Le designer Alexandre McQueen est mis à l’honneur dans un nouveau documentaire sur sa vie.
Le film éponyme est déjà sorti dans plusieurs pays le 20 juillet 2018, et arrive chez nous le 9 janvier.
MCQUEEN, un documentaire déjà salué par les critiques
Le documentaire revient sur la vie du créateur et dresse son portrait par le biais d’entretiens avec ses proches et et d’images d’archives.
Le film réalisé par Ian Bonhôte est déjà salué par les critiques.
Même si l’industrie de la mode est le dernier de vos soucis, cette histoire magnifiquement photographiée de haut et de bas offre un regard intrigant sur le mode de vie toxique d’un génie créatif. Colin Cover – Minneapolis Star Tribune
Aussi incroyable, savoureux et douloureux qu’est l’héritage de McQueen, c’est de l’histoire de la mode qui vaut le coup d’être étudiée.
Sarah Watt – Stuff.co.nz
C’est la représentation d’une vie bouleversante qui se change en quelque chose de lumineux. C’est vif, presque violent et complètement enivrant.
Sarah Ward – Concret Playground
L’affiche française vient d’être dévoilée.
Des ornements typiques du designer forment un visage, celui de McQueen, mais évoquent surtout une tête de mort, objet et motif que le designer affectionnait particulièrement.
Alexander McQueen, un designer subversif passionnant
Ok, je suis une grande fan d’Alexandre McQueen. Il fait partie de mes designers préférés si ce n’est pas MON préféré de tous les temps.
C’est le genre de créateur qui ne se met aucune barrière dans son travail, et s’inspire de tout ce qui peut l’entourer et qui suscite chez lui de l’intérêt. C’est peut-être pour ça qu’on le surnomme « l’enfant terrible de la mode » tout comme Jean-Paul Gaultier.
D’ailleurs, il faudrait choisir, car on leur donne à tous les deux ce même surnom. Pourtant, leur travail est bien différent !
Quand Jean-Paul Gaultier voit la mode comme un éternel amusement et insuffle une dose de bonne humeur à chacun de ses défilés, McQueen puise dans ses états d’âme, ses troubles, ses démons.
Sa personnalité est passionnante. À chaque fois que j’en apprend plus sur son œuvre, comme avec le superbe documentaire Le testament d’Alexander McQueen de Loïc Prigent, ça me laisse avec une vision différente de la vie, du monde et de la mode.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’était un homme torturé, et passer une journée dans son cerveau doit être une expérience aussi passionnante que sombre.
Si Alexander McQueen nous as quitté en 2010 (à la suite d’un suicide qu’il avait anticipé dans son tout dernier défilé automne hiver 2010/2011) sa seconde d’atelier, Sarah Burton, fait depuis un travail excellent pour rester dans les pas de son prédécesseur.
Seras-tu présent·e le 9 janvier pour voir le film ? Je pense que tu as compris que moi oui, j’y cours.
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Les Commentaires
Par contre voir sa chute, même en film, c'est dur. On a l'impression que " carrière" et "être heureux" ne sont pas possible ensemble, et ça fout un coup au moral... donc si vous êtes couturrière, costumières, etc.. et que vous avez pas le moral au plus haut, je déconseille parce que ça nous as fichu un sacré coup à ma coloc et moi