Depuis dimanche 1ᵉʳ octobre, les 4.322 salariées de la métropole lyonnaise disposent d’un congé menstruel et d’un congé en cas d’arrêt naturel de grossesse.
Deux jours de congé menstruel sur présentation d’un certificat médical
La collectivité en avait fait la promesse quelques jours plus tôt. La voilà effective : depuis hier, dimanche 1er octobre, les agentes de la métropole bénéficient d’un congé de deux jours en cas de règles douloureuses. Présenté comme une « autorisation spéciale d’absence », ce congé sera accordé sur « présentation d’un certificat médical établi par un gynécologue ou un médecin traitant qui atteste d’une pathologie ayant pour conséquences des règles douloureuses » a détaillé la ville dans un communiqué. Depuis 2020, celle-ci est dirigée par les écologistes, alliés à la gauche.
Et ce n’est pas tout : tout•e•s les salarié•e•s menstrué•e•s ont aussi le droit à un « congé arrêt naturel de grossesse », soit deux jours de repos pour ielles et leur•e conjoint•e. Il sera possible de le poser en une ou deux fois, dans un délai de trois mois suivant les faits.
Si, en Espagne, le congé menstruel est effectif depuis janvier, en France, les différentes propositions de loi sur le sujet ont toutes été retoquées, laissant place à des initiatives individuelles et locales.
À compter du 1er janvier 2024, les patientes confrontées à un arrêt naturel de grossesse pourront obtenir un arrêt maladie sans jour de carence, et bénéficieront, à partir de septembre, d’un accompagnement psychologique spécifique.
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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