57% de jeunes pensent que le monde s’améliore. C’est l’une des statistiques issue d’une récente étude menée par Gallup pour l’Unicef auprès de personnes ayant entre 15 et 24 ans et vivant à travers 21 pays différents.
Il y a cependant des différences entre les pays, évidemment. Par exemple, en Indonésie c’est 82% des jeunes qui sont optimistes sur l’avenir, contre 29% au Mali. Tour d’horizon de ces passionnantes conclusions !
Les jeunes, plus optimistes que leurs aînés
L’étude a effectué un sondage auprès des 15-24 ans dans plusieurs pays, mais également auprès des personnes de 40 ans et plus. Il a été observé que, selon les contrées, il y avait de nettes différences entre les générations concernant cet optimisme sur l’avenir.
Par exemple aux États-Unis, la jeune génération pense à 67% que le monde s’améliore, contre 35% pour les personnes de 40 ans et plus. Au Japon, l’écart est encore plus creusé avec 63% de positif pour les jeunes et 26% seulement chez les personnes plus âgées.
L’étude inclut une légère disparité genrée : les femmes sont 6% moins susceptibles que les hommes de dire que le monde s’améliore. Surprise, dis donc… Peut-être que la sensibilisation aux problèmes systémiques de notre société patriarcale nous empêche parfois de voir les améliorations au sein de ce monde. Non ?
« Les jeunes incarnent l’esprit du XXIe siècle »
Ces statistiques sont étonnantes, car on pourrait penser que l’éveil des jeunes aux problématiques de réchauffement climatique, par exemple, les rendrait beaucoup moins positifs sur l’avenir. Eh bien non, l’optimisme reste !
La directrice générale de l’Unicef Henrietta Fore a déclaré :
« Si cette étude brosse un tableau nuancé des fractures générationnelles, une image ressort néanmoins clairement : les enfants et les jeunes incarnent bien plus aisément l’esprit du XXIe siècle que leurs parents. »
L’étude observe en effet des écarts générationnels, et suggère un manque d’ancrage dans la société des personnes plus âgés. Ainsi, on y lit :
« Les jeunes (39%) sont en moyenne deux fois plus susceptibles que leurs aînés (22%) de ressentir un ancrage mondial plutôt que national ou régional. »
À l’approche de la Journée Mondiale de l’Enfance (le 20 novembre), l’étude de l’UNICEF permet de rappeler qu’« il est essentiel que nous écoutions directement les jeunes nous parler de leur bien-être et de la manière dont leur vie change », selon Henrietta Fore. Sinon, on va finir par déprimer !
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Crédit photo : Pexels – Dennis Magati (862848)
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