Ce n’est pas (que) la sonnerie de votre réveil que vous allez entendre ce matin, c’est plutôt un signal d’alarme encore plus douloureux. Ce mercredi 3 novembre, à 9h22, ce sera l’heure à partir de laquelle cette année les femmes travailleront… pour rien.
« Le constat de l’année 2021 est sans appel : 16,5% d’écart salarial (Eurostat, l’organisme de statistiques de l’Union Européenne) au détriment des femmes, c’est 1 point de plus qu’en 2020 » s’inquiète la newsletter féministe Les Glorieuses.
Oui les inégalités salariales sont toujours une réalité, et le contexte actuel de crise sanitaire ne contribue pas à faire reculer les choses, c’est même tout le contraire.
Et au train où vont les choses, l’heure où les hommes et les femmes seront payées à salaire égal pour un travail égal semble si lointain que c’en est désespérant :
Pour alerter sur les inégalités salariales, les Glorieuses ont lancé une pétition avec trois grandes propositions : l’application du principe d’égaconditionnalité (soit conditionner l’accès aux marchés publics, l’obtention des subventions publiques et celui des prêts garantis par l’État au respect de l’égalité salariale au sein de sa structure), la revalorisation des salaires des emplois où les femmes sont les plus nombreuses (notamment les métiers du soin et ceux de l’enseignement), et le soutien au un congé parental payé de manière équivalente pour les deux parents.
À lire aussi : La transparence des salaires, une solution contre les inégalités de rémunération hommes/femmes ?
Crédit photo : Marco Verch Professional Photographer via Flickr
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