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Vie quotidienne

4 choses que j’aurais aimé savoir avant d’adopter un chien

Queen Camille s’est retrouvée propulsée au rang de maîtresse d’un chien sans vraiment s’y être préparée. Voilà les rappels qu’elle aurait aimé avoir avant d’adopter ladite boule de poils.

Il y a 4 ans, j’ai adopté un chien avec mon copain de l’époque.

Naïve comme une caniche naine, je n’avais absolument pas mesuré ce que cela allait impliquer dans ma vie de tous les jours.

Mon premier chien d’adulte

Les conseils qui vont suivre vont peut-être te paraître complètement stupides.

Mais à en croire le nombre d’abandons chaque année, il semble que je ne sois pas la seule en France à ne pas mesurer ce que représente l’adoption d’un chien… Mon ton alarmiste tient aussi sans doute au fait que mon chien était vraiment « spécial » et m’en a fait voir des vertes et des pas mûres.

N’empêche que j’étais incroyablement naïve avant d’adopter mon premier chien « d’adulte ». Je ne m’étais pas du tout préparée et j’ai réalisé tout ce que cela impliquait un peu trop tard (quand il a bouffé l’intégralité de mes lacets de chaussures, jour 2).

J’espère que cet article permettra à d’autres de se rendre compte avant de se lancer qu’adopter un chien n’a rien d’anodin.

Enfant, j’avais toujours eu des animaux de compagnie. Chiens, chats, poissons, souris… Il fallait toujours que mes sœurs et moi ayons une bestiole à choyer. Évidemment, des litières aux visites chez le véto, c’était mes parents qui se coltinaient le sale boulot. 

Quand j’ai quitté le nid familial pour vivre seule en studio dans une grande ville, j’ai abandonné l’idée de cohabiter avec un animal.

Des années plus tard, alors que j’avais emménagé avec un homme, ce dernier a exprimé le souhait d’adopter un chien. Je n’étais pas particulièrement emballée. Ça m’avait tout l’air d’un caprice de sa part, et j’ai tout de suite pris le sujet avec légèreté. Beaucoup trop de légèreté.

Ce fut ma première erreur…

Adopter un chien… en couple

J’avais dit à mon mec : « Ok, mais ce sera TON chien. Je ne m’en occuperai pas. Je ne m’en occuperai JAMAIS. » Oooh sweet summer child…

Ernesto, boule de poils de deux mois croisée Border Collie/Loup Tchèque, a donc débarqué dans ma vie un jour de 2015. Tu as deviné la suite puisque tu es plus maligne que moi : j’habitais avec son maître, donc son chien est FATALEMENT devenu mon chien aussi…

À l’époque de son adoption, je travaillais à la maison quand l’homme partait bosser à l’extérieur tous les jours. Ça avait beau être SON chien, il fallait bien que quelqu’un le sorte pour le bien-être de MES tapis. C’était vraiment utopique de ma part de penser que j’allais cohabiter avec un chien sans jamais avoir à m’en préoccuper.

Quand on prend un chien en couple, je crois qu’il faut aussi penser à ce qu’il se passera en cas de rupture.

J’ai vu des amis séparés opter pour la garde alternée. D’autres se sont retrouvés avec le chien de leur ex sur les bras, incapable de se résoudre à le quitter bien qu’ils ne l’aient pas voulu à l’origine. D’autres, comme moi, ont du renoncer à l’animal qu’ils avaient vu grandir pour le laisser à leur ex, faute de place dans leur nouveau logement.

C’est le genre de scénarios qu’on ne peut pas prévoir à l’avance mais qu’il est important d’avoir en tête lorsque l’on adopte un chien à deux.

Adopter un chien : toutes les races ne se valent pas

Je sais, je vous en apprends une belle… Mais encore une fois, ma naïveté m’avait complètement aveuglée sur le fait que certaines races sont connues pour leur tranquillité et leur facilité à être dressées.

Ce qui n’était pas DU TOUT le cas du chien que mon mec avait choisi. Il faut préciser que lui aussi planait pas mal, et qu’il avait en fin de compte aussi peu réfléchi que moi à la réalité du terrain canin.

Mélange de chien-loup sauvage et de berger aux réflexes mordants, Ernesto incarnait LE PIRE croisement que nous aurions pu trouver pour un premier chien. Nous vivions dans un appartement en centre-ville et aucun de nous n’avait de notion de dressage, mais j’y reviendrai…

Les premières semaines, j’ai maudit de nombreuses fois la personne qui nous l’avait donné sans s’inquiéter de nos compétences ou de l’environnement dans lequel le chien vivrait. Je sais que c’était avant tout notre responsabilité, mais il me semble que quelques mises en garde nous auraient permis de mieux nous préparer.

Si j’avais su, j’aurais surtout tanné mon mec pour opter pour une race plus docile…

Image d'erreurNe pas sous-estimer la fourberie de cette bonne bouille.

Adopter un chien : le dressage ne s’improvise pas

Assez rapidement, Ernesto s’est mis à bouffer l’ensemble de nos possessions matérielles. Il avait aussi une fâcheuse tendance à mordre pour jouer, ce qui m’a valu plusieurs fois de terminer les promenades en larmes, complètement désemparée face à ce chiot qui ne voulait rien entendre.

C’est alors que j’ai réalisé que s’il existe des éducateurs canins, c’est parce que c’est un FUCKING métier. Dresser un chien ne s’improvise pas. Cela demande des compétences techniques qui n’ont souvent rien d’instinctif.

Nous avons vite été obligés de faire appel à une professionnelle qui nous a donné les bases et des exercices à faire à la maison. Si c’est un budget financier à prendre en compte, c’est surtout coûteux en temps et en énergie car seule la répétition quotidienne peut donner des résultats.

Reste que c’était extrêmement gratifiant d’éduquer Ernesto et que nos jeux de dressage font partie des meilleurs souvenirs que j’ai avec lui. Mais je n’avais pas réalisé l’investissement personnel que cela demanderait.

Adopter un chien : s’attendre à l’inattendu

Même en étant bien préparée et en ayant lu le témoignage de la plus grosse noob des maîtresses, adopter un chien présente toujours une grosse part d’inattendu. Impossible par exemple de connaitre à l’avance le comportement que le chiot aura avec les gens.

Dans le cas d’Ernesto, on était clairement sur une phobie des inconnus qui rendait toute activité sociale et promenade en ville plutôt complexes. Impossible aussi de présumer du comportement qu’il aura avec les autres chiens, ou lorsqu’il sera seul à la maison.

Impossible enfin d’anticiper qu’il sautera par la fenêtre du premier étage pour te suivre, ou qu’il arrivera à s’échapper d’un enclos grillagé sur 2 mètres de haut, ou encore qu’il bouffera une poule du voisin (oui, oui et oui).

Adopter un chien, ce n’est pas l’arrivée d’un bébé, mais ça change quand même toute une vie. Mais le plus inattendu pour moi fût de m’attacher viscéralement à cette bête, moi qui ne jurais que par les chats. Maintenant qu’il vit avec mon ex, je n’en parle presque jamais car il me manque terriblement et les larmes ont vite fait de monter…

Perso, je ne reprendrais pas un chien sans avoir de terrain sur lequel il puisse gambader. Mais si jamais, toi, tu es tentée… Pense aux matins où il pleuvra et où il faudra le sortir avant 8h, pense aux visites chez le véto, pense à tout ce qu’il va défoncer chez toi, pense à la galère pour le faire garder pendant tes vacances.

Et si après tout ça, tu as toujours envie d’adopter un chien, fonce parce que c’est absolument génial d’en avoir un.

Et toi, tu as eu des surprises après avoir adopté un animal ? Tu as des conseils à partager sur le sujet ? Rendez-vous dans les commentaires !

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