Ce jeudi 28 septembre, on apprenait qu’une enquête préliminaire avait été ouverte fin juin, après que Kadidiatou Diani, ex-joueuse du PSG, a déposé plainte contre son ex-entraîneur Didier Ollé-Nicolle pour agression sexuelle.
Elle accuse l’homme de 62 ans de lui avoir touché les fesses à plusieurs reprises, dont une avec une batte de baseball, en août 2021.
Didier Ollé-Nicolle souhaite porter plainte pour « dénonciation calomnieuse »
Didier Ollé-Nicolle n’a pas mis longtemps avant d’actionner le levier de défense. Par le biais de son avocat, il dénonce une « plainte utilisée comme un règlement de comptes », et évoqué « une tentative d’instrumentalisation de la justice ». Didier Ollé-Nicolle a d’ailleurs annoncé son intention de porter prochainement plainte pour « dénonciation calomnieuse ».
Selon lui, cette plainte est un règlement de comptes, et « vise apparemment des faits anciens de deux ans dont il ignore tout ». Elle intervient peu après que Didier Ollé-Nicolle s’est constitué partie civile dans une procédure visant le compagnon de Diani, César Mavacala, mis en examen pour « escroquerie en bande organisée ».
Mais pour Sandrine Pégand, avocate de Kadidiatou Diani, qui a réagi auprès de l’AFP, cette plainte est plutôt signe d’une libération de la parole dans le sport féminin : « Je suis là pour m’occuper d’une femme victime d’actes à caractère sexuel. C’était compliqué pour elle de dénoncer ces faits en sa qualité de joueuse », « il y avait la crainte que cela puisse se refléter sur beaucoup de choses et notamment sa carrière », rappelle-t-elle. « Et puis quand les réminiscences deviennent trop lourdes, il y a une libération de la parole. Il n’y a pas de stratégie de timing », martèle-t-elle.
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