La crise économique débouchera-t-elle sur une crise sociale ? Cette question préoccupe au plus haut point nos éminences gouvernementales.
Et le sondage publié hier par Le Parisien n’est pas fait pour les rassurer.
Selon cette enquête exclusive réalisée par l’institut CSA-Opinion, 69% des Français soutiennent ou éprouvent de la sympathie pour la journée de grève du 29 janvier prochain organisée main dans la main par huit confédérations syndicales (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Unsa, Solidaires).
Objectifs de cet appel unitaire à la mobilisation des Français(es) :
– défendre l’emploi privé et public
– lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales
– exiger des politiques de rémunérations qui assurent le maintien du pouvoir d’achat des salariés, des chômeurs et des retraités et réduisent les inégalités
– défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale
– des services publics de qualité qui assurent en particulier tout leur rôle de réponse aux besoins sociaux et de solidarité (cf le texte intégral de l’appel).
Commentant son enquête, Stéphane Rozès, directeur général de CSA-Opinion, nous apprend que « c’est la première fois depuis l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy qu’un mouvement social recueille une telle adhésion auprès de l’opinion publique, hormis le mouvement des jeunes en avril 2008« .
Mouvement d’humeur ou début d’une vraie colère ? Réponse jeudi soir à l’issue des manifestations.
Et toi madmoiZelle, tu feras quoi le 29 janvier ? La grève ?
Les Commentaires
Je ne me renseigne plus (oui parce qu'il fut un temps, je le faisais) sur les revendications, les réformes, etc. Je sais que quand j'avais un texte de loi ou autre sous les yeux, je le lisais, je pensais le comprendre, mais je n'avais aucune capacité de... Projection dans l'avenir. Je n'ai jamais compris ce que telle chose pouvait avoir comme conséquence, peut-être parce que j'évolue dans un système que je ne comprends pas, et dont je ne saisis pas toute la complexité.
De ce fait, je laisse ça à ceux qui sont plus "spécialistes". Je me dis que s'il y a des manifestations, ce n'est pas pour rien. Mais je prends pas vraiment parti, puisque je ne pige rien. Je ne suis ni contre, ni pour. Je trouve ça très bien les mouvements sociaux, et je fais confiance à mes concitoyens (ça se dit ça ?). En ce sens, je les soutiens.
En outre, je peux m'inquiéter quand j'entends parler de blocage. Les années précédentes, j'ai connu des longues périodes où je n'ai pas pu aller en cours, ni même les rattraper (plusieurs semaines). J'ai du souci quand je pense à ma formation et aux connaissances que j'ai pu rater. Si je loupe des cours pendant cinq jours, bon, je suppose que c'est gérable. J'espère juste que ça ne durera pas un mois, situation que j'ai déjà connue (antérieurement).