Au Canada, le Guide Restos Voir fête ses 18 ans. Pour célébrer l’âge de la majorité, une campagne d’affichage a été faite sur ce thème. Réalisée par Publicis avec des photographies de Leda & St Jacques, elle fait des parallèles entre la nourriture et le sexe.
C’est drôle comme une vanne distinguée (du genre un bon vieux « tire sur mon doigt »), forcément. Toutefois, j’aimerais émettre une petite critique : pourrait-on arrêter de comparer mon organe génital et celui de mes camarades à un fruit de mer malodorant et gluant ? S’il vous plaît. Pitié. Je suis à deux doigts de créer une association. Je l’appellerai le SHNEC, pour Solidarité Heureuse Niant l’Excécrabilité Comparative, et son slogan, ce sera « Ma chatte n’est pas une huître ».
J’aimerais préciser pour plus de transparence que je n’ai pas réussi à mettre le doigt sur le deuxième aliment qui est assimilé à notre con. Est-ce une betterave ? Un gros jambon ? Du gingembre ? Je ne le sais. J’ai bien demandé au reste de l’équipe, mais j’ai fait chou blanc :
L’entraide : une allégorie.
Ça rappelle pas mal le porno opposé à la vie avec des aliments : ça fait rire, la comparaison est tout à fait plausible, mais ça ouvre pas forcément l’appétit.
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
Les Commentaires