L’Affaire SK1, pour « Serial Killer n°1 », retrace l’enquête sur la piste de Guy Georges, surnommé « le tueur de l’Est parisien » par la presse.
Raphaël Personnaz (bonjour monsieur
) incarne le jeune inspecteur Franck Magne, nouvellement affecté au 36 Quai des Orfèvres, qui se casse les dents sur ces meurtres isolés, qu’il finira par réussir à connecter. Dès lors, l’enquête se concentre sur un unique suspect, désigné par le code SK1. Il faudra sept ans aux enquêteurs pour réussir à arrêter l’auteur de ces meurtres barbares, grâce à son empreinte génétique.
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Frédéric Tellier adapte au cinéma l’histoire de la plus complexe des enquêtes menées par la police française, dans un thriller qui promet d’être haletant et oppressant, même si on connaît par avance le dénouement (c’est un peu l’inconvénient avec les polars inspirés de faits réels : sauf rebondissement de OUF, Guy Georges devrait être identifié et arrêté à la fin)…
La grande fan de romans policiers que je suis frétille d’impatience, en attendant la sortie en salles de L’Affaire SK1, le 7 janvier 2015 !
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Les Commentaires
L'avantage est qu'ils cassent le suspense du tueur au tout début du film. En même temps, pour des gens qui, comme moi, n'avaient jamais entendu parler de cette histoire, c'est un peu dommage (on m'a fait le même coup avec La French, je ne connaissais pas la fin de l'histoire du juge Michel, j'aurais sans doute vu le film d'un regard différent).
Ils insistent plus sur l'enquête, avec notamment l'utilisation nouvelle de l'ADN, les conflits en interne entre les enquêteurs... C'est plus un film sur la police qu'un film d'enquête, presque un documentaire. Ne vous attendez donc pas à des saltos émotionnels, mais plus à une enquête minutieuse, fouillée, détaillée.