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Adèle Haenel aux César // Source : capture d'écran twitter
Culture

Adèle Haenel : l’enquête pour agressions sexuelles visant Christophe Ruggia prend fin

En novembre 2019, l’actrice avait accusé le réalisateur d’agressions sexuelles lorsqu’elle était encore mineure. Christophe Ruggia avait été mis en examen en janvier 2020.

C’était en novembre 2019. Dans une enquête parue dans Mediapart, Adèle Haenel accusait le réalisateur Christophe Ruggia d’agressions sexuelles alors qu’elle était encore mineure. Une enquête avait été ouverte, et le réalisateur avait été mis en examen en janvier 2020.

Mais, depuis le 22 août, les investigations sont terminées, a révélé l’Agence France Presse mardi 2 septembre. Cela intervient près de deux mois après une confrontation entre l’actrice et le réalisateur. Celle-ci a duré plusieurs heures le 29 juin dernier. En attendant que le parquet ne prenne ses réquisitions, les deux parties vont pouvoir adresser leurs observations.

Adèle Haenel décrivait une « emprise » de la part de Christophe Ruggia

Le témoignage d’Adèle Haenel en 2019 avait créé un tollé dans le cinéma français. La comédienne avait dénoncé auprès de Mediapart « l’emprise » du réalisateur pendant la préparation et le tournage du film Les Diables, sorti en 2002. Elle avait également fait état d’un « harcèlement sexuel permanent », « d’attouchements » répétés et de « baisers forcés dans le cou », alors qu’elle était âgée de 12 à 15 ans.

Le 16 janvier 2020, Christophe Ruggia a été mis en examen pour « agressions sexuelles sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité sur la victime ». Le cinéaste était depuis placé sous contrôle judiciaire.

À lire aussi : Affaire Philippe Garrel : Anna Mouglalis, Clotilde Hesme et Laurence Cordier dénoncent la « culture du viol » du cinéma français

Dans un droit de réponse, Christophe Ruggia s’était décrit comme « sans doute le premier admirateur d’Adèle Haenel » et avait nié « les gestes physiques et le comportement de harcèlement sexuel dont elle (l)’accuse » Il avait néanmoins reconnu avoir « commis l’erreur de jouer les pygmalions avec les malentendus et les entraves qu’une telle posture suscite » et son « emprise (…) à l’égard de l’actrice ».

Depuis, Adèle Haenel n’a eu de cesse de dénoncer « la complaisance généralisée du métier vis-à-vis des agresseurs sexuels ». En mai dernier, c’est dans une longue lettre publiée dans Télérama, qu’elle a expliqué arrêter le cinéma, et politiser la fin de sa carrière.


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