En seulement quelques semaines, c’est la seconde fois que l’antenne du Bas-Rhin est la cible de tags anti-IVG.
« IVG = Violences faites aux femmes ». Dans la nuit du 21 au 22 mars, cette inscription anti-avortement a été taguée devant le Planning Familial de Strasbourg. Une attaque contre le droit à l’avortement qui n’est pas nouvelle pour cette antenne du Bas-Rhin, le lieu ayant déjà été tagué deux semaines auparavant.
Dans un communiqué publié sur son compte Twitter, l’antenne nationale du Planning Familial a réagi : « Ce message est dirigé contre les femmes et les personnes concernées venant au Planning pour avorter, et contre l’association et ses militant·e·s qui les accompagnent pour recourir à ce droit humain fondamental », explique l’association.
Le mouvement rappelle que ce genre d’attaque, qui selon elle, relève de l’extrême droite, est délit, et envisage de porter plainte.
Suite à cette nouvelle attaque, le Planning Familial a reçu de nombreux soutiens. À commencer par la députée NUPES du Bas-Rhin Sandra Regol, qui a dénoncé sur Twitter un « droit à l’IVG menacé », ou encore l’association féministe Les effronté·es qui souligne : « Le droit à l’IVG est un droit fondamental, il doit être protégé, nous ne saurions reculer face aux groupuscules qui veulent le faire disparaître ».
Le 8 mars dernier, Journée internationale des droits des femmes, la même inscription, « IVG = violences faites aux femmes » avait été découverte sur la route, devant le Planning familial.
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