Depuis 1826 jours et autant de nuits, Ingrid Bétancourt, ancienne candidate écolo à la présidentielle colombienne, est prisonnière des FARC (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie), la guérilla marxiste.
Sa fille Mélanie, 21 ans, et ses proches remuent ciel et terre pour qu’on ne l’oublie pas.
Et sa présence médiatique a tendance à en agacer certains… Le sort d’Ingrid n’est pourtant pas anecdotique. La mettre sur le devant de la scène, c’est donner un visage aux 2000 autres otages. Ingrid Bétancourt fait partie des 58 autres prisonniers politiques (ainsi que Clara Rojas, sa collaboratrice, enlevée le même jour), à côté des 1900 autres otages, dits « économiques » parce que libérables contre rançon.
Ingrid Bétancourt bénéficie en France d’un soutien croissant. Les comités de soutien se sont développés de manière significative, les médias lui consacrent régulièrement des articles malgré l’absence de nouvelles infos, les acteurs locaux se mobilisent (affichages de son portrait sur les mairies, etc.) L’opinion publique est, depuis 5 ans, fortement sensibilisée à sa cause.
Le comité de soutien d’Ingrid Bétancourt profite de cette période électorale pour faire bouger la diplomatie française. Il a proposé un manifeste aux candidats à l’élection présidentielle dans lequel ils s’engagent à s’occuper activement de la libération d’Ingrid. Marie-Georges Buffet et Dominique Voynet ont signé, Bayrou et Sarkozy ont « donné leur accord de principe ». Ségolène Royal ne s’est pas encore prononcée.
Si, toi aussi, tu veux manifester ton soutien, il y a plein de choses à faire ! Tu peux signer la pétition ici, consulter le planning des manifestations là, adresser ta photo avec le mot Libertad ici ou envoyer une lettre de soutien aux otages là.
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
Les Commentaires
Pendant la campagne, notre nouveau président a annoncé qu'il ferait d'Indgrid Bétancourt une priorité, j'espère qu'il tiendra parole.