Les conséquences de l’affaire Rubiales sont loin d’être terminées. Depuis ce vendredi 15 septembre, les joueuses de l’équipe féminine de football sont en grève. Dans un communiqué commun, elles avaient annoncé ne pas vouloir revenir en sélection tant que la fédération ne mettait pas en œuvre des changements « structurels ».
Une position qu’elles ont réitérée ce lundi 18 septembre. Appelées pour les prochains matchs par leur toute nouvelle sélectionneuse, Montse Tomé, pour les prochains matchs de l’équipe, les championnes ont de nouveau montré leur « volonté de ne pas être convoquées », estimant que la fédération n’était « pas en mesure d’exiger leur présence », ont-elles écrit dans un communiqué.
Les joueuses risquent de perdre leur licence
« Ce qui a été exprimé dans notre communiqué de vendredi rend claire et sans autre interprétation possible notre ferme volonté de ne pas être convoquées, pour des raisons justifiées. Ces déclarations restent pleinement en vigueur », peut-on lire dans le communiqué publié sur X (ex-Twitter) par la double Ballon d’or Alexia Putellas.
Les championnes assurent qu’elles vont « étudier les éventuelles conséquences légales » auxquelles elles s’exposent « afin de prendre la meilleure décision pour leur avenir et leur santé ». Selon la presse espagnole, le refus de rejoindre leur sélection leur faire encourir un risque de lourdes amendes, et deux à quinze ans de suspension de leur licence.
« Nous regrettons une nouvelle fois que notre fédération nous place dans une position que nous n’avons jamais souhaité occuper », concluent-elles.
Jenni Hermoso n’a pas été sélectionnée pour les prochains matchs
Autre surprise liée à cette sélection : Jenni Hermoso, victime d’un baiser forcé lors de la remise de la Coupe du Monde par l’ex-président de la Fédération espagnole de football (RFEF) Luis Rubiales, n’a pas été sélectionnée par Montse Tomé. Cette dernière a déclaré lui avoir parlé, sans révéler le contenu de leur discussion, et assure que sa non-sélection est « la meilleure façon de la protéger ».
Ce qui n’est pas de l’avis de la première concernée. « Me protéger de quoi, ou de qui ? », a réagi Jenni Hermoso dans un communiqué publié sur son compte X.
« Il est très clair pour les joueuses qu’il s’agit d’une autre stratégie de division et de manipulation pour nous intimider et nous menacer de répercussions juridiques et de sanctions économiques (…) Je tiens à exprimer tout mon soutien à mes coéquipières, qui aujourd’hui ont été surprises et obligées de réagir à une nouvelle situation malheureuse provoquée par les personnes qui continuent de prendre des décisions au sein de la fédération. » a-t-elle ajouté.
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