour ?
Après un petit moment à échanger des rapports de type sexuels avec José et s’être mutuellement dépistés au test du HIV, nous décidâmes qu’on était assez intimes pour qu’il jouisse dans ma cavité buccale.
On est comme ça : un couple assez cordial.
J’avais un peu zappé les plaques, mises sur le compte de ma peau très sensible.
L’ennui quand on a pas trop de mémoire, c’est que ça peut vite finir avec un mal de bide, un bon vomi et José qui te tient les cheveux, d’un air désolé rappelant celui des parents s’excusant de leur enfant relou.
À lire aussi : Je me suis auto-sucé, et c’était plutôt sympa
Je vais plus jamais rien faire.
Le sperme et moi, c’est fini
Maintenant le sperme pour moi c’est « you shall not pass », et pour José ce sera « hmm je peux prendre à emporter ? ». Déso pas déso mon petit père.
On rigole, on rigole… Mais sachez que si vous êtes également victimes de ce genre de réactions, allez très vite consulter.
Il peut s’agir de situations isolées, comme ce fût finalement mon cas.
J’ai le réflexe vomitif assez facile (et vous conviendrez que la texture du sperme ne laisse pas sa part au chien niveau « moyen agréable »), et le hasard a voulu que ma peau soit aussi sensible que mon estomac.
J’avais donc pensé que c’était probablement un banal accident de trapèze une coïncidence et j’ai retenté l’expérience sans avoir aucun problème.
Cependant, je me dois de vous avertir qu’une vraie allergie handicapante peut rapidement être un frein à votre vie sexuelle voire à vos potentiels désirs d’enfanter !
Renseignez-vous, consultez et prenez soin de vous. Conseil de Josée.
Pour témoigner sur Madmoizelle, écrivez-nous à :
[email protected]
On a hâte de vous lire !
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos newsletters ! Abonnez-vous gratuitement sur cette page.
Les Commentaires
Plus sérieusement j'ai bien ri.