C’est un coup de théâtre, alors que le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) est déjà en pleine tourmente. Ce jeudi 25 mai, Brigitte Henriques, présidente du Comité, a annoncé dans un communiqué sa démission.
Cette décision intervient alors que le Comité traverse une certaine crise. En effet, de nombreuses tensions sont présentes en interne depuis plus d’un an, notamment entre Brigitte Henriques et son prédécesseur Denis Masseglia. En octobre dernier, Henriques avait déposé plainte pour « violences psychologiques » contre l’ancien secrétaire général de l’instance, Didier Séminet. Mi-mai dernier, Masseglia avait déclaré vouloir déposer une plainte contre X pour abus de confiance auprès du Parquet national financier.
Car en mars dernier, la publication du compte rendu de deux administrateurs ayant eu accès au grand livre des comptes du CNOSF détaillait les montants engagés par l’instance : entre 50 000 et 60 000 euros en frais d’avocats et honoraires d’agences de communication, notamment utilisés pour la révocation de l’ex-secrétaire général, rapportait Le Monde.
À un peu plus d’un an des Jeux Olympiques de Paris 2024, l’ancienne footballeuse, qui était également la première femme à prendre la tête de la présidence du comité, passe la main. La secrétaire générale du CNOSF, Astrid Guyart, devient présidente par intérim, peut-on apprendre dans le communiqué. Un nouveau président sera élu dans les « trois mois à venir ».
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