Oh, Internet, Internet, Internet, que ferais-je sans toi ?
C’est la question que je me pose tous les jours, mais elle a résonné dans ma tête avec encore plus d’intensité ce matin, quand j’ai appris qu’un KickStarter avait été lancé pour vendre des pets en bocal. (D’ailleurs, Internet
, à une lettre prêt, ça fait Interpet). Je suis friande de tout ce qui est relatif aux prouts, donc je suis friande de Fart in a Jar, l’initiative de Roy Stanson.
Friande de l’idée abstraite, hein, pas potentielle cliente. N’abusons pas : je déteste sentir les pets d’inconnu-e-s. Pour moi, c’est quelque chose de l’ordre de l’intime, de l’amical, du familial, de l’amoureux.
Ce que j’ai l’impression qu’on me fait quand je renifle le pet d’inconnu-e.
L’objectif de Roy, c’est de récolter des pets venus des quatre coins du monde à l’intérieur de petites fioles en verre pour montrer la diversité des flatulences. Il est vrai que, selon l’alimentation, notamment, les pets sont bien différents. J’aime à dire qu’ils ont l’odeur de l’âme de qui les émet, mais bon, faut bien avouer que ça a surtout l’odeur des substances ingurgitées. Des prouts venus de 80 pet-i pays différents ont été récoltés. Roy Stanson en dit un peu plus sur la page KickStarter du projet :
« Nous voulons partager des pets avec le monde.
Des pets de 80 pays différents ont été collectés pour votre plaisir. Envie d’un pet joyeux irlandais ? Ou d’un pet australien, plus rugueux et tumultueux ? Et que dites-vous d’un capricieux petit pet portugais ? […]
Chaque Pet dans un Bocal est fourni avec une note indiquant l’origine du pet, qui est scellé pour en préserver la fraîcheur. Merci de vous rappeler que l’odeur et la consistance des flatulences peuvent varier, même entre pets de la même région, puisqu’il y a des fluctuations diététiques à l’intérieur de la plupart des pays. »
Bon en gros, on va pas se mentir, tout ceci n’a pas l’air tellement tellement sérieux. Ce qui me déçoit pas mal, et savoir que seul 115$ ont été récoltés sur les 10 000$ réclamés m’a presque fait plaisir.
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