Bonjour bonjour !
Ce dimanche c’est Méril qui vient te parler des souffrances qu’ont pu lui provoquer son acné dans le dos
. Dans ce Corps à coeur Coeur à corps, il a décidé de faire avec et aller de l’avant !
Si tu n’as pas suivi, il s’agit d’une série de témoignages illustrés, mettant en avant des personnes qui ont décidé d’avoir un regard plus positif vis-à-vis de leurs complexes physiques.
Il ne s’agit pas de se sentir bien À TOUT PRIX (ça suffit les injonctions, oh !) ou de dire qu’il y a des complexes plus importants que d’autres, mais d’observer les chemins que prennent différentes personnes pour se sentir plus en paix avec elles-mêmes.
Tous les corps sont différents, ça te dit de les célébrer avec moi chaque semaine ?
Les illustrations sont faites par mes petites mains et à partir de photos envoyées en même temps que le texte. J’en reçois plusieurs et je choisis celle qui m’inspire le plus.
Donc, sans plus attendre, le témoignage de cette semaine.
Je complexe sur mes cicatrices d’acné
Mon complexe, ce sont les cicatrices dans mon dos qui sont dues à une acné sévère.
Les premiers boutons d’acnés sont apparus durant mes 13 ans, cela m’a provoqué beaucoup de gêne.
Durant mes plus grosses poussées, je devais changer de t-shirt deux fois par jour car j’avais des taches, et peur des regards des gens.
C’était aussi douloureux, je ne pouvais parfois pas me coucher sur le dos et les gens ne pouvaient pas me le toucher.
Plus tard, vers mes 19 ans, les poussées était moins intenses mais toujours présentes. Après m’être rapproché d’une fille, je m’étais mis torse nu. Elle a été dégoûtée par mon dos et n’a pas arrêté d’en parler.
Cela m’a fait beaucoup réfléchir, « la peur de dégoûter les gens ». Je n’osais donc plus montrer ce dos.
Depuis quelque années je ne mets plus que des chemises car les cicatrices remontent, et j’en ai marre de répondre à la question « qu’est-ce que tu as dans le cou ? ».
J’ai donc une chemise, même en été, même quand il fait chaud.
Depuis peu, je commence à me faire à l’idée de ce dos qui ne changera jamais. J’ai alors eu l’idée de me faire tatouer pour utiliser les cicatrices comme des éléments d’un tableau.
Et je ne me pose plus de questions en retirant mon t-shirt (à part au soleil pour cause de santé, ce qui pourrait être dangereux).
J’ai beaucoup pris sur moi. Maintenant, c’est aux gens de prendre sur eux en voyant mon dos.
Mon dos est comme ça, peut importe si la personne aime ou n’aime pas. Il ne changera jamais, je le garderai jusqu’à la fin de ma vie, soyons fou !
Témoigner sur ses complexes, ça fait quoi ?
J’ai également demandé à Méril de faire un retour sur cette expérience : témoigner et voir son corps illustré, ça fait quoi, qu’a-t-il ressenti ?
Franchement ça m’a réellement fait du bien, j’ai changé de regard sur mon dos. Ça reste compliqué de le montrer. Surtout cet été, vu que j’ai eu une nouvelle poussée…
L’illustration est vraiment super réaliste. Je suis bluffé, oui, je m’y reconnais réellement ! C’est sûr que je vois mon dos autrement, car je ne l’avais jamais vu en « oeuvre ». C’est le cas maintenant.
Je le voyais plus comme un défaut qu’autre chose, maintenant je le vois comme une partie de moi.
Il faut que je considère mon dos comme ce qu’il est : une pièce unique.
Toi, oui, toi qui as lu avec attention. Toi qui as envie de dire à ton corps que tu veux enterrer la hache de guerre. Que même s’il y a des jours avec et des jours sans, ça serait déjà un premier pas de partager ton expérience.
Bienvenue dans Corps à cœur Cœur à corps !
Concrètement, si tu veux participer, qu’est ce que je te demande ?
Le témoignage sera en 2 parties : un texte et une illustration.
- Le texte, c’est toi qui l’écris : tu m’expliques ton rapport à ce(s) complexe(s), pourquoi tu as envie de changer de regard dessus, comment tu t’y prends…
- Pour l’illustration, j’ai besoin de 5 photos de cette partie de ton corps et/ou de ton corps en entier.
Tu peux les prendre seul·e ou avec un·e proche; l’essentiel est que ça soit ton regard avant de devenir le mien. Ça peut être un exercice difficile, j’en ai conscience, donc je laisse le plus de liberté possible ! Mise en scène, spontanéité… c’est toi qui vois.
Je choisis la photo qui m’inspire le plus et j’en fais une illustration.
Envoie-moi ça à lea.castor[at]madmoizelle.com avec « Corps à cœur Cœur à corps » en objet du mail !
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