Amis des chips au goût de jambon, préparez-vous à dire adieu à vos snacks préférés… du moins tels que vous les connaissez ! Depuis ce mercredi, l’Union européenne a adopté une mesure radicale en interdisant huit additifs aromatiques fumés largement utilisés dans l’industrie alimentaire. Cette décision, qui pourrait bien révolutionner le goût de nombreux produits, répond à des préoccupations croissantes concernant la sécurité alimentaire et la santé des consommateurs.
Mais concrètement, qu’est-ce que ça change ? Et pourquoi l’UE a-t-elle pris une telle décision ? On vous explique tout ça, sans langue de bois et avec un brin d’humour, parce qu’après tout, la sécurité alimentaire, c’est important, mais ça n’empêche pas de garder le sourire !
Quels sont les additifs concernés ?
Alors, on ne va pas vous assommer avec une liste de noms barbares (quoique, si ça vous intéresse, on peut toujours en parler autour d’un café), mais sachez que huit additifs sont dans le viseur de l’UE. Ces petits malins, cachés derrière des codes comme SF-001 ou SF-009, étaient jusqu’à présent utilisés pour donner un goût fumé à nos chips, soupes, sauces, et même à certains fromages ou jambons.
L’industrie agroalimentaire les adorait, car ils permettaient de donner ce fameux goût fumé sans passer par le processus traditionnel de fumage. Pratique, non ? Sauf que voilà, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA pour les intimes) a mis son grain de sel dans l’affaire.
Pourquoi cette interdiction ?
Accrochez-vous, on va parler un peu science (promis, on reste cool). L’EFSA a mené l’enquête sur ces additifs et le verdict est tombé : six d’entre eux contiendraient des substances génotoxiques. Kézako ? En gros, ces substances pourraient endommager notre ADN. Et les deux autres ? Eh bien, les scientifiques ne sont pas sûrs, mais ils préfèrent jouer la carte de la prudence.
Wim Mennes, un expert de l’EFSA, nous explique ça comme à des potes : « La génotoxicité, c’est quand un produit chimique fait des misères à l’ADN de nos cellules. Et qui dit ADN abîmé, dit risque accru de cancer et d’autres joyeusetés héréditaires. Le problème, c’est qu’on ne peut pas dire ‘allez, un peu ça va’. Avec ces trucs-là, c’est tolérance zéro.« .
Et maintenant, on fait quoi ?
Pas de panique ! L’UE n’est pas complètement sadique. Elle a prévu une période de transition pour que l’industrie puisse s’adapter. Pour les chips et autres snacks, les fabricants ont deux ans pour trouver une alternative. Pour les produits comme les fromages ou les jambons, où ces additifs remplaçaient le fumage traditionnel, ils ont même jusqu’à cinq ans.
Alors oui, vos chips au goût de jambon risquent de changer un peu. Mais voyez le bon côté des choses : c’est l’occasion parfaite pour redécouvrir le vrai goût des aliments, ou pour les industriels de se creuser les méninges et d’innover !
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