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De cadre dans la com à coiffeuse : suite et fin d’une reconversion

Il y a deux ans, Sophie nous racontait comment elle avait plaqué son travail stable de cadre dans la com pour devenir coiffeuse. Toujours aussi déterminée et pleine d’obstination, elle revient aujourd’hui nous donner de ses nouvelles, alors qu’elle s’apprête à faire un nouveau saut dans l’inconnu.
Il y a deux ans, Sophie nous racontait comment elle avait quitté son travail stable de bureau pour se reconvertir afin de devenir coiffeuse. Elle revient aujourd’hui nous donner de ses nouvelles, après avoir obtenu son brevet professionnel de coiffure.

Il y a trois ans, j’ai envoyé balader mon petit job pépère en tant que chargée de communication dans une agence web pour me lancer dans le monde incroyable de la coiffure, dans le but de devenir coiffeuse professionnelle en passant par le CAP et le BP.

Cette année, en octobre, j’ai obtenu mon BP de coiffure et ce n’est pas sans fierté (et une larmichette au coin de l’œil) que je l’ai annoncé à la terre entière. Il faut dire que cela n’a pas toujours été simple !

Une reconversion pleine de péripéties

Comme je l’expliquais il y a deux ans, j’avais tellement le métier de coiffeuse dans la peau qu’après l’obtention de mon CAP, je me suis fait graver à l’encre noire une paire de ciseaux et un peigne sur les poignets.

Je pensais qu’après cette année de CAP, la reconversion était aboutie, que j’avais officiellement mon statut de coiffeuse professionnelle et que je pouvais être embauchée en contrat classique, être coiffeuse à domicile à mon compte et, si je le désirais, passer à l’étape suivante : le BP (Brevet Professionnel). J’ai choisi cette dernière : m’engager pour deux ans à passer le BP.

Je ne voyais en fait pas d’autre issue possible car je ne me sentais pas du tout coiffeuse professionnelle, capable de prendre en charge un client de A à Z. D’ailleurs, une de mes professeures de coiffure nous avait rabâché en CAP adulte (en un an au lieu de deux) que ce n’était pas en neuf mois de formation qu’on devenait coiffeuse… et elle avait raison.

Trouver un salon, une sacrée paire de manches

C’est à ce moment que le même processus que le CAP a recommencé : trouver un salon qui accepte de m’embaucher malgré mon grand âge (25 ans) et ma maigre expérience (un an).

Je savais que comme pour le CAP, il fallait que je table sur des salons indépendants hauts de gamme, car ce sont eux qui détiennent le budget et les capacités organisationnelles pour embaucher quelqu’un qui sort du cadre.

Par chance, dans le salon où j’avais passé mon CAP, une jeune fille s’est présentée à l’embauche pour faire sa deuxième année de BP. Ce qui signifiait qu’une place en BP se libérait dans le salon qu’elle quittait ! De plus, ma boss m’a dit avec une moue impressionnée : « C’est un bon salon là d’où elle vient ». Pensez-­vous, l’info n’était pas tombée dans l’oreille d’une sourde !

J’ai filé me présenter à ce salon, pour demander s’ils avaient trouvé un contrat BP. J’ai eu droit à la sempiternelle réponse que j’avais déjà trop entendue : « Non mais on préfère embaucher des jeunes », ce qui pouvait être traduit par « Mon dieu mais vous avez vu votre âge ? Vous allez nous coûter un bras ! ». J’ai cherché dans d’autres salons, mais je revenais régulièrement dans celui-là pour demander s’ils avaient trouvé quelqu’un. Et tous les jours j’avais droit à la même réponse : « Non mais on préfère embaucher un jeune ». Damn !

Le temps passait et je commençais à désespérer de trouver un salon pour mon BP. J’ai fait le tour de ceux de Lille, que je connais tous de ce fait, et peu ont imaginé ne serait­-ce qu’une seconde m’embaucher.

J’étais même prête à travailler au noir pour un salon qui avait des façons bien obscures de cacher du chiffre d’affaires, prête à mettre en péril ma situation salariale et financière.

Je ne lâchais cependant pas l’affaire avec le premier salon, y allant presque tous les jours pour poser la même question. Un jour j’en ai eu marre, j’ai un peu haussé le ton en leur disant que j’étais ultra motivée, que cette reconversion avait un sens dans ma vie et que je ferais n’importe quoi pour persévérer dans cette voie.

Je crois que ça a fait lever un sourcil à l’un des deux patrons qui m’a proposé de revenir le lendemain ou le surlendemain avec plusieurs modèles pour qu’ils évaluent mon travail. Je n’ai pas choisi entre les deux propositions de journées, je suis venue les DEUX jours avec trois modèles chaque jour. Vous la sentez la motivation, là ?

À la fin de la semaine, j’ai eu un appel de ce salon qui me disait qu’ils souhaitaient m’embaucher en BP. Alléluia ! Ma motivation et ma persévérance telles celles d’un morpion avaient payé ! Je pouvais dire adieu aux moyens douteux de passer mon BP et être apaisée pour le côté financier.

De plus, le salon qui m’avait embauchée était à trois rues de chez moi. Il s’agissait d’un établissement de coiffure classique, haut de gamme, dans un cadre somptueux. De quoi pouvais‐je rêver de plus ?

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Plutôt agréable.

De retour sur le chemin de l’alternance avec mon petit cartable et mon bic 4 couleurs

Je serai dans une classe de jeunes qui ont en moyenne 18 ans, alors que j’en avais 25.

En signant ce contrat de BP, je m’engageais à retourner à l’école et j’avais choisi de rester dans le même centre de formation que pour mon CAP. Sauf qu’en BP, à la différence du CAP adulte, je serai dans une classe de jeunes qui ont en moyenne 18 ans, alors que j’en avais 25. Paye ton grand âge.

Heureusement, je savais que j’allais retrouver certains de mes camarades de classe qui avait suivi la même formation que moi. Au final, comme dans toute classe, j’ai créé des affinités plus ou moins fortes avec certaines personnes. Dans l’ensemble, l’ambiance était plutôt bonne même si les professeurs se plaignaient de notre classe, trop turbulente à leur goût.

Concernant la formation en BP, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre.

En réalité, j’ai retrouvé les mêmes professeurs pour les mêmes matières, et quasiment le même programme. Étais‐je bien en BP ? Oui oui, c’est juste que le programme était plus approfondi, et j’avais aussi de nouvelles matières bien chouettes telles que la compta, la gestion, le management (de façon très superficielle) et l’anglais (oh, interesting).

Le plus de cette formation quand on est vieux et érudit, c’est qu’on zappe le cours de français (appelé exactement ouverture sur le monde), qui est costaud au niveau de l’examen. J’ai remercié intérieurement mon master.

La première année, étant donné qu’il n’y avait pas d’examen à l’échéance, je n’ai clairement rien fichu ! Cependant, au cours de l’année — surtout de la deuxième année de BP — j’ai bien senti que le programme s’intensifiait, qu’on allait en profondeur dans tous les dossiers et j’avais parfois besoin de demander aux professeurs de répéter la notion car ça n’était pas clair pour moi. Je n’avais pas peur de poser des questions qui pouvaient paraître stupides, je voulais comprendre !

J’ai apprécié les cours théoriques du BP qui étaient plus intéressants que ceux du CAP, et les cours pratiques étaient plus libres et largement plus variés. On a pu apprendre à faire des coupes de cheveux élaborées, on a commencé les cours de chignons et j’adorais ça.

Et du côté du boulot, ça donne quoi ?

Au salon, j’étais bien plus épanouie que là où je travaillais pour mon CAP. Déjà, le cadre était super. Le salon était spacieux, avec de hauts plafonds sur lesquels on pouvait admirer des moulures d’époque. Le style de l’établissement était chic, sobre et épuré : de grands murs blancs dépourvus de déco, de grand miroirs partout (de quoi ne jamais éviter votre reflet), du parquet au sol et deux patrons maniaques du blanc immaculé et de la propreté.

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Ça me changeait clairement de mon ancien salon et ça n’était pas pour me déplaire (même si je suis loin d’être la reine de la propreté et du rangement) !

Au niveau du travail en tant que tel, j’étais gâtée. Malgré le fait que ça soit un salon haut de gamme, avec des services aux prix relativement élevés, mes patrons m’ont rapidement mise sur clientèle, notamment pour appliquer les couleurs et un peu plus tard m’occuper des coupes hommes.

Concernant les couleurs, j’ai gagné en rapidité et en propreté (j’ai arrêté de tartiner le front de mes clientes). J’ai réussi à réaliser mes diagnostics seule de mieux en mieux.

Concernant les coupes hommes, pour les deux premiers clients que j’ai eus en fin de journée, mes boss m’ont mis un peu la pression pour être plus rapide, ce qui m’a valu de couper ma première oreille. Mes boss ont été relativement cool là-dessus, ne me grondant pas comme une enfant mais réagissant à l’accident avec humour.

Le pauvre garçon est sorti du salon avec un petit pansement ridicule sur le haut de l’oreille. Cette petite expérience m’a vaccinée, et croyez-moi que dès que j’approche des oreilles, je redouble d’attention !

J’avais même quelques clients qui ne voulaient personne d’autre que moi pour leur coupe.

Avec le temps, j’ai également gagné en rapidité et mes coupes sont devenues de plus en plus nettes, de plus en plus belles, et j’ai réussi à faire tout type de coupe homme. J’avais même quelques clients qui ne voulaient personne d’autre que moi pour leur coupe. J’étais fière et étonnée qu’on reconnaisse mon talent !

Au niveau de la clientèle aussi, j’étais gâtée. Elle était très fidèle. La plupart avait son rendez-­vous hebdomadaire pour un brushing ou mensuel pour une couleur.

Il s’agissait souvent de dames entre 40 et 70 ans. Certaines étaient très attachantes et auraient pu être ma mère ou ma grand-mère. On se racontait nos vies, elles me demandaient ce que je comptais faire après mon contrat, d’autres me racontaient leurs petits soucis. C’était comme une petite famille et j’adorais passer un moment en tête à tête avec une cliente en couleur ou avec un client en coupe.

Concernant les pourboires, j’avais de la chance d’avoir une clientèle généreuse et reconnaissante car il n’était pas rare d’arriver à plus de 100€ de pourboires par mois — de quoi mettre du beurre dans les épinards.

Pour le reste, il a fallu faire mes preuves, mais ce n’était pas évident de gérer au quotidien ma clientèle, mon job d’apprentie (assistante de l’équipe et gestion de l’intendance du salon) et la possibilité de ramener des modèles dans une si petite équipe (nous étions cinq) avec une clientèle aussi importante.

Le choix de l’après BP

Au cours de la première année de formation, notre professeur d’anglais nous a parlé d’un programme nommé Sésame qui permet aux apprentis fraichement diplômés de partir à l’étranger pour une durée allant de trois semaines à un an dans un pays européen, moyennant une bourse et un stage non rémunéré de la durée du programme dans un salon de coiffure.

Ce programme m’a tout de suite plu et le choix du pays et de la ville est venu assez vite. Je ne voulais pas partir trop loin de chez moi (mon côté casanier), et je voulais aller dans un pays anglophone et dans une ville dynamique. Londres est alors apparue comme une évidence : ce n’était pas trop loin de Lille, c’est une ville très dynamique au niveau de l’emploi, extravagante et ouverte au niveau de la mode, et anglophone. C’est là-bas que je voulais partir un an — quitte à partir, autant y aller le plus longtemps possible.

Mon professeur d’anglais et la dame qui gérait les échanges m’ont fortement déconseillé ce choix, arguant que Londres était une jungle, une ville hors de prix et qu’il y avait le piège de rencontrer trop de Français et de ne pas améliorer son anglais. Mais tête de mule que je suis, j’ai écouté les conseils mais ai persévéré dans ce choix.

J’ai décidé de passer une semaine seule à Londres pour prendre la température de la ville.

Comme personne n’avait été envoyé à Londres par ce programme, personne ne pouvait me conseiller un salon et il fallait que j’en trouve un par mes propres moyens. Cet été-là, j’ai donc décidé de passer une semaine seule à Londres pour prendre la température de la ville, voir comment je m’y sentais, et distribuer quelques CV pour voir comment ça se passait dans les salons de coiffure anglais.

La semaine à Londres, et notamment les premiers jours, ont été un peu durs : j’étais seule loin de mes proches, lâchée dans la jungle d’une capitale qui ne parlait pas ma langue maternelle, loin de ma culture. Les deux premiers jours, j’ai ainsi eu du mal à sortir de l’auberge dans laquelle je logeais.

J’ai dû me faire violence pour mettre le nez dehors, arpenter les rues, visiter les différents quartiers, les musées, rencontrer des gens à l’auberge, me confronter à une langue que je ne maîtrisais pas trop mal mais pas suffisamment pour être à l’aise.

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J’ai toutefois vu quelques potes qui étaient installés à Londres et j’ai rencontré une coiffeuse française : ils n’ont pas trop compris le système du programme Sésame. Selon eux, les anglais ne comprennent pas le principe de stage non rémunéré ; chez eux, tout travail mérite salaire. Du coup, j’ai décidé d’abandonner le programme pour partir à l’aventure, sac à dos sur le dos, pour un an minimum et advienne que pourra !

Le pays des rosbifs VS le pays des mangeurs de grenouilles

En Angleterre et notamment à Londres, tout se fait très vite : il n’est pas incroyable d’être embauché la veille pour le lendemain ou de trouve un logement en quelques jours. Cela m’a confortée dans mon choix : le marché est plus dynamique là-bas — certes plus précaire. En Angleterre, les démarches pour embaucher et virer sont plus flexibles qu’en France.

Le salaire également me semble plus adaptable : il n’y a pas trop de hiérarchie par rapport au degré d’études que tu as fais. Paraît­ aussi que dans les métiers de la beauté (coiffure et esthétique), le travail au noir est monnaie courante, même au sein même des salons de coiffure.

Quand j’ai discuté avec la coiffeuse française installée à Londres que j’avais rencontrée, elle m’a dit que le statut le plus avantageux est celui de « self-employed » qui pourrait être traduit par une location de fauteuil. C’est-à-dire que le coiffeur n’est pas salarié du salon mais est rémunéré en fonction de son chiffre d’affaires.

En quelque sorte : tu bosses, tu es payé, tu ne bosses pas, t’es pas payé. Ce qui me semble également plus flexible pour les horaires et pour les congés (non payés du coup). Et concernant les horaires, l’info qui m’a un peu fait tiquer, c’est qu’en Angleterre, les salon sont ouverts le dimanche et on travaille généralement 6 jours sur 7.

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Lors de mon petit séjour à Londres, avec un ami, j’ai visité Muswell Hill, un quartier au nord de Londres tout à fait charmant, typiquement anglais avec des maisons mitoyennes avec bow-windows, loin du stress du centre de Londres. Je suis tombée sous le charme de ce quartier et je me suis dit que c’était ici que je voulais travailler et vivre.

Poussée par ce même ami, j’ai déposé des CV dans tous les salons de coiffure qu’on trouvait sur notre chemin. Je me doutais que ça n’allait pas donner grand chose mais on ne sait jamais…

J’étais tellement lancée dans ce projet, à rechercher un appart (un an avant !), à parcourir la carte de Londres sur Google Maps, à m’imaginer dans les rues de Londres en legging galaxy, que j’en avais presque oublié que pour accéder à ce rêve, il fallait passer par la case examens…

Le marathon des examens

En rentrant, je savais que j’allais me coltiner les révisions du BP dont les examens étaient étalés sur un mois à cheval entre septembre et octobre. À cette période, j’avais très très peur d’être tentée par mes potes pour les sorties, les verres en terrasse et autres folles soirées, surtout qu’il faisait encore très beau à Lille — la frustration totale, quoi. Bon, je ne suis pas sans faille, je savais qu’il fallait que je m’accorde des moments pour souffler pour tenir le cap et je m’étais permis de ne rien faire le samedi soir et le dimanche.

Ce qui était aussi compliqué, c’est qu’en plus d’être en période d’exams, je continuais à aller au travail. Je devais donc assurer ma journée de travail le jour et enchainer mes révisions le soir. Je devenais folle.

Je n’ai jamais autant cravaché de ma vie.

Cela dit, au-delà de mes espérances, j’ai su tenir bon et me cantonner à mes révisions. Je n’ai d’ailleurs jamais autant cravaché de ma vie. Je faisais venir mes modèles d’examens toutes les semaines chez moi, ce qui était une belle contrainte pour elles.

Après les examens pratiques, je me suis attelée à mes examens écrits et c’était une sacrée paire de manches pour moi, car j’ai une concentration proche de zéro : une mouche détournait mon attention et je trouvais tout plus intéressant que le contenu de mes cours, même récurer le fond de mes toilettes avec une brosse à dents.

De plus, comme c’était la fin des examens, il m’arrivait de péter des câbles, de chanter mes cours, de mettre une petite formule de comptabilité sur le groupe Facebook de notre classe, histoire de bien les faire flipper et de participer à une longue conversation qui m’amusait beaucoup.

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La fin du BP et… la suite

Après cette intense période et un dernier jour de travail difficile, j’ai pris les derniers congés que j’avais à prendre et je suis partie en vacances voir mon meilleur ami dans le Sud.

Partir en vacances m’a fait un bien fou et c’est là-bas que j’ai appris que j’avais obtenu mon BP. J’ai pleuré de joie dans le musée qu’on était en train de visiter. C’est là-bas aussi que j’ai reçu un mail d’un salon de coiffure de Londres qui souhaitait qu’on se rencontre quand je déménagerais là-bas ! Cette nouvelle m’a complètement détendue par rapport aux opportunités à saisir et j’ai arrêté de tergiverser sur la date de mon départ, à savoir en novembre ou en janvier.

En rentrant à Lille, j’ai pris la décision de ne pas y chercher de CDD avant mon départ et de me consacrer à mon déménagement et… à profiter ! Au final, je l’avais quand même bien mérité.

Aujourd’hui, je ne sais pas comment je vais arriver à déménager, à vendre une partie de mes meubles, à stocker ce que je souhaite garder. Je fais un blocage sur la prise de mon aller simple pour Londres, et je n’ai dit que récemment à ma propriétaire que je souhaitais quitter mon appartement lillois que j’ai chéri pendant six ans.

Je nourris ce projet depuis tellement longtemps que je sais que malgré tout ça ira.

Cela vient probablement du fait que je sais que les deux premiers mois à Londres vont être difficiles, mais je nourris ce projet depuis tellement longtemps que je sais que malgré tout ça ira, que je saurai trouver la ressource en moi aux moments où j’en aurai besoin et que je saurai trouver la motivation de mener à bien ce projet. J’en sortirai grandie et je serai prête à m’engager dans d’autres projets plus fous les uns que les autres !

Après ces trois années de coiffure, je sais en tout cas que j’ai fait le bon choix de métier. C’est une profession difficile, où les points négatifs sont nombreux, mais au-delà de ça, le contact avec le client, le fait d’avoir un métier socialement utile, qui permet de rendre les gens beaux m’éclate. Je n’ai jamais autant eu de projets professionnels que maintenant. Je ne compte pas être coiffeuse en salon toute ma vie, mais je compte bien rester dans ce secteur !

Retrouvez le travail de Sophie sur sa page Facebook


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Les Commentaires

3
Avatar de Ahn
28 novembre 2016 à 20h11
Ahn
Je suis aussi en apprentissage (mais dans la com' et en master) et je n'ai trouvé aucune info sur ce programme Sésame ?
Si tu tapes SESAM écrit de cette manière sur google tu vas trouver des infos (moi aussi je l'ai écrit comme les graines au début:rire
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