Accusée de harcèlement sexuel, d'agression et de séquestrations, Lizzo dément les accusations

Visée par une plainte de trois anciennes danseuses qui l’accusent notamment de harcèlement, Lizzo est sortie du silence pour contester ces « fausses accusations ».

« Ces derniers jours ont été difficiles, déchirants et marqués par beaucoup de déception ». C’est avec ces mots que la chanteuse Lizzo est sortie du silence, ce jeudi 3 août. Accusée de harcèlement sexuel et d’avoir mis en place en environnement de travail hostile par trois de ses anciennes danseuses, la chanteuse s’est défendue sur ses différents réseaux sociaux, afin de contester ces « fausses accusations ».

Des histoires « sensationnalistes » selon Lizzo

« Je n’ai pas l’habitude de répondre aux fausses accusations, mais celles-ci sont aussi incroyables qu’elles en ont l’air et trop graves pour ne pas être évoquées (…) Mon éthique professionnelle, mes valeurs et mon respect ont été remis en questions. », a-t-elle écrit.

pic.twitter.com/5FHUy20BjM
— FOLLOW @YITTY (@lizzo) August 3, 2023

Car les trois danseuses Arianna Davis, Crystal Williams et Noelle Rodriguez font état de « harcèlement sexuel, religieux et racial, de discriminations relatives au handicap, d’agressions et de séquestration, entre autres choses », a indiqué leur cabinet d’avocats dans un communiqué.

Ce à quoi Lizzo a répondu : « Ces histoires sensationnalistes viennent d’anciennes employées qui ont déjà admis publiquement que leur comportement inapproprié et peu professionnel sur la tournée leur avait été signalé. »

« Jamais je ne critiquerai ou licencierai une employée à cause de son poids » se défend Lizzo

Lizzo s’est également défendue sur un point particulier, accusée de faire du bodyshaming envers ses employées : « Je sais ce que c’est d’être constamment dénigrée pour son apparence, et jamais je ne critiquerai ou licencierai une employée à cause de son poids », se défend-elle sur Instagram.

« Je suis très ouverte sur ma sexualité (…) mais je ne peux accepter de laisser des gens utiliser cette ouverture pour me dépeindre comme quelqu’un que je ne suis pas », écrit encore Lizzo, faisant référence aux accusations d’avoir poussé certaines de ses employés à avoir des comportements sexualisant en public.

Plusieurs anciennes collaboratrices ont elles aussi témoigné de comportements toxiques

Néanmoins, lorsque ces accusations sont devenues publiques, plusieurs des anciennes collaboratrices de la chanteuse ont elles aussi pris la parole, a repéré le Huffington Post.

À l’image de Sophia Nahli Allison, qui a travaillé sur un projet de documentaire autour de Lizzo. Elle s’est retirée au bout de deux semaines : « Elle m’a traitée avec un tel manque de respect. J’ai été témoin de son arrogance, de son égocentrisme et de sa méchanceté. Je n’étais pas protégée et j’ai été jetée dans une situation merdique avec peu de soutien » a-t-elle confié sur son compte Instagram.

Sharing this because validating other Black women's experiences is deeply important to me. pic.twitter.com/gd2xEK6szq
— Sophia Nahli Allison (@SophiaNAllison) August 1, 2023

Ou encore Courtney Hollinquest, elle aussi ancienne danseuse de la troupe de Lizzo, qui a déclaré sur son compte Instagram : « Je n’ai pas pris part aux poursuites, mais c’est aussi en grande partie ce que j’ai vécu lorsque j’ai travaillé là-bas ».

Lizzo’s former creative director, along with one of her former dancers, share support for the lawsuit filed against the singer:

“I’m not apart of the lawsuit – but this was very much my experience in my time there… I very much applaud the dancers courage to bring this to… pic.twitter.com/ojxxQ7l28m
— Pop Base (@PopBase) August 1, 2023

Un message repartagé par Quinn Whitney Wilson, ex-directrice artistique de Lizzo : « Je ne fais plus partie de ce monde depuis trois ans pour une bonne raison. ». De nouvelles accusations auxquelles Lizzo n’a pas encore répondu.

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Les Commentaires

7 août 2023 à 15h08

Dog

@Bloem évidemment, après pour moi, c'est une excuse qui revient dans tellement tout les cadres de la vie, et pas juste les grosses accusations, que "meh" . Y'a mieux que " non, je serai jamais violent/manipulateur/other , parce qu'on l'a été avec moi ". L'un n'empêche pas l'autre.

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