La justice espagnole a tranché. Mardi 25 juin, le Tribunal suprême, qui est la plus haute instance judiciaire du pays, a bien confirmé qu’un baiser asséné « sans consentement exprès ou tacite » constitue une agression sexuelle. Cette décision intervient quelques mois après que l’ex-président de la Fédération espagnole de football Luis Rubiales a embrassé de force la joueuse Jenni Hermoso lors de la finale du mondial féminin, en août dernier. Ce dernier devra comparaître devant la justice du 3 au 19 février 2025 à Madrid.
Le parquet requiert deux ans et demi de prison contre Luis Rubiales
« Il est évident que le contact fugace d’un baiser non consenti représente une invasion corporelle de l’agresseur sur la victime » a fait savoir le Tribunal suprême, dans un communiqué. « La clé est le consentement, au point que s’il n’y en a pas eu, il y a eu agression sexuelle ». Cet avis vient appuyer un premier jugement prononcé par un tribunal andalou qui avait condamné à un an et neuf mois de prison un policier ayant embrassé une femme en garde à vue.
En Espagne, le parquet expose ses réquisitions avant l’ouverture du procès. Il a donc déclaré qu’il réclamerait deux ans et demi de prison à l’encontre de Luis Rubiales : un an pour agression sexuelle, et un an et demi pour les pressions exercées sur la joueuse pour qu’elle affirme que le baiser était consenti.
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