Alien : Covenant te propose de prendre part à une mission de colonisation d’un nouveau monde. À bord du vaisseau de la société Weyland-Yutani, le crew se pose sur une planète pensant découvrir un nouveau paradis à peupler. Forcément, dans l’idée c’est sympa. Mais dans les faits… bon.
Alien: Covenant, en salles depuis le 10 mai !
Alien Covenant : et sinon on en est où ?
Sixième film de la franchise et troisième opus réalisé par Ridley Scott, où se situe Alien : Covenant par rapport aux multiples suites et préquelles ?
C’est assez simple : les trois films du réalisateur se suivent. Il y a d’abord Prometheus, sorti en 2012, Alien : Covenant dont l’intrigue se déroule une dizaine d’années plus tard, puis Alien, le huitième passager, premier long-métrage à exploiter l’image de la créature biomécanique, sorti en salle il y a presque 40 ans déjà…
Ensuite on trouve les trois autres films de la franchise, chronologiquement Aliens, le retour, Alien 3 et Alien, la résurrection.
Alien : Covenant est considéré comme la suite directe de Prometheus. Je te conseille donc d’avoir vu ce dernier pour apprécier au mieux ce nouvel opus. Ça t’évitera peut-être de te retourner vers ton voisin pour lui demander : « mais c’est qui lui en fait ? » et les coups de pied dans le dossier qui vont avec.
Alien Covenant, une (nouvelle) équipe qui gagne ?
La trame qui marche depuis le début avec la franchise c’est : on enferme une équipe dans un lieu avec beaucoup de portes puis on les dézingue un par un de manière plus ou moins graphique. Loin de moi l’idée de te gâcher le plaisir de découvrir si la tradition est honorée dans
Covenant, je ne t’en dirai pas plus.
Découvrir une nouvelle team est un sentiment hyper grisant. Chaque protagoniste incarne une personnalité et une fonction, ce que j’ai adoré découvrir dans la première partie du film. Ils sont tous attachants à leur manière.
Daniels, figure féminine phare du long-métrage, est interprétée par la fabuleuse Katherine Waterston, taillée pour le rôle.
Pour tout te dire, je suis définitivement tombée amoureuse d’elle et de son personnage de femme forte et courageuse. Même si ce type de protagoniste reste un grand classique des films Alien, c’est toujours plaisant de voir qu’il existe encore des Ellen Ripley et Elizabeth Shaw qui valent le coup.
Côté mec, Michael Fassbender réalise une nouvelle (double) performance d’androïde. Jouer la froideur avec quelques pics d’humanité : la grosse perf’ du film.
Billy Crudup, dans le rôle d’Oram, second du capitaine, est aussi juste et touchant.
Les acteurs parlent de leurs rôles dans l’interview ci-dessus !
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« J’ai peur du sang : je peux quand même aller voir Alien : Covenant sans faire un AVC ? »
Est-ce qu’Alien : Covenant fait peur ? Oui.
Est-ce que c’est (toujours) pas pour les sensibles de l’estomac ? Forcément.
Tout comme dans Prometeus et dans le premier film Alien, la photographie est froide, travaillée. Si tu aimes les jolis plans, tu devrais en prendre plein la tête.
Il s’agit du premier long-métrage de la franchise à avoir tourné autant de séquences en extérieur. Ce qui, pourtant, continue à exploiter ce sentiment d’enfermement.
Sur la planète, Ridley Scott a su imaginer un monde à la fois familier et hostile, ce qui lui donne une dimension encore plus étouffante. Le réalisateur n’a pas lésiné sur les scènes graphiques et la dose de fausses entrailles. Tu es prévenu•e.
J’ai été néanmoins un peu déçue de la version finale de la créature, moins organique que dans les films précédents — il manquait sans doute le filet de bave, un truc comme ça. La création par ordinateur n’a pas que du bon sur certains plans.
Reste que si tu aimes les monstres, Ridley Scott a créé une nouvelle mutation qui donne des épines froid dans le dos… Et les décors garantis sans fond vert rattrapent la donne.
Alien : Covenant contribue à exploiter une nouvelle fois le mythe du Xénomorph à double bouche, tout en lui donnant une nouvelle dimension. Le réalisateur nous avait prévenu•es : ça va être violent, gore et puissant.
Ajoute à ça un bon casting, des scènes marquantes et quelques touches de nostalgie. Même si je trouve que la saveur de l’œuvre originale s’est terrée dans un coin, si tu as apprécié Prometheus, rampe vite voir ce nouvel opus en salles depuis le 10 mai !
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