Le monde du football français ne cesse de faire parler de lui ces derniers temps, et pas vraiment pour les bonnes raisons. Lundi 27 février, Le Parisien révélait que le latéral droit du Paris Saint-Germain, Achraf Hakimi, faisait l’objet d’une enquête pour viol ouverte par le parquet de Nanterre.
Achraf Hakimi l’aurait « embrassé » avant de commettre une « pénétration digitale »
Selon Le Parisien, une jeune femme de 24 ans s’est rendue dimanche 26 février au commissariat de Nogent-sur-Marne, dans le Val-de-Marne, pour faire une « déclaration de viol » sans déposer plainte. Elle raconte comment, dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 février, elle se serait rendue au domicile du joueur de foot dont elle avait fait la connaissance sur Instagram, le 16 janvier. Après être arrivée chez lui, à Boulogne-Billancourt, les choses auraient « dérapé », selon Le Parisien, relatant les propos de la jeune femme : « L’international marocain l’aurait embrassée sur la bouche, lui aurait soulevé ses vêtements et embrassé les seins malgré ses protestations. Elle affirme également que le sportif a commis une pénétration digitale malgré, là encore, ses protestations. »
Par la suite, la jeune femme aurait réussi à se libérer et à envoyer un SMS à l’une de ses amies, venue la récupérer. « Au vu de la gravité des faits et de la notoriété de l’auteur présumé, l’officier de police judiciaire de permanence ce dimanche a immédiatement appelé sa hiérarchie, l’État-major de la préfecture de police et le parquet de Créteil (Val-de-Marne) », précise Le Parisien. Le parquet de Créteil s’est donc autosaisi de l’affaire avant de la transmettre à celui de Nanterre (les faits s’étant produits à Boulogne-Billancourt).
Pas de réaction de la part du PSG et de l’entourage d’Hakimi
La jeune femme n’a pas encore été entendue par les enquêteurs. Contactés par L’Équipe, le PSG et l’entourage du joueur n’ont, pour leur part, pas réagi pour le moment.
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