Cet article a été écrit en partenariat avec Kurokawa. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait
Red Eyes Sword est une série de mangas actuellement en librairie, se déroulant dans un monde fictif à l’ambiance médiévale. Le héros, Tatsumi, est un jeune garçon de la campagne. Dans la zone rurale, tout le monde est pauvre et de gros monstres sanguinaires font des ravages.
Tatsumi ne comprend pas pourquoi l’Empire n’essaie pas de les aider ; il décide donc de partir à la ville pour s’enrôler dans l’armée afin de protéger son village. C’est là qu’il rencontre le Night Raid, une guilde d’assassins, et par là même Akame.
Ça y est je suis amoureuse.
Akame, c’est le petit génie du groupe. Bretteuse de talent, elle traîne derrière elle un sombre passé qui en fait un personnage très mystérieux. L’éditeur sort justement un spin-off sur ses aventures avant de rencontrer le Night Raid !
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Avec son histoire centrée sur Tatsumi puis son spin-off sur Akame, l’univers fait fortement penser à un RPG. Les auteurs eux-mêmes sont fans de jeux vidéo. En fait, l’histoire est construite comme l’évolution d’un jeu. Voici la feuille de route du parfait héros de Red Eyes Sword.
Tes stats, tu boosteras
On ne devient pas un héros en un claquement de doigts ! Avant de pouvoir s’opposer aux pires crapules du monde, il faut s’entraîner.
L’entraînement, Akame, elle connaît. Dès sa plus tendre enfance, elle est enrôlée pour devenir un soldat au service de l’Empire. Elle passe alors d’épreuve en épreuve, et se retrouve sous la coupe d’un des plus hauts gradés de l’Empire. Elle devient peu à peu une combattante implacable, à qui la mort et le sang ne font pas peur.
En clair, c’est une meuf particulièrement badass ! Mais qui se trompe un peu de cible…
Des monstres, tu combattras
Parce qu’Akame ignore que l’Empire est corrompu, et que les rebelles œuvrent pour permettre au peuple d’avoir une vie meilleure. Tatsumi, lui, file le bon coton depuis le début de son aventure. Né dans un tout petit village, il ne comprend pas pourquoi l’Empire ne fait pas attention aux habitant•es et ne les aide pas à résoudre leurs problèmes.
Il décide alors de prendre lui-même les choses en main, en tuant les monstres nuisibles qui s’attaquent à la population. Un bon moyen de gagner en expérience et en popularité mais tout seul, on est bien peu de choses…
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Une guilde, tu trouveras
Un pour tous, tous pour un ! Après avoir suffisamment grimpé dans la badasserie, on devient assez alléchant pour intéresser des groupes de héros.
Tatsumi va commencer son voyage seul, séparé de ses amis pendant une bagarre. Ce n’est que bien plus tard qu’il va se trouver un vrai groupe et qu’il rencontrera la froide et efficace Akame.
Pas facile de se trouver une bonne guilde : dans un jeu vidéo, on tombera sur des gens qui ne veulent faire que des donjons, ou bien affronter des monstres trop forts, ou juste taper du méchant pour grimper ses levels sans but précis. Dans Red Eyes Sword, c’est plus compliqué : si on se trompe de guilde, on pourra très bien se retrouver à tuer les mauvaises personnes…
Demandez donc à Akame !
Conseil : bien vérifier qui on découpe avant de le découper.
Ce lien entre le manga et le jeu vidéo donne à Red Eyes Sword un côté ultra dynamique et sans concession. Les combats sont nombreux, bien représentés, bref ça se dévore à toute vitesse. Et ça tombe bien, parce que neuf tomes sont sortis en France pour l’instant ! Et si vous voulez lire un extrait, c’est par là !
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Les Commentaires
Bah j'ai un peu de mal avec les animes parce que les premiers épisodes envoient du pathé mais les suivants, c'est soit des histoires super clichés (style le héros qui emmène une fille faire du shopping, les héros qui partent se baigner, les mêmes personnages à poil, les personnages les plus drôles qui meurent comme des fourmis, l'héroïne trop forte et trop bien foutue, etc...) et je trouve ça super nian nian
J'ai tellement mangé de mangas pendant mon adolescence qu'il en faut plus pour m'impressionner. Y'a peut être Tsubasa chronicles et Air Gear que j'apprécie toujours autant, mais la plupart des Shonen populaires sont carrément clichés. C'est cool quand tu découvres mais c'est toujours la même formule après, je trouve ça moyen.