Boccia, badminton, haltérophilie… voici quelques para-athlètes à ne pas manquer pendant les Jeux paralympiques de Tokyo, qui commencent ce mardi 24 août.
L’athlète multi-médaillée Marie-Amélie Le Fur a livré ce 23 août au matin un vibrant plaidoyer pour un véritable engagement des médias et une meilleure couverture des Jeux paralympiques qui commencent ce mardi 24 août à Tokyo.
Invitée de la matinale de France Inter, elle a rappelé que l’interêt pour cette compétition est très récent : « L’exposition des Jeux paralympiques a considérablement augmenté depuis mes débuts en 2008. »
Ce n’est qu’après les Jeux paralympiques de Londres en 2012 qu’il y a eu, selon elle, « une prise de conscience ».
« On n’est pas encore à une couverture qui pour moi reflète l’investissement des athlètes dans leur préparation, mais aussi leurs performances en tant qu’athlètes de haut niveau. Il faut continuer ce travail, il faut continuer la possibilité pour le grand public de découvrir qui sont les athlètes paralympiques, quelles sont leurs performances. »
Pour vous inviter à suivre ces Jeux paralympiques avec la même passion que les Jeux olympiques qui se sont terminés le 8 août dernier, voici quelques sportives à suivre dans les semaines à venir, parmi les 138 athlètes qui représenteront la France !
Aguerries ou bien toutes neuves dans la compétition olympique, elles partagent la même envie de remporter des médailles et d’être perçues comme des sportives de haut niveau, sans être perpétuellement ramenées à leur handicap.
Sonia Heckel, championne de boccia
Avec Sonia Heckel, c’est l’occasion de mieux connaître une discipline sportive mixte hautement stratégique, un mix entre pétanque, échecs et curling, la boccia — « Pas une pétanque adaptée », insiste la sportive qui va concourir avec Rodrigue Brenek et Samir Van Der Beken.
C’est d’ailleurs la première fois que la France se qualifie dans cette discipline pour les Jeux paralympiques.
Sonia Heckel, 32 ans, est assistée sur le terrain par Florent Brachet, qui assure les gestes qu’elle ne peut pas faire.
Souhad Ghazouani, haltérophile
Médaillée d’or à Londres en 2012 et médaillée d’argent à Rio en 2016, cette haltérophile de 39 ans est bien déterminée à décrocher une nouvelle place sur le podium et ne cache pas sa préférence pour la première marche.
Elle est détentrice d’un record paralympique, en soulevant 146 kg dans la catégorie des moins de 67,5 kg.
Nélia Barbosa, kayakiste
À 22 ans, la jeune kayakiste participe à ses toutes premières paraolympiades.
Pour participer à ses premiers Jeux, elle a notamment du lancé un appel à dons pour financer une prothèse adaptée à son embarcation. Atteinte d’une neurofibromatose, elle a choisi de faire amputer sa jambe droite en 2017.
Paratriathlète de 29 ans, Anouck Curzillat participe à ses premiers Jeux avec sa guide Céline Bousrez : 750 mètres de natation, 20 kilomètres de vélo et 5 kilomètres de course à pied, voilà ce qui l’attend.
Une consécration pour cette sportive non-voyante qui a du batailler depuis l’enfance pour pourvoir faire du sport, comme elle le racontait auprès de Rue89 Lyon :
« Toute ma vie, nous avons poussé des portes de clubs avec mes parents et nous sommes tombés sur des gens qui n’y connaissaient rien. »
Lenaig Morin et Faustine Noel, championnes de badminton
Avec le taekwondo, le badminton fait partie des deux nouvelles disciplines qui intègrent les Jeux paralympiques cette année.
À cette occasion, six para-batistes représenteront la France à Tokyo dont deux femmes : Lenaig Morin, 29 ans, et Faustine Noel, 27 ans, déjà toutes deux médaillées aux championnats de France.
Où suivre les Jeux paralympiques ?
Rendez-vous sur France Télévisions dès demain à 13h pour suivre la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques.
Merci pour ce super article @Maëlle Le Corre J'ai pas suivi les JO, je ne suivrai peut-être pas beaucoup plus ceux-ci mais ça fait du bien de savoir qu'il y a des femmes et de les voir exposées. Je vais d'ailleurs certainement utiliser ton article ou certaines de tes ressources pour un cours
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J'ai pas suivi les JO, je ne suivrai peut-être pas beaucoup plus ceux-ci mais ça fait du bien de savoir qu'il y a des femmes et de les voir exposées. Je vais d'ailleurs certainement utiliser ton article ou certaines de tes ressources pour un cours