Live now
Live now
Masquer
5-raisons-better-call-saul
Culture

Cinq raisons de regarder « Better Call Saul »

Better Call Saul est un spin-off de Breaking Bad, série phare d’AMC. Elle retrace l’histoire de Saul Goodman, l’avocat véreux de Walter White. La saison 2 vient de s’achever sur Netflix, et elle est VRAIMENT très bien.

Dix-huit mois après la fin (magnifique) de Breaking Bad, Vince Gilligan a remis ça avec Better Call Saul.

À lire aussi : 5 bonnes raisons de regarder Breaking Bad

L’idée est simple : retracer l’histoire de l’un de ses personnages les plus emblématiques, Saul Goodman, l’avocat corrompu de Walter White. Bande-annonce !

Better Call Saul  — Vince Gilligan, le créateur de Breaking Bad

Les deux séries ont été créées et orchestrées par Vince Gilligan, et c’est à la fois l’argument qui sert et dessert le plus Better Call Saul sans doute.

Si vous avez été rebuté•es par Better Call Saul, dites-vous qu’on y retrouve la même patte scénaristique que dans Breaking Bad.

Alors que Breaking Bad est l’une des séries les plus marquantes de ce siècle — avec The Wire — à mes yeux, les fans des aventures de Walter White et Jesse Pinkman oublient souvent que la série a mis du temps à s’installer et a pris de l’ampleur crescendo sur ses cinq saisons.

La comparaison incessante entre les deux shows (même si l’un est la préquelle de l’autre) cause du tort à Better Call Saul, parce que OUI, ce ne sont pas les mêmes séries : d’une part parce qu’on connaît déjà la fin de Better Call Saul, et d’autre part parce que les thèmes abordés ne sont pas exactement les mêmes.

Ceci dit, la plupart des fans de Breaking Bad mais déçu•es par Better Call Saul que j’ai pu croiser semblent oublier une chose : les deux premières saisons de « BB » n’étaient pas vraiment des chefs-d’œuvre, c’est par la suite que l’histoire est devenue passionnante, voire addictive jusqu’à un final en apothéose !

jim mcgill cabine telephonique better call saul

La cabine téléphonique, meilleure amie de l’avocat véreux.

Donc si vous avez été rebuté•es par Better Call Saul, prenez votre temps et dites-vous qu’on y retrouve la même plume au scénario, cette utilisation toujours à propos du flashback ou du flash-forward qui permet d’offrir une toute autre dimension à la situation présente, et surtout cette lenteur savoureuse dans la façon de poser l’histoire.

À lire aussi : LOST a dix ans : retour sur une série culte

À la fin des deux premières saisons, vous aurez peut-être au premier abord la sensation que Better Call Saul ne vous aura pas apporté grand-chose, et pourtant… en creusant un peu, vous vous rendrez sûrement compte qu’elle est beaucoup plus puissante qu’elle n’y paraît.

Un peu comme Breaking Bad lors de ses deux premières saisons, en somme.

Better Call Saul — Pour en connaître plus sur le passé des protagonistes de Breaking Bad

Comment Jimmy McGill est-il devenu Saul Goodman ? Si dès les premières secondes, on comprend avec un flash-forward que Better Call Saul ne sera pas qu’une préquelle de Breaking Bad, la série s’intéresse — pour l’instant — au passé de deux protagonistes de BB : Jim McGill et Mike Erhmantraut, le patron de la sécurité de Gus Fringe dans Breaking Bad.

On y retrouve aussi quelques méchants bien vénères qui avaient donné du fil à retordre à Heisenberg.

jim mcgill mike better call saul

Les scénaristes ont néanmoins annoncé qu’on retrouverait tout au long de l’avancée de Better Call Saul d’autres personnages emblématiques de BB.

À lire aussi : Aaron Paul, absurdement mignon et bien trop sexy — Les Fantasmes de la Rédac

Et cet aspect est vraiment très jouissif pour le fan de « I Am The One Who Knocks » que je suis, parce qu’il permet aux scénaristes de poser des bases concernant des personnages qu’on retrouvera des années plus tard.

Parce Better Call Saul, c’est l’histoire de la fratrie McGill est (pour l’instant) parfaite

S’il y a bien un aspect particulièrement réussi dans Better Call Saul, c’est la relation entre Jimmy et son frère, Chuck, écrite à la perfection.

Les scénaristes disséminent tout au long des deux premières saisons des indices, des flashbacks, qui offrent vraiment profondeur et complexité au rapport entre les frangins.

jim mcgill chuck mcgill better call saul

L’histoire est compliquée mais relativement banale : on comprend assez vite que Chuck, l’aîné, a toujours voulu être le fils parfait alors que Jimmy, le cadet, s’est distingué en mettant pas mal de YOLO dans sa vie… et, fatalement, dans l’existence de ses proches.

On dit souvent qu’avec le temps et l’âge, les prises de tête familiales passées s’amenuisent et finissent par être pardonnées. Better Call Saul montre que ce n’est pas le cas — et surtout, on se demande à quel point sa relation avec son grand frère aura transformé Jimmy McGill en Saul Goodman.

À lire aussi : J’ai été victime de maltraitrance… perpétrée par mon frère

Better Call Saul — Parce que la réalisation et les acteurs sont fabuleux

Chaque épisode est un délice visuel, et ce kif cinématographique est accentué et amplifié par la justesse du jeu des acteurs.

On ne va pas épiloguer : la réal de Better Call Saul depuis l’épisode 1 est tout à fait fabuleuse. La photo est magnifique, et on y retrouve l’ingéniosité de certaines séquences marquantes de Breaking Bad. Chaque épisode est un délice visuel, et ce kif cinématographique est accentué et amplifié par la justesse du jeu des acteurs.

jim mcgill us better call saul

Ce petit génie.

Bob Odenkirk, qui incarne Jim McGill, est tout bonnement parfait dans un rôle où il dissémine déjà du Saul Goodman-mais-pas-trop. Rhea Seehorn, incarnant sa collègue Kim qu’on découvre dans la série, ou encore Michael McKean, qui incarne Charles (le frère de Jim), sont vraiment excellents, tout comme l’ensemble du casting.

Better Call Saul — Parce qu’y a moyen de la binge-watcher sur Netflix

La saison 2 venant de se terminer, vous avez à votre dispo vingt épisodes de quarante-cinq minutes, ce qui vous fait trente heures de régal devant votre ordinateur  de quoi passer un des week-ends prolongés à venir à vous délecter devant votre écran. Vous m’en direz des nouvelles !

big-binge-watching-series-tele


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Les Commentaires

5
Avatar de Fab
11 mai 2016 à 20h05
Fab
D'ailleurs c'est quoi le surnom de l'ancien Jimmy dans la série ? En VF ça donne... "Casse-gueule Jimmy" c'est un peu mauvais.
Slippin' Jimmy
0
Voir les 5 commentaires

Plus de contenus Culture

[Image de une] Horizontale (26)
Vie quotidienne

Black Friday : le guide ultime pour trouver l’aspirateur laveur fait pour vous et enfin mettre le Swiffer au placard

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-15T163147.788
Livres

Samah Karaki : « C’est la culture sexiste qu’il faut questionner, pas la présence ou l’absence de l’empathie »

[Image de une] Horizontale (24)
Culture

3 raisons de découvrir Agatha, le nouveau thriller psychologique à lire de toute urgence

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-16T173042.478
Culture

Louise Chennevière (Pour Britney) : « La haine de la société pour ces femmes est immense. Cela m’a donné envie de la décortiquer. »

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-17T105447.652
Culture

Pourquoi on a adoré Culte, la série qui revient sur la création de Loft Story ?

4
© Charlotte Krebs
Féminisme

Mona Chollet : “Se sentir coupable ne mène vraiment à rien”

3
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-09-19T102928.481
Santé mentale

« Toutes ces musiques ont été écrites sous antidépresseurs » : Lisa Pariente raconte sa dépression

[Image de une] Horizontale (18)
Vie quotidienne

Ménage de rentrée : la serpillère 2.0 existe et avec elle, vous allez mettre le Swiffer au placard 

Geek Girl
Mode

Cette série Netflix à binge-watcher en une soirée est numéro 3 en France et dans le monde

3
Culture

« Si mon histoire peut déculpabiliser ne serait-ce qu’une seule femme, j’aurai gagné » dans Archéologie de l’intime, le tabou de l’accouchement raconté en BD

La pop culture s'écrit au féminin