Bienvenue dans la parentalité, ce monde vivifiant où personne n’a la moindre idée de ce qu’il est en train de faire, mais n’a pas le choix et doit le faire quand même. Quand on devient parent, on se retrouve du jour au lendemain chargé d’assurer la survie d’un être humain autre que nous. Et c’est vertigineux, surtout que l’option accompagnement bienveillant est rarement compris dans le pack de départ. Selon une étude Harris interactive partagée via un communiqué de presse que nous avons pu consulter, si les parents peuvent manquer de confiance en eux et se sentir perdus, ils peinent à trouver des conseils adaptés et dénués d’injonctions.
Parent inquiet cherche accompagnement
Par nature, le daron est un individu inquiet. Si nous n’en doutions pas une seconde, une étude menée par Harris interactive pour le compte de WaterWipes®, nous révèle que 80 % des parents d’enfants de moins de trois ans doutent régulièrement de leurs choix.
Les mères sont plus touchées, puisqu’elles sont 85 % à manquer de confiance en elle, contre 73 % des pères. 63 % des familles admettent par ailleurs avoir eu besoin de conseils concernant la santé, l’hygiène, ou encore l’alimentation de leur progéniture. Certains parents ont pourtant du mal à trouver des interlocuteurs bienveillants et impartiaux.
Un entourage ni bienveillant ni utile
En cas de questions, 85 % des coparents discutent d’abord ensemble. Les proches — parents, amis — et les professionnels de santé sont ensuite consultés dans 77 % des cas. Malheureusement, cet entourage peine à répondre de manière adaptée aux besoins des parents.
Les confidences et les questionnements d’un daron un peu paumé servent souvent de top départ aux leçons de morale et aux injonctions basées sur des certitudes et des expériences personnelles qui n’ont souvent aucun rapport avec la situation énoncée.
« De mon temps … » « IL NE FAUT JAMAIS ! » ou « C’EST PAS BON POUR LE BÉBÉ ! », ces conseils non sollicités sont reçus par 91 % des parents, aussi bien de la part des proches (68 %) que du monde médical (57 %). Bien que ces remarques agacent presque deux tiers des personnes interrogées et en culpabilisent la moitié, elles sont 53 % à en tenir compte.
Heureusement, 94 % des parents finissent par retrouver confiance en eux au fur et à mesure que l’enfant grandit, mais l’étude illustre la nécessité absolue d’accompagner les parents de jeunes enfants de façon factuelle et adaptée à chaque famille.
En attendant, petit message à l’entourage : ne prodiguez un conseil que quand on vous le demande explicitement, et répondez factuellement sans en profiter pour critiquer au passage l’allaitement, par exemple, ou le laxisme de votre interlocutrice. Merci.
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Crédit photo image de une : Getty Images Signature
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