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Culture

Affaire Depardieu : à son tour, Clémentine Célarié se désolidarise de la tribune en soutien à l’acteur

L’actrice, qui avait signé la tribune de soutien à Gérard Depardieu, publiée par Le Figaro, a finalement rétropédalé. Elle affirme s’être « trompée » et a présenté ses excuses pour avoir soutenu le texte.

Carole Bouquet, Yvan Attal, Nadine Trintignant, Jacques Weber… Et maintenant Clémentine Célarié. À l’image des personnes précédemment nommées, l’actrice, qui avait signé la tribune de soutien à Gérard Depardieu, est finalement revenue sur son engagement.

Clémentine Célarié affirme s’être « trompée » et présente ses excuses

Dans un communiqué transmis à l’Agence France Presse mardi 9 janvier, elle a affirmé vouloir se « désolidariser » du texte, jugeant qu’elle s’était « trompée » en le signant et présentant ses « excuses à celles et ceux qu’elle a pu blesser ».

« Je suis impulsive, je me suis emportée et je le regrette douloureusement. Je me suis trompée. Je présente toutes mes excuses à celles et ceux que j’ai pu blesser, car je suis de tout mon cœur à leurs côtés », a-t-elle écrit.

À lire aussi : « Ma signature était un autre viol » : soutien de Gérard Depardieu, l’acteur et réalisateur Jacques Weber se rétracte

« J’ai toujours voulu la paix et l’amour. (…) Ma soif de liberté et de justice m’a toujours dicté qu’une personne devait être jugée avant d’être condamnée », dit-elle encore.

L’actrice fait partie de la cinquantaine de signataires de cette tribune de soutien parue le 25 décembre dans Le Figaro., appelant à « ne pas effacer » Gérard Depardieu. Depuis, plusieurs « contre-tribunes » dénonçant la culture du viol dans le cinéma français ont été publiées, réunissant des centaines d’artistes en tout.

À ce jour, Gérard Depardieu est mis en examen pour viol depuis 2020, après une plainte de la comédienne Charlotte Arnould. Deux autres plaintes ont été déposées contre lui depuis, tandis qu’en mai dernier, treize femmes ont pris la parole dans Mediapart pour dénoncer les comportements de l’acteur, qui lui, continue de nier.


Les Commentaires

1
Avatar de KtyKoneko
10 janvier 2024 à 16h01
KtyKoneko
C'est toujours les "grand.es acteurtrices (écrivains, réalisateurs...)" que ces gentes défendent au nom de la présomption d'innocence, du refus du "lynchage", et du souhait de séparer l'homme de l'artiste
oubliant au passage qu'il faut beaucoup de courage aux victimes pour parler et tenter de briser l'omerta,
et que cette prise de position est une forme de présomption de mensonge vis à vis des victimes.
C'est un peu facile, après l'indignation provoquée par cette tribune infame, de revenir sur sa signature en mode oin-oin j'avais pas réfléchi...
Sur ce, je vais vomir un peu...
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